L’ombre de la Russie
plane sur le sommet du nucléaire (Hélas logique avec un dictateur Russe possédant
une force de frappe massive de missiles nucléaires et anti occidentaux ou anti
USA Otanien dont il veut la perte !?)
Alors qu’une
cinquantaine de pays participent, à Bruxelles, à un sommet pour relancer
l’atome, la dépendance énergétique de l’Occident à la Russie obsède les
participants.
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Publié
le 21/03/2024 à 07h11, mis à jour le 21/03/2024 à 08h07
L'îlot
de turbines de la centrale nucléaire de Zaporozhye à Energodar, dans la région
de Zaporizhia en Ukraine, occupée par la Russie, le 2 mars 2024. © Tass / Tass/ABACA
IL SERAIT TEMPS A CES PAYS ENCORE LIBRES ET
DEMOCRATIQUES DE REAGIR AUTREMENT QU’EN PALABRANT COMME LE FONT NOS DIRIGEANTS
DONNEURS DE LECONS POUR NE RIEN DIRE D’UTILE POUR NOUS PROTEGER DE CE FOU
DESEQUILIBRE MALEFIQUE QUI PEUT DERAPER A TOUT INSTANT ET NOUS MENER A DES
CATSTROPHES RECIPROQUES IRREMEDIABLES POUR l’HUMANITE ENTIERE !?
La plupart s'y étaient engagés à la COP28,
à Dubai, sous l'impulsion de la France, et avec la bénédiction de l'Agence
internationale de l'énergie (AIE) : tripler les capacités nucléaires
installées sur la planète d'ici à 2050 est l'une des clés pour
atteindre nos objectifs climatiques – le Giec, dans tous ses scénarios, jugeant
le développement de l'atome incontournable pour sortir des fossiles. À
Bruxelles, ce jeudi, une cinquantaine de nations vont donc explorer
ensemble les voies pour y parvenir, au nom du climat… Mais au nom, surtout, de
la souveraineté énergétique.
Dépendance aux fossiles russes
En l'occurrence, d'un autre – dépendance qui n'a pas disparu avec
l'instauration de sanctions contre la Russie. Annoncé en grande pompe par la
Commission européenne en décembre 2022, l'embargo imposé sur l'importation
de pétrole russe n'a pas effacé les dépendances. Le pétrole, orienté vers les
raffineries indiennes ou turques, a légalement continué à irriguer l'Europe via
ces pays, documente l'ONG Global Witness,
qui estime les importations de pétrole russe en Europe à 35 millions de
barils en 2023.
Nucléaire :
une alliance entre Framatome et le russe Rosatom fait des étincelles
Même contournement pour le gaz naturel liquéfié (GNL), vers
lequel l'Europe s'est largement tournée, acheté en partie à… Moscou
et dont elle ne peut se passer. Comme certains pays ne peuvent pas se
passer du gaz russe : en décembre, 98 % du gaz importé par l'Autriche
provenait de Russie. « Le nucléaire peut nous permettre de contrer ces
dépendances », estime l'Élysée alors que la France a choisi de
relancer massivement l'atome, et qu'Emmanuel Macron est attendu à Bruxelles ce
jeudi.
Le nucléaire, une garantie de souveraineté ? Il peut l'être en théorie,
et à une condition : que les pays occidentaux acceptent d'en payer le
prix afin de reprendre à Moscou les savoirs abandonnés pendant le long
hiver nucléaire qui a frappé l'Occident depuis le début des années 2000.
46 % des capacités mondiales d'enrichissement
Souvent pointée par l'opinion, la supposée « dépendance » à
l'uranium russe est un mythe : la Russie est un acteur marginal du secteur
de l'extraction de ce minerai, pesant moins de 6 % de la production
mondiale. Si les États-Unis ont relancé l'exploitation sur leur
sol de trois nouvelles mines d'uranium, l'Espagne, assise sur un important
gisement dans la région de Salamanque, s'y refuse.
Mais il existe d'autres dépendances. L'uranium naturel, qui ne comporte que
0,7 % d'isotope fissile, doit être « enrichi » avant d'être
brûlé dans un réacteur. C'est à cette étape que la Russie s'est rendue
incontournable. La France, qui fait encore enrichir (en vertu de contrats de
long terme passés avant la guerre) en Russie entre 5 et 15 % de son
uranium, pourrait totalement s'en passer : elle a les capacités
suffisantes de l'enrichir sur son sol. Ce n'est pas le cas de la plupart des
pays d'Europe ni, surtout, des États-Unis…
EXCLUSIF.
EDF fait enrichir en Russie 15 % de son uraniumUne fois
extrait, l'uranium naturel doit subir plusieurs transformations avant d'être
brûlé dans un réacteur. Il doit être raffiné (pour être débarrassé de ses
impuretés), puis converti en hexafluorure d'uranium (UF6), qui a la propriété
de devenir gazeux à 56 °C. Cela facilite l'étape ultérieure
d'enrichissement, particulièrement lourde et complexe, dans une énorme
centrifugeuse. Peu de pays possèdent ces capacités : Orano, en France,
possède 24 % des capacités mondiales de conversion d'uranium, selon Euratom. La Russie
(20 %) et le Canada (20 %) proposent aussi ce service. La Chine
(24 %) réserve ses capacités à son usage domestique. Enfin, les États-Unis
disposent de 11 % des capacités mondiales. En clair, si l'Europe, en
augmentant un peu ses propres capacités, pouvait se passer de la Russie pour
convertir son uranium, ce serait plus compliqué pour les États-Unis, qui
disposent tout de même d'un parc de 93 réacteurs…
Les capacités d'enrichissement d'uranium sont encore plus concentrées.
