Le
président russe Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, en Russie, en
novembre 2023. © Gavriil Grigorov/Sputnik/Sipa
Poutine est aussi
maléfique que « Hitler » C’est la vérité mais ce n’est pas tout de le
dire il faut Messieurs les bavards nos dirigeants AGIR !?
INTERVIEW.
L’historien Sergueï Medvedev estime que le chef du Kremlin fait peser une
menace existentielle sur le monde libre.
Publié le
14/03/2024 à 06h30
FAIRE
COMPRENDRE CA AUX FRANÇAIS LAMBDA C’EST PLUS DIFFICILLE QUE D’ELIMINER CE DICTATEUR
RUSSE HYPER DANGEREUX ET SI NOS AUTORITE E.U. ATTENDENT ENCORE IL SERA TROP
TARD ?!
QUELLE
HONTE ET RISQUES A NOS PORTES DE CETTE EUROPE OCCIDENTALE (QUE L’ON POUVAIT
STOPPER ?)
Dans un ouvrage intitulé Une guerre
made in Russia (éditions Buchet-Chastel), l'historien russe Sergueï
Medvedev, professeur à l'université Charles de Prague, montre comment Poutine s'inscrit dans
une longue tradition russe où l'État et le culte militaire annihilent
l'individu.
Sergueï Medvedev : Il est difficile de parler d'une
société russe. Il s'agit davantage d'une population assujettie à l'État. C'est
le cas depuis des siècles. Le servage a été aboli en Russie en 1861, à peu près au
même moment qu'aux États-Unis, mais cela ne s'est jamais vraiment traduit dans
les faits. Prenez les travailleurs puis les employés des kolkhozes, les
salariés des compagnies publiques, tous dépendent d'une manière ou d'une autre de
l'État. Il en est de même de l'élite.
À la différence de la noblesse européenne, les titres étaient attribués par
l'autorité publique en contrepartie de services rendus. S'ajoute à cela le fait
que cette élite était essentiellement militaire. La Russie a toujours été un
pays en guerre. Les propriétaires terriens ont toujours eu pour mission de
fournir des troupes fraîches à l'État. Tous ces éléments ont façonné un état
d'esprit qui se caractérise par le fatalisme, le culte de la guerre et du
destin.
En Russie, on ne retrouve pas ce sens de l'indépendance et de la
dignité individuelle comme ailleurs. Les gens voient le monde à travers
l'optique de l'État. C'est l'une des raisons pour lesquelles les actions de
protestation peinent à exister. Si l'État prétend qu'il a besoin de mener une
guerre, la population aura du mal à soutenir le contraire.
Vladimir Poutine, l'impuissant
nucléairePourtant, lors des funérailles de l'opposant Alexeï Navalny, une
foule importante s'est déplacée. N'est-ce pas une forme de protestation ?
Il faut avoir un énorme respect pour ces gens qui ont défié les autorités,
car les arrestations reprennent depuis ces événements. À travers Navalny, ils
nourrissaient l'espoir d'un avenir meilleur. Mais nous parlons d'une petite
minorité, de quelques dizaines de milliers de personnes dans un pays qui compte
140 millions d'habitants. 95 % de la population continue de
penser que Navalny ne compte pas et qu'il est mort de mort naturelle. Imaginons
un instant que la Russie organise des élections libres : même dans une
telle hypothèse, Poutine récolterait quatre ou cinq fois plus de votes que
Navalny.
Anne
Nivat : « Poutine n'a que faire d'être haï » Poutine
reproduit-il donc ce que le pays a toujours connu ?
Bien sûr, Poutine s'est construit sur la guerre. Avant même de devenir
président, lorsque Boris Eltsine l'a nommé Premier ministre, il a déclenché le
conflit tchétchène. Les attentats de 1999 contre des immeubles
d'habitation, dont beaucoup d'observateurs pensent qu'ils ont été organisés par
les services de renseignements russes, lui ont permis d'asseoir sa légitimité.
Il y a eu ensuite la guerre en Géorgie, l'annexion de la Crimée, la guerre
en Syrie, puis la guerre en Ukraine. Poutine se maintient au pouvoir depuis
vingt-cinq ans grâce à la guerre. Il a militarisé l'école et la culture
russe. Il a ramené le militarisme au cœur de l'histoire du pays en s'appuyant
sur l'idée d'un conflit durable contre l'Ouest.
Retour
sur 70 ans de chantage sur la menace nucléaire russeVous évoquez le
fait qu'il rêve d'un pays de 500 millions d'habitants. Quelle en est la
signification ?
