mercredi 20 mars 2024

Pourquoi pas çà rappellera des souvenirs aux anciens comme moi et peut être servir à ces jeunes pour échapper à la délinquance ou même à la drogue pour certains avant qu’ils ne tombent plus bas !?


Et si l’on réintroduisait le service militaire obligatoire…

Faut-il rétablir le service national, dans ce contexte de montée des tensions avec la Russie de Poutine ? « Le Point » rouvre le débat.

Par Kévin Badeau

Publié le 20/03/2024 à 06h30

*      Cérémonie du 143e défilé militaire, le 14 juillet 2023, sur les Champs-Élysées, à Paris. © Jacovides/Sipa

AVEC CETTE GUERRE RUSSO POUTINIENNE A NOS PORTES EUROPEENNES IL FAUT MIEUX LA PREPARER QUE LA SUBIR CAR POUR SAUVER LA PAIX IL FAIT LA PREVOIR (plutôt que de palabrer comme fait notre président qui n’y connait rien au métier des armes avec un fou qui ne connait que la force pour reconstruire un empire nostalgique perdu datant d’une autre époque !?)

C’est pourquoi il faut l’empêcher de nuire absolument le temps de bavardages creux est terminé !

Le message est limpide. « Il est clair pour tout le monde qu'un [conflit entre la Russie et l'Otan] marquerait l'ultime étape avant une Troisième Guerre mondiale. Je pense que pratiquement personne ne veut cela », a averti lundi 18 mars Vladimir Poutine, après avoir largement remporté une élection présidentielle russe parodique avec plus de 87 % des voix.

Un retour en Europe

Dans ce climat, une idée commence à faire son chemin. Faut-il rétablir, en France, le service militaire obligatoire ? Cette hypothèse n'est pas à l'ordre du jour politique, mais elle fait débat. L'ex-Premier ministre Édouard Philippe a estimé à l'automne dernier que cette question pourrait « bientôt » se poser, pour « une partie » ou « toute la jeunesse ». Dans Le Point daté du jeudi 14 mars, l'essayiste Nicolas Baverez, spécialiste des questions de défense, plaide pour un « renouveau de l'esprit de défense, par le rétablissement du service militaire pour une durée d'un an, en s'inspirant de la Suède ».

L'Allemagne tentée de rétablir le service militaire obligatoire

En 2017, le pays scandinave avait rétabli son service militaire obligatoire pour répondre à l'évolution de la situation de sécurité, avec le réarmement de la Russie voisine. À la rentrée 2024, près de 100 000 jeunes seront appelés, dont 10 % de manière volontaire. Ailleurs en Europe, le retour du service militaire est lui aussi une réalité. La Lettonie, qui partage une frontière avec la Russie, l'a rétabli en 2023, afin de préparer le pire. Il s'applique aux jeunes âgés de 18 à 27 ans. En Allemagne, le ministre de la Défense Boris Pistorius y est favorable.

Un impératif dissuasif

La France doit-elle elle aussi rétablir la conscription, créée en 1798 mais abandonnée en 1997 par le président de la République Jacques Chirac ? « J'y suis très favorable », répond le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre. « C'est une nécessité si l'on souhaite avoir des forces conventionnelles à la hauteur du défi posé aujourd'hui », justifie l'auteur d'Entrer en stratégie (éditions Robert Laffont, 2019).

Le contexte n'a, en effet, plus rien à voir avec ce qu'il était il y a encore quelques années. Il ressemble, selon Vincent Desportes, à « une guerre froide devenue chaude », avec une Russie « prête à avancer vers l'Ouest », et le risque que les États-Unis se « retirent » sans quitter l'Otan, si jamais Donald Trump est élu président des États-Unis, à l'automne prochain.

La seule façon de montrer à Poutine que nous ne céderons pas, c’est de faire appel au sang des fils et des filles de FranceLe général Vincent Desportes

Pour dissuader Poutine, et donc éviter la guerre, l'une des priorités serait de redonner de la masse à l'armée française. « Nous devons devenir dissuasifs sur ce point – ce que nous ne sommes plus – et, pour cela, nous avons besoin de troupes conventionnelles suffisantes pour que Vladimir Poutine reconsidère sa posture agressive », explique Vincent Desportes.

En théorie, la France serait capable de déployer entre 60 000 et 80 000 soldats combattants à court terme (selon les sources). Assez de quoi répondre à des crises ponctuelles, comme le coup d'État au Mali (2013), mais pas à l'ouverture d'un conflit de haute intensité sur son sol. Avec la conscription, l'armée française pourrait ainsi mobiliser environ 150 000 combattants, selon les estimations du général. « La seule façon de montrer à Poutine que nous ne céderons pas, c'est de faire appel au sang des fils et des filles de France », estime-t-il.

Une mythologie française

Cette position est loin de faire consensus. À la même question, Jean-Dominique Merchet, journaliste à L'Opinion, spécialiste des questions militaires, oppose un non catégorique. « Le retour du service militaire obligatoire est un fantasme qui relève presque de la mythologie française », assure l'auteur de Sommes-nous prêts pour la guerre ?, publié récemment aux éditions Robert Laffont.

