vendredi 15 mars 2024

On ne peut pas changer un peuple russe si différent asservis depuis des siècles ?!

 

Pour l’opposition russe, l’élection présidentielle, c’est choisir entre la peste et le choléra !? Mais cela semble bien dans leurs gènes alors..?!

Du 15 au 17 mars se déroule un simulacre électoral en Russie, avec un résultat connu d’avance. Écartée du scrutin, l’opposition tente d’exister malgré tout.

Par Marika Chichiva (à Moscou)

Publié le 15/03/2024 à 06h00

*    Ces 15, 16 et 17 mars se déroule l'élection présidentielle en Russie. (Ici, un bureau de vote lors des élections régionales à Marioupol, dans la région de Donetsk occupée par la Russie, en Ukraine, le 10 septembre 2023.) © Sputnik / Sputnik/ABACA

PAS BESOIN DANS DIRE PLUS C’EST HELAS EVIDENT !?

L'opposition rêve de mettre des bâtons dans les roues de l'impitoyable mécanique que le Kremlin a mise en place pour proclamer la victoire de Vladimir Poutine à l'issue de l'élection présidentielle organisée du 15 au 17 mars en Russie. Mais comment empêcher l'inévitable ? Ne pas aller voter ? Ou, si voter, quel jour ? Pour qui ? N'importe qui sauf Poutine ? Ou un vote nul ?

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L'action « Non contre Poutine » est toujours soutenue par l'équipe de l'homme politique, aujourd'hui dirigée par sa veuve, Ioulia Navalnaïa. « Vous pouvez voter pour n'importe quel candidat, à l'exception de Poutine, a-t-elle indiqué. Vous pouvez gâcher votre bulletin de vote. Vous pouvez y écrire en grosses lettres : “Navalny”. Et même, si vous ne voyez pas l'intérêt de voter, vous pouvez simplement venir et vous tenir devant le bureau de vote, puis faire demi-tour et rentrer chez vous. »

Davankov, un ogre ?

Cette tactique ne suscite pas l'unanimité. Une figure de l'opposition russe en exil, Maxim Katz, s'est jointe à la campagne électorale via une vidéo. Il y exhorte les électeurs à donner leur bulletin à l'un des candidats officiels anti-Poutine, le député du parti Nouveau Peuple, Vladislav Davankov. « Son programme électoral dit non à la guerre, non aux lois répressives. […] Nous devons redevenir un pays normal. C'est ce que nous voulons et c'est pour cela que nous devrions voter pour lui », considère le jeune politicien.

Les soutiens de Navalny s'insurgent. Ils rappellent que Vladislav Davankov a été placé sous sanctions par de nombreux pays dans le monde. « Évitons de dissuader les gens d'aller voter en les appelant stupidement à voter pour un ogre en particulier », a tweeté Georgy Alburov, responsable des enquêtes pour l'équipe de Navalny.

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Beaucoup dans l'opposition restent indécis. Comme Pauline, qui a participé à la campagne de Boris Nadejdine, candidat antiguerre qui n'a finalement pas eu l'autorisation de se présenter. « Je n'ai pas encore décidé si j'irai voter pour Davankov, avoue-t-elle, mais j'irai voter, parce que c'est le dernier droit politique légal que j'ai. Bien que le résultat de cette élection soit connu de tous, il est important de montrer aux autres citoyens qu'ils ne sont pas seuls. »

« Je ne peux pas me résoudre à voter pour un représentant d'un parti hypocrite », admet, de même, Veronika Posterniak, qui est tenaillée par le doute. « Le parti de Davankov fait semblant d'être dans l'opposition, mais prend des décisions tout à fait contraires. À mon avis, il vaut mieux être un ogre qu'un hypocrite. Cependant, beaucoup de gens pensent qu'il est préférable de voter tous pour un seul candidat afin de souligner plus clairement le désaccord avec le système. En somme, je me débats avec ma propre conscience. »

Mascarade électorale

La jeune femme vivant à Rostov-sur-le-Don est certaine, pour l'instant, d'une seule chose : elle ira voter le 17 mars à midi, comme l'a appelé à faire Navalny. Une décision qui fait presque l'unanimité parmi l'opposition russe. Beaucoup espèrent qu'ils seront nombreux à se présenter à cette heure précise aux bureaux de vote.

