Scandale des
écoutes » de l’armée allemande par la Russie : le retour de la guerre
froide ? (Et surtout les erreurs du passé encore présentes dans les mémoires
de nos anciens encore vivants !)
Olaf
Scholz et son ministre Boris Pistorius ont promis qu'une enquête « très
minutieuse » serait menée et que la lumière serait faite sur cette affaire
« très grave » pour l’armée autant que pour le gouvernement. © Ebrahim Noroozi/AP/SIPA / SIPA / Ebrahim Noroozi/AP/SIPA
Une
conversation secrète entre des officiers de haut rang de l’armée de l’air
allemande interceptée par la Russie et postée sur les réseaux sociaux met
le chancelier Scholz dans l’embarras.
De notre
correspondante à Berlin, Pascale
Hugues
Publié le
05/03/2024 à 12h24, mis à jour le 05/03/2024 à 20h01
L a
plaisanterie fait le tour des Kneipen ,
les troquets allemands : « Imagine que tu dois avoir une conversation
très confidentielle avec un ami. Tu as la bonne idée de lui donner rendez-vous
dans un café très fréquenté. Vous parlez à voix haute sans vous soucier de
rien. À la table d'à côté, un curieux tend l'oreille et enregistre votre
conversation. Quelque temps plus tard, tu découvres l'enregistrement sur les
réseaux sociaux. »
Eh bien, c'est exactement ce que Vladimir Poutine, cet ancien agent
du KGB en poste à Dresde dans l'ex-RDA, vient de faire en faisant intercepter la conversation
d'un groupe de hauts gradés de la Luftwaffe , l'armée de l'air allemande.
Ils ne s'étaient même pas donné la peine de choisir un lieu protégé pour se
parler. L'enregistrement d'une demi-heure a été posté le week-end dernier sur
les réseaux sociaux par des comptes russes proches du Kremlin. Le monde entier
a pu y avoir accès.
Russie :
comment la désinformation est passée au stade industriel
Comment utiliser en Ukraine ces missiles Taurus qu'Olaf Scholz se refuse de
livrer
On se croirait dans un film d'espionnage datant de la guerre froide. Le mois
dernier, une vidéoconférence est organisée par un groupe d'officiers de la
Luftwaffe. Ils sont quatre. Parmi eux, Ingo Gerhartz, le chef de l'armée de
l'air en personne. Les hauts gradés sont réunis pour préparer un briefing
destiné au ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD). Sujet de la discussion
ultra-confidentielle : comment les Ukrainiens pourront utiliser les missiles de longue portée de
fabrication allemande Taurus dans leur guerre contre la Russie au cas où Olaf Scholz , qui pour le
moment refuse de livrer ces armes à Kiev, changerait d'avis. Les Taurus
seraient-ils techniquement à même de détruire le pont construit
en 2014 par Vladimir Poutine pour relier la péninsule de Crimée
annexée à la grande Russie ? Et, surtout, les Ukrainiens seraient-ils
capables de programmer seuls ces missiles ? La réponse est oui :
après avoir suivi une brève formation, décrètent les experts de l'armée de
l'air, les soldats ukrainiens en seront parfaitement capables. Pas besoin, par
conséquent, d'envoyer sur place des formateurs de la Bundeswehr.
Et voilà que, en quelques secondes, l'argumentation du chancelier Scholz
vole en éclats. Depuis qu'en mai dernier Volodymyr Zelensky a demandé aux
Occidentaux de lui livrer des missiles de longue portée, Olaf Scholz refuse de franchir la
ligne rouge qu'il s'est fixée. La semaine dernière, il expliquait les
raisons de sa décision : il faudrait envoyer des spécialistes de la
Bundeswehr sur place en Ukraine pour programmer les missiles, ce qui
automatiquement placerait l'Allemagne
dans un rôle de belligérant. Olaf Scholz veut à tout prix empêcher que des
soldats allemands soient mêlés de quelque façon que ce soit à une guerre sur le
terrain. Une position critiquée non seulement par certains alliés de
l'Allemagne, mais aussi par des membres de la coalition tripartite qu'il dirige
à Berlin et par l'opposition. La vidéoconférence interceptée place donc le
chancelier dans une situation embarrassante vis-à-vis de ses alliés, auxquels
il ne cesse de réclamer un effort militaire accru.
