Publié le
08/03/2024 à 06h00, mis à jour le 08/03/2024 à 09h37
Depuis
le retour des talibans, en 2021, le recul de l'éducation des femmes est
particulièrement spectaculaire en Afghanistan. © Ebrahim
Noroozi/AP/SIPA / SIPA / Ebrahim Noroozi/AP/SIPA
IL SERAIT
PLUS QUE TEMPS DE BALAYER DEVANT NOS PORTES CHEZ NOUS POUR DONNER L’EXEMPLE PLUTOT
QUE DE PARLER POUR NE RIEN DIRE OU NE RIEN FAIRE D’UTILE ?!
D epuis un siècle, la condition féminine a connu des
avancées déterminantes qui permettent aux femmes de France de mener
aujourd'hui des vies bien différentes de celles de leurs aînées.
S'il demeure tant à accomplir encore, nous pouvons être légitimement fiers
de tout ce qui a déjà été accompli.
Sur
ce long chemin de la libération des femmes, notre famille politique a toujours
assumé sa part de responsabilité et de progrès. N'oublions pas, tout
d'abord, que c'est le Général de Gaulle qui, brisant les réticences accumulées
sous la Troisième République, permit aux femmes d'obtenir le droit de
vote, en 1944.
N'oublions pas la loi Veil
autorisant l'IVG , si courageusement portée par Simone Veil,
sous l'autorité du président Giscard d'Estaing et du Premier ministre
Jacques Chirac.
N'oublions pas non plus la
loi Neuwirth , la loi de 2010, instaurant l'ordonnance de protection
pour les victimes de violences conjugales, ou la loi Coppé-Zimmerman,
fixant des quotas de femmes au sein des conseils d'administration, rendue
possible par la révision constitutionnelle de 2008.
Et n'oublions pas que c'est
encore la droite qui, en 1965, sous le gouvernement Pompidou, a permis aux
femmes de jouir de la liberté de leur travail et des fruits de celui-ci.
La cause des femmes, un
combat qui exige l'unanimité
La cause des femmes est de
ces combats qui exigent l'unanimité et les avancées obtenues par la droite
en sont l'exemple. Elles ont souvent été acquises dans un esprit transpartisan
qui souligne l'importance de la cause défendue.
Ce combat doit être
poursuivi sans relâche, en France, en Europe et dans le monde.
Il
se poursuit face aux inégalités salariales, afin que le travail soit
rémunéré à sa juste et seule valeur, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une
femme. En 2023, l'écart salarial était encore de 22,3 % en moyenne en
France : ce chiffre doit reculer.
Il se poursuit face aux
violences conjugales, où nous devons tout mettre en œuvre pour
accueillir la parole des victimes et les protéger. Il se poursuit face à
toutes les violences sexuelles contre lesquelles nous devons redoubler de
fermeté.
L'islamisme, une menace
pour les droits des femmes
Mais il doit aussi se
poursuivre face à la principale menace qui pèse aujourd'hui sur les droits
des femmes : l'islamisme.
Cette menace n'est pas un
fantasme théorique. Elle se déploie aujourd'hui dans nos pays
comme elle s'est déployée, hier, dans les pays musulmans, où elle a
provoqué un désastre sans précédent pour les droits des femmes.
La Turquie d'Atatürk n'était
pas la Turquie d'Erdogan. L'Afghanistan du roi Mohammed Zaher Shah n'était
pas l'Afghanistan des talibans. La Tunisie de Bourguiba n'était pas la Tunisie
de Kaïs Saied. L'Iran du Shah n'était pas l'Iran des mollahs.
Marche
du 8 mars : « Le camp des féministes universalistes l'a
emporté »
En 1934, dix ans avant la
France, les femmes turques obtenaient le droit de vote et, dans les années
1980, vingt ans avant la France, la Tunisie interdisait le port du voile à
l'école ou à l'université, avant d'étendre cette interdiction aux agents de l'administration.
Parallèlement, dans l'Iran du dernier shah ou dans l'Afghanistan du
dernier roi, les femmes étaient libres de se dévoiler, à l'exemple de
leurs souveraines, l'impératrice Farah ou la reine Humaira, et l'accès des
jeunes filles à l'éducation était profondément libéralisé.
La condition féminine
musulmane a ainsi connu d'incontestables décennies de progrès. Certes, limités
souvent à une élite, comme bien souvent à l'aube de grands progrès, mais
néanmoins réels et culturellement significatifs. Le retour d'un islam
intolérant et totalitaire a brisé cette dynamique.
Symbole suprême de ce recul
obscurantiste, l'éducation des jeunes filles a
dramatiquement reculé dans les pays soumis au règne des islamistes. Depuis
le retour des talibans, en 2021, ce recul est particulièrement
spectaculaire en Afghanistan.
Le port du voile et la
répression de celles qui s'en émancipent s'intensifient également,
tout particulièrement en Iran, où, le 20 septembre dernier, une
nouvelle loi est venue renforcer l'appareil répressif, deux ans après la
mort de Mahsa Amini, tuée par la police des mœurs pour ne pas avoir porté
le hidjab.
Crimes
sexuels du 7 octobre : non à l'oubli, non à l'impunité
Nous le disons avec
force : l'islamisme est aujourd'hui la
principale menace qui pèse sur l'émancipation féminine.
