Vladimir Poutine lors de son discours, le 29
février 2024 à Moscou. © Sergey Guneev/Sputnik/Sipa
Sommes-nous à la veille
d’une guerre nucléaire franco-russe ?!
LA CHRONIQUE
DE GÉRARD ARAUD. Les récentes déclarations d’Emmanuel Macron et de Vladimir
Poutine suscitent l’inquiétude en Europe.
Publié le
01/03/2024 à 11h32
Dans une
guerre, les enjeux sont trop importants pour ne pas mobiliser des camps
farouchement opposés et les souffrances sont trop intenses pour ne pas susciter
l'émotion. Dans ce contexte, la voix de la raison est rapidement étouffée. Ses
nuances apparaissent trahison, son réalisme lâcheté. Cette semaine, le plus
sage serait d'ailleurs qu'elle se taise devant l'ampleur de la tâche.
Comment voulez-vous, dans
ces conditions, faire taire le chœur qui s'élève pour crier au danger, pour
annoncer une guerre mondiale ? Voilà que l'un dit qu'il « ne veut pas
mourir pour le Donbass » comme si on le lui avait demandé et que l'autre
appelle à une négociation à tout prix. Dieu sait que je me méfie des parallèles
historiques avec la Seconde Guerre mondiale, mais j'ai parfois l'impression de
lire la presse française avant notre capitulation à Munich en 1938.
« Rien ne doit être
exclu »
TOUT EST POSSIBLE AVEC UN MALADE
DESEQUILIBRE ET DES RUSSES QUI NE CONNAISSENT QUE LA FORCE AVEUGLE DEPUIS LE
TSARISME ET CET EMPIRE MORCELE APRES LA GUERRE FROIDE QUI SE RECHAUFFE QUE POUTINE
VEUT RECONSTITUER !?
(Le tout étant de savoir celui des deux
blocs OCCIDENTAUX et accessoirement les USA Otanien et RUSSIE qui aura peur le
1er et cèdera d’où l’élimination de POUTINE mais même là ce ne sera pas gagné !?)
M'écouterez-vous si je vous disais que c'est beaucoup de bruit pour
rien ? Revenons d'abord à la déclaration du président de la République à
la source de ce brouhaha. Après avoir réuni une vingtaine de pays européens
pour organiser et intensifier le soutien à l'Ukraine alors que la Russie marque des points et que
les États-Unis se déchirent, en réponse à une question d'un journaliste, il a
déclaré : « Il n'y a pas de consensus pour envoyer de manière
officielle assumée des troupes au sol. Mais, en dynamique, rien ne doit être exclu. »
Vladimir
Poutine brandit la menace d'un conflit nucléaireC'est clair :
les Européens n'ont pas décidé d'envoyer des forces au sol en Ukraine au-delà
des forces spéciales ou des techniciens dont la présence sur le terrain est un
secret de Polichinelle. C'est la confirmation de cette absence de décision qui
est l'essentiel. Nul besoin de s'affoler et de protester, mais évidemment qu'il
fallait ajouter que rien n'était exclu à l'avenir : c'est le b.a.-ba de la
dissuasion que de laisser planer l'incertitude sur ses intentions.
« Toutes les hypothèses sont sur la table » est la phrase clé de
toute crise pour brouiller les calculs de l'adversaire. « Troupes
au sol en Ukraine » : qu'a voulu dire Macron ?
Si Emmanuel Macron n'avait pas répondu comme il l'a fait, le message à la
Russie aurait été : « Prenez Kiev, vous n'avez rien à craindre de
nous. » Au fond, au-delà des considérations de politique intérieure, cette
poussée de fièvre médiatique prouve, une fois de plus, que nos sociétés
pacifiques ont oublié la logique de la guerre.
Si vous voulez la paix, ce n'est pas en allant la mendier chez l'agresseur
que vous l'obtiendrez, mais en le persuadant que vous êtes déterminé à
l'empêcher de l'emporter. Il s'assiéra à la table non par amour de la paix,
mais par obligation. La manière la plus sûre de ne pas « mourir pour le
Donbass », c'est de convaincre l'adversaire qu'on est prêt à le faire.
« Nouvelle Russie »
Quant à la réponse de Poutine qui fait froid dans le dos de beaucoup,
j'espère que je rassurerai certains en leur disant qu'il n'y a là rien de
nouveau. Dans un discours fleuve de deux heures et demie, il n'a rien fait
d'autre que de rappeler la doctrine nucléaire de son pays comme il l'avait
d'ailleurs fait à d'autres reprises, dans des termes comparables, depuis le
début de la guerre.