En dehors de la Chine, seuls trois groupes dans le monde possèdent des
capacités d'enrichissement : Rosatom (46 % des capacités mondiales),
le consortium Urenco (regroupant Grande-Bretagne, Allemagne et Pays-Bas :
30 %) et enfin Orano (12 % des capacités mondiales). Urenco
dispose d'un site aux États-Unis, mais aux capacités très inférieures aux
besoins américains. La Corée et le Japon n'ont strictement rien. En
clair : la France est, avec la Russie, le seul pays en capacité d'être
indépendant. Et Rosatom reste incontournable… Aujourd'hui, 24 % de
l'uranium brûlé dans les réacteurs américains est enrichi en Russie.
Réarmement nucléaire
La nécessité d'augmenter les capacités propres de l'Occident sera au cœur
des discussions à Bruxelles. Orano a déjà annoncé un investissement de
1,7 milliard d'euros pour augmenter les capacités d'enrichissement de
son usine Georges-Besse II. « La moitié de l'investissement était déjà
contractualisée au moment où nous l'avons annoncé », confie un cadre
d'Orano. Le consortium Urenco prévoit également d'augmenter ses
capacités en Europe. Mais les États-Unis, aujourd'hui, n'ont rien décidé…
« Souvenons-nous qu'il n'y a pas si longtemps travailler avec la
Russie était normal. De nombreux pays ont mis leur avenir énergétique dans ses
mains, car ça leur semblait alors économiquement pertinent. La guerre a changé
la donne. »
Nucléaire :
à La Hague, le gouvernement fait sa première annonce concrète
Selon nos informations, des études ont été lancées, à la demande d'EDF, pour
une nouvelle usine de conversion et de retraitement du combustible, que
pourraient héberger la France ou l'Angleterre. Et, si la France a été la
première à confirmer, à La Hague, la prolongation jusqu'à « au moins
2100 » de ses installations de retraitement du combustible, d'autres
initiatives sont attendues des pays nucléarisés…
Si aucune annonce formelle n'est attendue à Bruxelles, selon l'Élysée, la
rencontre devrait donner lieu, en coulisse, à des discussions intenses. En
termes de stratégie, de projets… comme de financement. « Certaines
institutions de crédit internationales ont des dispositions statutaires qui
excluent encore explicitement le nucléaire. C'est complètement obsolète »,
estimait, en décembre, le directeur général de l'Agence internationale de
l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. « Force est de constater qu'au
sein de la Banque mondiale, de la Banque européenne d'investissement ou de la
Banque asiatique de développement le mandat donné par les gouverneurs sur
le nucléaire est fragile, voire inexistant », s'agace une source à
l'Élysée. « Ils ont une hésitation à la fois politique et liée au
manque de coopération avec l'AIEA sur les principes de sécurité qui doivent
encadrer les investissements. »
Un processus de discussion avec les
principales banques mondiales devrait être lancé à Bruxelles pour
débloquer les financements, qui vont se chiffrer en dizaines, voire en
centaines de milliards. « Certains acteurs craignent encore d'investir à
perte si la situation devait se normaliser avec la Russie. Ils
hésitent », confie un industriel du secteur. La souveraineté, devrait leur
rappeler à Bruxelles Emmanuel Macron (dont le pays a dépensé 72 milliards
d'euros en boucliers tarifaires pendant la crise énergétique), a
toujours un prix.
Nous sommes revenus presque psychologiquement au Moyen Age avec nos
dirigeants politiciens et autres qui sont comme « ces crieurs de la nuit »
dans les rues de paris ou leur existence était importante au Moyen Âge (consistant à annoncer des ordonnances
royales ou des bans urbains,) cette fonction n’est
pas totalement perdue « Il est onze heures, bonnes gens : Dormez, le
guet veille ! »
Le guet qui faisait la ronde de nuit dans les rues de Paris était en
fait une milice bourgeoise censée sécuriser les voies de la capitale fort peu
sûres au Moyen Âge
Mais avec notre président pauvre petit roi sans couronne qui dit presque
la même chose similaire à : « dormez brave gens je veille sur vous et
vous protègent » ayez confiance ?!
Car notre « guet » ou polices diverses de notre état régalien
si mal gouverné est dépassé d’ailleurs l’insécurité quotidienne augmente !?
Car bien sur la délinquance et la voyoucratie se porte bien dans notre
pays il n’y a que chaque jour ouvrir la rubrique de faits divers dans nos journaux
ou médias journaliers voire nos réseaux sociaux poubelles habituelles !?
Car le nucléaire civil ou militaire ça coute très cher et les pays
concernés la possédant par ces énergies ne se sont pas mobilisés rapidement pour
évoluer donc la Russie poutinienne totalitaire en a forcément profité car hyper
puissance opposée aux USA similaires car en plus au sujet des guerres qui n’ont
jamais vraiment jamais cesser dans notre monde instable avec nos dirigeants européens
naïfs grands donneurs de leçons comme le nôtre que personne n’écoute ne croyaient
pas à de nouvelles guerres de hautes intensités ou mondiales voire nucleaire !?
Hélas ceux qui nous gouvernent continue à bavarder sans agir "pauvres de
nous Français occidentaux et Européens" !?
COMME DIT LA CHANSON "FAUT RIGOLER FAUT RIGOLER AVANT QUE LE CIEL NOUS TOMBENT SUR LA TETE" ?!
Jdeclef 21/03/2024 13h21
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