Si l'on suit sa logique, la mobilisation à titre obligatoire d'une partie de la jeunesse française n'est pas nécessaire. « Nous ne sommes pas l'Ukraine, qui, elle, est envahie par la Russie, rappelle-t-il. Nous ne nous trouvons pas, non plus, dans la même situation géopolitique que Kiev. Et, surtout, nous sommes membres de l'Otan, une alliance solide, ce qui n'est pas le cas de l'Ukraine. »

La priorité absolue, en termes de défense, ne serait donc pas de gonfler les rangs de l'armée, mais de renforcer nos capacités de production d'armements. « À date, nous avons besoin d'une industrie qui produise beaucoup plus », poursuit Jean-Dominique Merchet. L'objectif à court terme : approvisionner bien davantage l'armée ukrainienne qui, sur le terrain, pâtit d'un manque croissant de munitions face à une armée russe plus équipée.

Dissuasion nucléaire

Un autre argument s'oppose au retour du service national. En cas d'implication directe, « nous avons l'arme nucléaire », rappelle le journaliste et essayiste. De quoi dissuader l'ennemi sans avoir nécessairement besoin de multiplier les contingents d'infanterie… La France posséderait aujourd'hui 290 têtes nucléaires de modeste puissance, déployables grâce à ses avions de chasse Rafale et ses sous-marins.

 Quels sont les atouts et les points faibles de l'armée française ?

Pour autant, le général Desportes estime que la dissuasion nucléaire est indissociable de la conscription. Il préconise de revenir à cette complémentarité, pour se préparer au pire des scénarios. « L'hypothétique combat conventionnel que la France serait amenée à conduire permettrait d'abord de caractériser la supposée agression russe. En cas de pertes humaines conséquentes, ensuite et seulement ensuite, cela lui donnerait le "droit moral" d'ouvrir le feu nucléaire. Il y a un palier à franchir ! » explique-t-il. Or avec un nombre limité de combattants mobilisables, comme c'est le cas aujourd'hui, la France se retrouverait dans une situation de « tout au tout ».

Et la réserve militaire ?

Du son côté, le gouvernement semble privilégier la voie de l'armée de réserve pour gonfler ses rangs en cas de besoin. Les réservistes sont des soldats d'appoint, issus de la population civile, venant renforcer les armées de manière ponctuelle, mais participant « pleinement » aux missions qui peuvent leur être confiées.

Lors d'une cérémonie en juillet 2023, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a déclaré vouloir que la France compte une Garde nationale de 100 000 membres de la réserve opérationnelle d'ici à 2035, contre environ 40 000 aujourd'hui. Jean-Dominique Merchet appuie ce projet. « Nous avons besoin de militaires à temps partiel. Ce serait l'occasion de créer une fluidité de passage entre les militaires et la société civile, qui n'existe pas aujourd'hui et que le service militaire obligatoire ne permettrait pas d'atteindre. » Questionné, le général Desportes rejette l'hypothèse : « Pas possible de convoquer des réservistes de but en blanc. »

Réserve, conscription ou enrôlement général, 70 % des Français se disaient prêts à se battre pour défendre leur pays en cas de conflit, selon une étude EVS de 2017. Un chiffre dans la moyenne haute européenne. Comme le souligne Antoine Bristielle, directeur de l'Observatoire de l'opinion de la Fondation Jean-Jaurès, dans une note publiée en 2022, « ce type de données, récoltées dans les "temps creux" de l'actualité internationale, là où le risque de guerre n'est pas présent, manque un point essentiel : lorsque les conséquences d'un conflit se matérialisent, l'attitude des Français change drastiquement ». Que répondraient-ils aujourd'hui ?

Cela aiderait surement pour ces bandes de jeunes désœuvrés que l’on voit dans les citées de maintenant de presque toutes nos grandes villes ou moyennes voir même petites pour peut-être les occuper ou les éduquer en luttant peut être contre la petite délinquance rampante comme on l’appelle dans notre justice laxiste qui devient grande mais pas assez réprimée par un code pénal inefficace !?

Moi bien sur j’ai fait ce service militaire dans la MARINE mais j’ai été envoyé en ALGERIE à MERS EL KEBIR base navale près d’ORAN ou j’ai été affecté dans un service spécial donc plus de chance que les soldats de l’armée de terre qui ont été sur le terrain dans les djebels d’ailleurs j’ai un de mes voisins habitant dans la rue de ma commune en face de chez mes parents un voisin qui y a perdu la vie dans cette guerre inutile pour les Français et les Algériens aussi qui par les voix de leurs dirigeants nous détestent et reprochent toujours  à nos dirigeants de l’avoir fait ?!

Et où l’on voit dernièrement notre président bienpensant donneur de leçons qui bien sur trop jeune n’a pas connu cette guerre à cette époque accueillir à bras ouvert après cette indépendance ancienne de 1962 le énième président algérien TEBBOUNE toujours dans le même état d’esprit que ses prédécesseurs, mais ce type de rencontre inutile qui nous fait perdre notre temps plait semble-t-il à notre petit monarque sans couronne qui nous gouverne mal et ne nous protègent pas assez !?

Jdeclef 20/03/2024 14h09

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