C'est son obsession. Il en parle régulièrement. Pour lui, la population,
c'est comme le pétrole : une ressource naturelle. On le voit concrètement
aujourd'hui lorsqu'il envoie cette multitude d'hommes dans les tranchées. Son
mode de pensée est assez proche des politiciens du XVIe ou XVIIe siècle,
lorsqu'il s'agissait de récupérer plus de territoires, plus de forêts, plus
d'eau, plus d'hommes. Il ne s'agit pas d'améliorer la qualité de la vie,
d'investir dans les technologies ou d'augmenter l'espérance de vie. Non, il
veut juste un nombre et il s'accroche à ce rêve démographique stupide. D'où son combat contre les LGBT et
son exigence de voir les femmes mettre au monde davantage d'enfants.
Propos
du pape sur l'Ukraine : François a-t-il commis une bourde
diplomatique ? Vous dressez un parallèle entre la terreur stalinienne
de 1937 et ce qui se passe aujourd'hui. Pourquoi ?
La terreur de Staline en 1937 n'avait aucun fondement rationnel.
C'était une terreur cosmique : la terreur pour la terreur. Poutine recourt
au même procédé. L'arrestation et la condamnation peuvent frapper
n'importe qui. Pour lui, c'est un moyen de discipliner la population et de
prolonger indéfiniment son règne.
Ukraine :
Macron se pose en chef de guerre « hybride » L'invasion décidée
par Poutine dépasse-t-elle le simple cadre de l'Ukraine ?
Oui, il est très important que les opinions occidentales en prennent
conscience. Cette guerre en Ukraine est le prolongement de la Seconde Guerre
mondiale. C'est-à-dire que Poutine est aujourd'hui aussi maléfique que Hitler.
Au milieu du XXe siècle, les démocraties devaient combattre
deux dictatures, celle de Hitler et celle de Staline. L'alliance de Staline
avec l'Ouest pour vaincre l'Allemagne était d'abord opportuniste. En réalité,
Staline demeurait celui qui envahissait les territoires voisins, exterminait
des communautés entières, massacrait son propre peuple.
Hitler a disparu, mais Staline, le mal
du bolchevisme, le mal des tchékistes, a survécu. Aujourd'hui, Poutine en
est l'héritier. Et ce mal qui menace le monde libre n'a pas été vaincu. Il
dispose même de l'arme nucléaire et du soutien d'autres pays. Il ne s'agit donc
pas de défendre uniquement l'Ukraine, mais de s'assurer que le poutinisme soit
chassé une bonne fois pour toutes et ne fasse plus peser une menace
existentielle sur notre civilisation.
Mais quand on voit les Allemands avec leur dictateur qui ont terrorisé l’Europe
occidentale « HITLER » ce fou criminel dangereux qui en ont souffert
aussi et après leur défaites on a du mal à comprendre leur Chancelier actuel
O.SCHOLZ qui veut encore faire cavalier seul sur les cendres d’un pseudo accord
franco-allemand « Gaulliste »devenu
caduque ou bidon depuis Mme MERKEL native d’Allemagne de l’est ex RDA soviétique
qui discutait en russe bien sur avec Poutine et qui décidait de tout et nos
dirigeants actuels et passés qui disaient amen ( car eux ne croyaient pas à de
nouvelles guerres mondiales hypothétiques qui prennent formes maintenant !?)
Pour le reste à cause de cet occident qui n’a pas été capable dans ces
pays de cette Union EUROPENNE mal unie épaulé par les USA Otanien qui
maintenant les lâche car argumentant qu’ils ont assez aidé financièrement et en
matériel militaire cette UKRAINE de plus en campagne électorale avec un TRUMP
en passe d’être réélu n’ont pas été capable de stopper voir éliminer ce dictateur
hyper dangereux parce que tergiversant en bavardant comme notre président
procrastinateur pathologique qui va nous faire ce soir un discours creux
alambiqué qui ne nous protègera pas car lui aussi a parlé à POUTINE pour ne
rien dire d’utile qui lui ne l’a même pas écouté et maintenant l’insulte !?
Tout cela étant la triste vérité que les Français et Européens peuvent
voir et entendre car étant mal gouvernés et mal protégés la couverture médiatique
libre étant diffusée dans nos pays libres et démocratiques qui vivent encore en
liberté avec leurs petits avantages personnels « du chacun pour soi égoïste » borné inconcient du danger à nos portes?!
Jdeclef 14/03/2024 11h24
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