Nous ne cesserons pas le
combat que nous avons toujours mené, pour la liberté des femmes. Nous le
devons au regard des valeurs qui sont les nôtres, et qui ont permis plusieurs
décennies de progrès de la condition féminine.
En cette Journée
internationale des droits des femmes, nous formons le vœu qu'une
unanimité de diagnostic et d'objectif puisse nous permettre de mener tous
les combats nécessaires à poursuivre le grand mouvement de liberté qui a
débuté il y a plusieurs décennies.
Sur ce chemin, nous
n'abandonnerons aucune femme.
*CIOTTI Éric, président des
Républicains, député de la 1ère circonscription des Alpes Maritimes
IMART Céline, agriculture et
deuxième sur la liste menée par François-Xavier Bellamy aux élections
européennes
GENEVARD Annie, députée de
la 5e circonscription du Doubs et secrétaire générale des Républicains
AESCHLIMANN Marie-Do,
sénatrice des Hauts-de-Seine
ANTHOINE Emmanuelle, députée
de la 4e circonscription de la Drôme
BAZIN-MALGRAS Valérie,
députée de la 2e circonscription de l'Aube
BELRHITI Catherine,
sénatrice de la Moselle
BESSE Véronique, députée de
la 4e circonscription de la Vendée
BONNET Sylvie, députée de la
4e circonscription de la Loire
BORCHIO-FONTIMP Alexandra,
sénatrice des Alpes-Maritimes
BOYER Valérie, sénatrice des
Bouches-du-Rhône
CHAIN-LARCHÉ Anne, sénatrice
de la Seine-et-Marne
CORNELOUP Josiane, députée
de la 2e circonscription de Saône-et-Loire
DALLOZ Marie-Christine,
députée de la 2e circonscription du Jura
D'INTORNI Christelle,
députée de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
DUMAS Catherine, sénatrice
de Paris
DUMONT Françoise, sénatrice
du Var
EUSTACHE-BRINIO Jacqueline,
sénatrice du Val-d'Oise
GOY-CHAVENT Sylvie,
sénatrice de l'Ain
JOSENDE Lauriane, sénatrice
des Pyrénées-Orientales
JOSEPH Else, sénatrice des
Ardennes
JOURDA Muriel, sénatrice du
Morbihan
LACROUTE Valérie, maire de
Nemours (Seine-et-Marne) et membre de l'équipe dirigeante des
Républicains
LE CALENNEC Isabelle, maire
de Vitré et présidente du comité des maires des Républicains
LOUWAGIE Véronique, députée
de la 2e circonscription de l'Orne
MARTIN Alexandra, députée de
la 8e circonscription des Alpes-Maritimes
MICOULEAU Brigitte,
sénatrice de la Haute-Garonne
MIGNON Emmanuelle,
vice-présidente des Républicains
MORANO Nadine, députée
européenne
NOËL Sylviane, sénatrice de
la Haute-Savoie
PÉRIGAULT Isabelle, députée
de la 4e circonscription de Seine-et-Marne
PLUCHET Kristina, sénatrice
de l'Eure
PORTELLI Florence, maire de
Taverny et vice-présidente des Républicains
SAILLIET Laurence, députée
européenne
SANDER Anne, députée
européenne
TABAROT
Michèle, députée de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes
Quant est-ce que l’on va
avoir le courage de vraiment dénoncer ce patriarcat qui avilie les femmes de la
part nos dirigeants politiques de tous bords grands donneurs de leçons d’une
hypocrisie remarquable ?!
Car dans certaines
communautés même chez nous dans notre pays de bienpensant certains les considère
comme des êtres humains de second ordre au service des hommes avec cette religion
moyenâgeuse d’extrémisme digne de « l’âge des ténèbres » pire que
certaines dictatures par cet islam rigoriste intolérant qui a montré depuis des
millénaires son coté de barbarie sans nom à plusieurs périodes même récentes de
notre histoire humaine comme ces attentats islamistes terroristes au nom de
celle-ci pour essayer de prendre le pouvoir dans nos sociétés démocratiques
encore libres mais cela ne s’améliore pas (le drame de cette bande de GAZA en a
été le triste exemple de trop et pas terminé d’ailleurs et dirigé
indirectement sur notre monde religieux judéo-chrétien !?)
Car en fait « cette
journée des femmes » n’est qu’une hypocrisie sémantique pour essayer de
donner bonne conscience à nos dirigeants de tous bords depuis toujours mais qui
ne font rien pour en limiter les nuisances avec un fond d’immigration que l’on
importe depuis + de 60 ans en France lié à la fin de la colonisation de notre
empire africain et la fin du Maghreb indépendant avec la guerre d’ALGERIE
inutile d’ailleurs !?
Bien sur que l’on a le droit
en France libre de croire à ce que l’on veut (ou à rien) avec notre laïcité (en
parole mais inefficace) car je suis un Viel homme en fin de vie donc ayant
connu toutes les évolutions de notre Veme république gaullienne, que je dis
souvent mal gouverné et mal protégé et ce n’est pas 2027 si j’y arrive qui changera
cela car j’ai honte car j’aime mon pays la France dans un monde instable !?
Mais une religion quel qu’elle
soit ne doit pas prendre le pas sur une autre ?!
IL FAUT EN PARLER SANS FAIRE
L’AUTRUCHE SVP POUR LA PAIX DANS UN MONDE DEJA MALADE !?
JDeclef 08/03/2024 10h45
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