mercredi 13 mars 2024

Le président déjà chef de nos armées est une utopie alors parler de stratégies guerrières ou autres d’ailleurs avec lui tient d’un fantasme utopique irréaliste ?!

 

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et Emmanuel Macron à l’Élysée, le 16 février 2024. © Thibault Camus/AP/SIPA

Ukraine : Macron se pose en chef de guerre « hybride » !?

Alors que les députés ont voté le plan de soutien à l’Ukraine, retour sur la déroutante stratégie du président.

Par Julien Peyron et Mathilde Siraud

Publié le 13/03/2024 à 12h00

Le cheveu est ras et la posture martiale au premier rang de l'assemblée venue écouter Emmanuel Macron le 26 février à l'Élysée. Sont assis côte à côte : Emmanuel Bonne, conseiller diplomatique du président, Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, et Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Le nouveau – et chevelu – ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a été placé dans l'autre rangée.
Il est 22 h 30 passées et le chef est – comme souvent – en retard. « C'était intense », chuchote le sherpa du président, comme pour excuser le patron. À ses côtés, il a ferraillé toute la journée pour tenter de convaincre les 27 chefs d'État et de gouvernement réunis à Paris pour la conférence sur l'Ukraine d'adopter une position plus agressive vis-à-vis de la Russie. « Intense et productif », souffle-t-il juste avant qu'Emmanuel Macron monte à la tribune.

Emmanuel Bonne se redresse et écoute le président. Sait-il déjà que les mots prononcés lors de cette conférence de presse vont faire le tour du monde ? En répondant « Rien ne doit être exclu » à une question qui mentionnait l'envoi de troupes au sol en Ukraine, le président français a provoqué une onde de choc de Moscou à Washington en passant par Berlin et le Vatican. Un « sursaut nécessaire », salue le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Jean-Louis Bourlanges, qui pointe toutefois un énième « changement de pied » de la part du chef de l'État.

Chamberlain, Daladier et Churchill

Les propos ont été « largement sortis du contexte », fait valoir quelques jours plus tard le ministre des Armées ; il s'agit d'un « raccourci de sa pensée », explique un membre du cabinet présidentiel avant qu'une autre stratégie, inspirée du champ militaire, soit adoptée : tirer profit d'une position délicate. « La France donne le tempo. Le débat va très bien vieillir, on est zen là-dessus », assure une source diplomatique au Quai d'Orsay. « Les Français n'ont pas encore tous conscience que la Russie mène une guerre hybride contre la France », explique un collaborateur élyséen, privé d'Internet en raison d'une attaque informatique dont le commanditaire fait peu de doute.

Russie : comment la désinformation est passée au stade industriel

En mettant – malgré lui – les pieds dans le plat, le président a permis d'accélérer le clivage qui se fait jour en Europe entre les pro-Poutine (au premier rang desquels le Hongrois Orban et le Slovaque Fitzo), les timorés (emmenés par l'Allemand Scholz et désormais le pape François) et les téméraires, rangés derrière Macron. Dans le camp présidentiel français, la référence aux années 1930 n'est plus un « point Godwin », mais un argument de campagne en vue des européennes. Le message est simple : face à Poutine, le nouvel Hitler, certains font du Chamberlain et du Daladier, d'autres s'inspirent de Churchill. « Macron a encore du chemin à faire avant de s'attribuer le titre de “Churchill du XXIe siècle”, tempère John Lichfield, spécialiste britannique de la politique française et éditorialiste à The Local. Chez le héros anglais, les mots étaient suivis d'actes. »

Nicola Procaccini : « Ces élections sont les plus importantes de l'histoire de l'UE »

Le but non avoué du chef de l'État, à moyen terme : réactiver l'« effet drapeau » qui avait aidé à sa réélection en 2022. En attendant la prochaine manœuvre du stratège Macron, que l'on dit « habité par le tragique de l'Histoire », c'est le président ukrainien Zelensky qui a fait retomber la tension. « Tant que l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français […]. Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine »,a-t-il rassuré le 11 mars sur BFM TV.

Je ne veux pas être méchant simplement moqueur bien que la situation internationale soit tendue et celles sociétales internes et économiques française soit préoccupantes !?

Mais attendons jeudi notre petit président bavard va nous faire un discours télévisuel bien tourné pour tranquilliser les gogos de Français qui s’y laisserons prendre !?

Mais se poser en chef de guerre l’expression est notamment surévaluée et ne correspond pas à son personnage de petit monarque bon chic bon genre donneurs de leçons qui s’écoute parler pour ne rien dire d’utile !?

Qui n’y connait rien en matière de stratégie militaire rien que les paroles qu’il à dit dernièrement confirme cela et si par malheur on entrait dans une vraie guerre avec la Russie poutinienne par exemple on aurait bien plus de graves soucis à se faire !?

Alors qu’il parle de tout et de rien utile on a l’habitude cela n’a pas d’importance mais surtout pas d’affaires militaires pour éviter les bourdes on a encore des spécialistes pour le faire s’il le fallait ce qui serait déjà hyper grave avec en face un dictateur russe dangereux déjanté qui reprend du poil de la bête à cause de la faiblesse de l’UKRAINE pas assez soutenue rapidement par l’U.E. lente à agir et les USA qui lâche l’affaire avec leurs élections à venir et si TRUMP venait à être réélu !?

Car nous sommes déjà assez mal gouvernés comme cela avec cette « macronie » et ses gouvernements de pattes cassées dirigés par notre petit 1er ministre minet ATTAL marionnette inféodée à notre président : SVP les Français de tous bords doivent ouvrir les yeux pour leurs avenirs incertains !?

Jdeclef /13032024 15h45

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire