Le président ukrainien, Volodymyr
Zelensky, et Emmanuel Macron à l’Élysée, le 16 février 2024. © Thibault Camus/AP/SIPA
Ukraine : Macron
se pose en chef de guerre « hybride » !?
Alors que
les députés ont voté le plan de soutien à l’Ukraine, retour sur la déroutante
stratégie du président.
Publié
le 13/03/2024 à 12h00
Le cheveu est ras et la posture martiale
au premier rang de l'assemblée venue écouter Emmanuel Macron le
26 février à l'Élysée. Sont assis côte à côte : Emmanuel Bonne,
conseiller diplomatique du président, Thierry Burkhard, chef d'état-major des
armées, et Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Le nouveau – et
chevelu – ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a été placé
dans l'autre rangée.
Il est 22 h 30 passées et le chef est – comme souvent – en
retard. « C'était intense », chuchote le sherpa du
président, comme pour excuser le patron. À ses côtés, il a ferraillé toute la
journée pour tenter de convaincre les 27 chefs d'État et de gouvernement
réunis à Paris pour la conférence sur l'Ukraine d'adopter une position
plus agressive vis-à-vis de la Russie. « Intense et productif »,
souffle-t-il juste avant qu'Emmanuel Macron monte à la tribune.
Emmanuel Bonne se redresse et écoute le président. Sait-il déjà que les mots
prononcés lors de cette conférence de presse vont faire le tour du monde ?
En répondant « Rien ne doit être exclu » à une question qui
mentionnait l'envoi de troupes au sol en Ukraine, le président français a
provoqué une onde de choc de Moscou à Washington en passant par Berlin et le
Vatican. Un « sursaut nécessaire », salue le président de la
commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Jean-Louis Bourlanges, qui
pointe toutefois un énième « changement de pied » de la part
du chef de l'État.
Chamberlain, Daladier et
Churchill
Les propos ont été « largement sortis du contexte », fait
valoir quelques jours plus tard le ministre des Armées ; il s'agit d'un « raccourci
de sa pensée », explique un membre du cabinet présidentiel avant
qu'une autre stratégie, inspirée du champ militaire, soit adoptée : tirer
profit d'une position délicate. « La France donne le tempo. Le débat
va très bien vieillir, on est zen là-dessus », assure une source
diplomatique au Quai d'Orsay. « Les Français n'ont pas encore tous
conscience que la Russie mène une guerre hybride contre la France », explique
un collaborateur élyséen, privé d'Internet en raison d'une attaque informatique
dont le commanditaire fait peu de doute.
Russie
: comment la désinformation est passée au stade industriel
En mettant – malgré lui – les pieds dans le plat, le président a
permis d'accélérer le clivage qui se fait jour en Europe entre les pro-Poutine
(au premier rang desquels le Hongrois Orban et le Slovaque Fitzo), les timorés
(emmenés par l'Allemand Scholz et désormais le pape François)
et les téméraires, rangés derrière Macron. Dans le camp présidentiel français,
la référence aux années 1930 n'est plus un « point Godwin »,
mais un argument de campagne en vue des européennes. Le message est
simple : face à Poutine, le nouvel Hitler, certains font du Chamberlain et
du Daladier, d'autres s'inspirent de Churchill. « Macron a encore du
chemin à faire avant de s'attribuer le titre de “Churchill du XXIe siècle”,
tempère John Lichfield, spécialiste britannique de la politique française et
éditorialiste à The Local. Chez le héros anglais, les mots étaient suivis
d'actes. »
Nicola
Procaccini : « Ces élections sont les plus importantes de l'histoire
de l'UE »
Le but non avoué du chef de l'État, à
moyen terme : réactiver l'« effet drapeau » qui avait aidé à sa
réélection en 2022. En attendant la prochaine manœuvre du stratège Macron, que
l'on dit « habité par le tragique de l'Histoire », c'est le président
ukrainien Zelensky qui a fait retomber la tension. « Tant que
l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français […].
Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine »,a-t-il rassuré le 11 mars sur
BFM TV.
Je ne veux pas être méchant
simplement moqueur bien que la situation internationale soit tendue et celles
sociétales internes et économiques française soit préoccupantes !?
Mais attendons jeudi notre
petit président bavard va nous faire un discours télévisuel bien tourné pour tranquilliser
les gogos de Français qui s’y laisserons prendre !?
Mais se poser en chef de
guerre l’expression est notamment surévaluée et ne correspond pas à son
personnage de petit monarque bon chic bon genre donneurs de leçons qui s’écoute
parler pour ne rien dire d’utile !?
Qui n’y connait rien en matière
de stratégie militaire rien que les paroles qu’il à dit dernièrement confirme
cela et si par malheur on entrait dans une vraie guerre avec la Russie poutinienne
par exemple on aurait bien plus de graves soucis à se faire !?
Alors qu’il parle de tout et
de rien utile on a l’habitude cela n’a pas d’importance mais surtout pas d’affaires
militaires pour éviter les bourdes on a encore des spécialistes pour le faire s’il
le fallait ce qui serait déjà hyper grave avec en face un dictateur russe
dangereux déjanté qui reprend du poil de la bête à cause de la faiblesse de l’UKRAINE
pas assez soutenue rapidement par l’U.E. lente à agir et les USA qui lâche l’affaire
avec leurs élections à venir et si TRUMP venait à être réélu !?
Car nous sommes déjà assez
mal gouvernés comme cela avec cette « macronie » et ses gouvernements
de pattes cassées dirigés par notre petit 1er ministre minet ATTAL marionnette
inféodée à notre président : SVP les Français de tous bords doivent ouvrir
les yeux pour leurs avenirs incertains !?
Jdeclef /13032024 15h45
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