Une enquête « très minutieuse » pour faire la lumière sur cette
affaire « très grave »
La grande question reste pour le moment sans réponse :
comment les Russes ont-ils réussi à intercepter cette conversation hautement
confidentielle ? Olaf Scholz et son ministre Boris Pistorius ont promis
qu'une enquête « très minutieuse » serait menée et que la lumière
serait faite sur cette affaire « très grave » pour l'armée autant que
pour le gouvernement. Une chose est sûre : selon les experts, la
discussion d'une trentaine de minutes est authentique. Les officiers n'ont pas
utilisé un réseau hautement protégé interne à la Luftwaffe, mais la plateforme
publique WebEx. Au début de l'enregistrement, on entend même un des
participants qui décrit aux autres la vue splendide qu'il a de sa chambre
d'hôtel à Singapour. Il promet même de leur envoyer une photo. A-t-il utilisé
l'Internet de l'hôtel ? Ou l'un d'entre eux se trouvait-il en télétravail
à la maison, où sa connexion privée n'est pas protégée ? Naïfs et
inconscients, les participants auraient-ils commis une erreur de
débutants ?
Autre hypothèse avancée : un espion
a-t-il pu, sans que personne s'en aperçoive, participer à la conférence ?
Mais la vraie question reste la nature et le respect des directives de sécurité
au sein de l'armée allemande. Les canaux de communication sont-ils suffisamment
protégés ? Les officiers se sont-ils montrés négligents ? Une
commission du Bundestag se penchera sur la question à partir du 11 mars.
La Russie ne s'en est certainement pas tenue là et d'autres conversations ont sans
doute été interceptées. Il faut donc s'attendre à ce que d'autres informations
confidentielles soient rendues publiques à un moment que le chef du Kremlin
jugera opportun pour semer le trouble parmi les alliés occidentaux.
Il faut croire que les
Allemands n’ont pas bien compris ou oublié leurs guerres mondiales de 1914/18
et plus avec celle de 1939/45 qu’ils ont déclenchées dont ils ont très
gravement souffert après les avoir perdues le tout entaché d’horreurs sans nom
par le nazisme hitlérien avec leur camps d’exterminations ou concentration et surtout
leur solution finale maladive barbare anti juif avec leur antisémitisme viscéral
qu’ils ont répondu dans cette Europe dite unie maintenant bien que mal réalisée
en filigrane dans les faits actuels tout comme en France qui existait déjà avant
dans notre pays grand donneur de leçons quelque fois arrogant au monde entier déjà
malade par les voix de nos dirigeants comme notre président actuel bien-pensant
hyper bavard et son parti avec cette « macronnie » fantoche et ses
gouvernements là par l’erreur des Français lambda qui l’ont réélu jusqu’en 2027
en lui donnant en plus trop de pouvoir digne de l’ancien régime monarchique dans
notre pays encore libre et démocratique qui a créé sa révolution en 1789 (on le
croirait pas ..?!)
Et qui doit subir maintenant
cette Veme république et ses présidents fats qui se prennent pour des monarques
sans couronne depuis 1958 !?
Avec même cette vieille
histoire de ce fameux couple Franco-allemand usé inopérant surtout du temps de
MERKEL qui roulait vers l’est Russe logiquement car étant née en Allemagne de l’est
et conversant dans la langue russe de POUTINE et dont les dirigeants Français
de l’époque ne protestaient même pas et quand à Olaf Scholz ce nouveau
chancelier allemand il est du passé totalement depassé et pas dans ligne E.UNIE
mais celle U.S. qui en passant se défausse (pour l’instant) en matière d’aide à
l’UKRAINE suite à ses élections présidentielles de ces 2 ex vieux présidents usés !?
Il n’y a pas de quoi être
fier car c’est nous peuples libres et democratiques qui votons et choisissons
nos dirigeants de tous bords en ne pensant qu’a nos petits conforts étriqués et
notre « chacun pour soi » !?
Jdeclef 06/03/2024 11h04CLP
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C'est une honte de devoir supporter ce type de censures bornées arbitraire de ces moderateurs ou redactions du Point infeodés au pouvoir en place ce n'est pas comme cela que l'on protegera la FRANCE et son peuple ( "dit de peu ou d'en bas" que l'on insulte jusqu'au plus haut de l'état !)
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