Il est d'ailleurs frappant de relever que, si les Russes ont agité un peu
trop fréquemment la menace nucléaire depuis deux ans, ils ne l'ont fait que
d'une manière parfaitement « orthodoxe » en termes de doctrine de
dissuasion. Il s'agit, disent-ils – et Poutine le rappelle une fois de plus –,
de défendre les intérêts vitaux du pays, en particulier en cas d'invasion
étrangère.
Ce n'est pas une arme de théâtre, mais le recours ultime. Il se trouve que
nul n'a l'intention de menacer ainsi la Russie : ce n'est donc qu'un sabre
de bois qu'on agite pour effrayer les opinions publiques européennes. Par
ailleurs, pour tous ceux qui appellent à une négociation immédiate avec
l'agresseur, une lecture du reste du discours devrait les éclairer : le
président russe, qui parle de la « Nouvelle Russie » – concept qui
couvre une grande partie du territoire ukrainien –, n'évoque, à aucun moment,
la perspective d'un compromis.
L'Occident
est-il condamné à perdre la guerre en Ukraine ?
Sa seule perspective reste, à l'évidence, la victoire militaire qu'il considère
à sa portée. Négociation peut-être, mais sur l'équilibre stratégique et avec
les États-Unis dans ce qui est l'obsession de la diplomatie russe d'être
considérée comme l'interlocuteur et l'égal de la seule puissance qu'on respecte
à Moscou.
L'enseignement d'une polémique
surréaliste à force d'être détachée de la réalité conduit à la nécessité de
lancer un débat national avec les principales forces politiques sur une guerre
qui engage les intérêts essentiels du pays et qui peut, dans les mois qui
viennent, exiger des décisions exceptionnelles par leur ampleur et leur
gravité. Ce n'est plus une question de plateaux de télévision, mais du
Parlement et au-delà du pays : pourrions-nous tolérer une défaite de
l'Ukraine ? Et sinon, jusqu'où serions-nous prêts à aller ? Le
6 novembre 2024, au lendemain de l'élection américaine, nous pourrions
devoir y répondre.
Ce qui démontre s’il le
fallait que l’on ne puisse négocier avec dictateurs « fous » ivres de
pouvoir absolu par des orgueils démentiels et notamment avec ce criminel
POUTINE qui a déjà utilisé sa force de lâche criminel depuis le début de cette
guerre d’invasion de cette Ukraine EUROPEENNE avec la barbarie dont son armée a
déjà fait preuve avec en plus des mercenaires qui utilisait prisonniers de
droits communs ou autres comme chair à canons leur promettant la liberté !?
Car il ne fallait pas
bavarder avec cet individu mais stopper dans l’œuf son éradication de l’Ukraine
car voulant rayer de la carte Européenne ce pays qui voulait sa liberté (hors de
cet ex Urss Soviétique ou empire Russe tsariste déchu) voir pour augmenter sa détestation
de l’Occident dans sa globalité qui a déjà
menacé d’utiliser sa force nucléaire en se moquant de notre président si bavard
donneur de leçon qui recommence à pérorer en le menaçant en plus avec ces possibles
hypothétiques envois de troupes au sol ce dont il a cure en recommençant ses
menaces nucléaires !?
Alors que l’on avait déjà
commis la même erreur Franco-Anglaise avec HITLER en 1939 comme semble l’avoir
oublié notre petit président bourgeois si bien élevé qui se dit féru en
histoire générale mondiale contemporaine mais parle pour ne rien dire d’utile en
procrastinateur pathologique et quand par hasard il veut décider quelque chose
sort des inepties inqualifiables que le reste des pays de l’U.E. ont rejeté et dont
notre principal allier les USA Otanien ne veulent plus participer ou aider (pour
l’instant) car trop occupé par leurs élections présidentielles de vieux présidents
usés BIDEN/TRUMP de ces 50 Etats UNIS !?
Conclusion : on est mal
protégé nous Européens encore libres et occidentaux car mal gouvernés de toute
façon ne dit-on pas « fou comme des Russes » mais surtout niais
incurables donneurs de leçons comme nous Français arrogants sans amour propres
tant pis pour nous !?
Jdeclef 01/03/2024 14h19
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Pitoyable censure DU POINT par ses moderateurs et sa redaction infeodé au pouvoir en place incapable de regarder la réalité en face ET LE DANGER à nos portes car mal gouverné et mal protégé par notre president hyper bavard qui helas si une guerre arrivait à cause de se dictateur Russe dangereux n'arriverait pas à gerer ce malheur car pour tous les autres problèmes de notre société française malade ainsi que dans son monde dejà instable en matiere internationale il n'est pas à la hauteur ne sachant pas depuis 2017 ou il va ce qui est deplorable car les Français doivent enfin regarder leurs problemes de tout bords en face avant qu'il ne soit trop tard et ne pas hesiter au moins à en parler plutot que faire l'autruche SVP !
RépondreSupprimer