« Je suis observateur électoral du 15 mars au 17 mars dans le bureau de vote dans le quartier Yasenevo à Moscou, mais il a été convenu que je partirai le 17 mars à midi pour aller voter au bureau de vote 1 490, où Navalny a voté. Je voterai contre tous », explique ainsi un journaliste dans un média d'opposition russe. Comme beaucoup d'activistes politiques, il est convaincu qu'il est essentiel de se déplacer jusqu'aux urnes. « Tout bulletin de vote qui n'est pas pour Poutine sera un vote contre lui et théoriquement, rapprochera la probabilité d'un second tour. Seulement en théorie, bien sûr. »

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D'autres ne souhaitent pas participer à cette mascarade, comme le parti d'opposition Yabloko. « On refuse de jouer à ce jeu », a déclaré Grigory Yavlinsky, le fondateur du parti. Il a exhorté les électeurs à ne pas participer à l'élection présidentielle ou à gâcher le bulletin de vote.

Kirill Goncharov, vice-président de la branche moscovite du parti Yabloko, avoue hésiter entre les deux options : « Cette élection n'a aucune signification électorale, tous les candidats sont recommandés par le Kremlin et représentent essentiellement une seule position : pro-guerre. Le vote n'a de sens que psychothérapeutique, il n'en a aucun sur le plan pratique. »

La Russie ne semble pas avoir évolué en termes de gouvernance de leur pays immense et leurs régions de leur ancien empire tsariste ancestral totalitaire avec ces peuples si différents gouvernés avec main de fer habitués à etre asservis baissant la tête !?

Mais sachant se réunir pour se défendre comme ils l’avaient fait lors de la 2eme guerre mondiale contre le nazisme et après avoir renversé leur dernier tsar et sa famille mais hélas pour les remplacer par des dirigeants soviétiques et ce communisme pur et dur de cette URSS qui aliénait aussi leur libertés mais qui a chuté en 1989 après la guerre froide post guerre mondiale et qui a changé son intitulé en fédération de RUSSIE ou les habitants ont ce que l’on leur donnait déjà habitués au vieux système communiste pour tout sans choisir mais d’état par leur culture mais obligatoire ce que certains russes apprécient voire même ne regrettent pas (tout comme en RDA ou cette ALLEMAGNE DE L’EST) avec la chute de ce mur de BERLIN qui séparait cette capitale Allemande en secteur des alliés de occidentaux de la 2eme guerre mondiale suite à la 2 eme guerre mondiale !?

Avec ses services de renseignements KGB FSB NKVD etc et leurs cultures de l’espionnage et du totalitarisme ou justement POUTINE a prospéré pendant trente ans attendant son heure pour remplacer le dernier président Eltsine malade incapable pour garder en Russie le pouvoir facilement et devenir l’ennemi de cet OCCIDENT qu’il déteste en profitant d’essayer d’éliminer cette UKRAINE (trop Européenne occidentale !?)

Et comme nous sommes mal dirigés par nos dirigeants Européens et bien sûr FRANÇAIS bien avant la (« macronie ») qui croyaient à une paix éternelle « de bisounours » comme si les hommes savaient s’entendre çà ce saurait on en est là avec ce dictateur dangereux que l’on n’est plus capable de stopper voir même l’empêcher de ne plus nuire !?

Pourtant c'est notre histoire contemporaine qui est mal enseignée dans nos écoles car mal orientée politiquement!?

Jdeclef 15/03/2024 14h20

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