Pourquoi la France doit-elle en finir avec l’irréaliste « couple franco-allemand » ?! Oui bien sûr !
LA CHRONIQUE
DE GÉRARD ARAUD. Nous devons établir avec Berlin des relations interétatiques
« classiques », faites de coopération mais aussi de compétition.
C’EST HELAS
EVIDENT MAIS CELA NE DATE PAS D’AUJOURDHUI IL EST PLUS QUE TEMPS « DE
SORTIR LE NEZ DE NOTRE CUL COMME CES CHIENS QUI COURENT APRES LEURS QUEUES » ?!
La question des relations avec
l'Allemagne a été au cœur des préoccupations de la diplomatie française depuis
1871. Il s'agissait, après Sedan, de garantir l'indépendance de notre pays face
à un voisin plus puissant. Poser la question de nos relations
avec l'Allemagne, dans ces termes, apparaît aujourd'hui provocateur tant
s'est enraciné, sur les deux rives du Rhin, l'impératif de surmonter le passé
et de parvenir à une réconciliation entre anciens ennemis. L'image du général
de Gaulle et d'Adenauer dans la cathédrale de Reims ou de Mitterrand et de Kohl
à Verdun symbolise cette volonté d'exorciser le souvenir de trois guerres
en soixante-dix ans.
Ce n'était pas seulement une amitié qu'il fallait nouer mais des intérêts
communs qu'on espérait ainsi promouvoir. L'Allemagne y voyait un moyen
d'accélérer sa réintégration dans la famille des nations occidentales et la France de desserrer l'emprise des
Américains sur notre continent. À défaut d'être la seconde, cette entente joua
un rôle central dans le développement de l'entreprise européenne. On parlait du
« moteur franco-allemand » de l'UE.
Après la lune de miel franco-allemande, une triste indifférence
La création de l'euro en fut une des manifestations les plus spectaculaires.
Cela étant, c'est du passé. Les souvenirs des guerres ne sont plus que de
l'histoire lointaine pour les jeunes générations. L'Allemagne réunifiée, forte
de son économie, n'a plus besoin de la France pour peser. D'une certaine
manière, la réconciliation a été un tel succès que les deux peuples se
regardent désormais avec indifférence.
Gérard Araud – Le monde a
changé : réinventons l'Europe
Nous voilà donc renvoyés avec l'Allemagne à l'état naturel des relations
interétatiques qui sont compétitives. Il n'y a là aucune inquiétude à nourrir
d'autant que le cadre de l'Union européenne offre les procédures pour régler
pacifiquement les contentieux et les désaccords mais aussi pour promouvoir les
coopérations.
Encore faut-il que les Français se
débarrassent du pathos du « couple franco-allemand » dont
l'irréalisme ridicule nous paralyse et nous éloigne de nos autres partenaires
européens. Quand nos intérêts coïncident avec ceux de nos voisins d'outre-Rhin,
coopérons ; si ce n'est pas le cas, n'en faisons pas un drame et cherchons
ailleurs les alliés dont nous avons besoin pour faire valoir nos vues à
Bruxelles. Notre succès ne dépendra pas de sentiments qui ne sont plus partagés
s'ils ne l'ont jamais été mais des rapports de force que nous établirons.
Il est temps de mettre nos affaires en ordre pour séduire à nouveau
Un bon exemple en fut la défense de
l'énergie nucléaire. L'Allemagne n'avait pas hésité un instant à porter
atteinte à nos intérêts essentiels en s'opposant avec acharnement à la
reconnaissance de celle-ci dans la stratégie bas carbone de l'UE. Notre fermeté
et la constitution d'une coalition de pays à nos côtés nous ont permis de la
faire reculer. Ce comportement inamical à notre égard devrait nous décomplexer
sur d'éventuels désaccords entre deux pays qui sont essentiellement des
partenaires et des alliés, mais aussi, à l'occasion, des concurrents.
Le départ du Royaume-Uni a transformé le triangle des trois principales
puissances au sein de l'UE en un tête-à-tête franco-allemand. Nous voilà seuls
face à Berlin. Or, les rapports de force qui définissent les relations
internationales même dans leurs manifestations les plus pacifiques ne nous sont
pas favorables.
Ce n'est pas du fait d'éventuelles ambitions de l'Allemagne mais de la
mauvaise gestion de notre économie qui nous place dans une situation
d'infériorité : les déficits de notre budget et de
notre balance commerciale ne nous permettent guère d'équilibrer la
puissance de notre voisin. De manière presque mécanique, notre influence au
sein de l'UE s'en ressent. Nous avions fait l'euro afin que l'Allemagne soit
européenne et non que l'Europe soit allemande. Nous risquons de parvenir au
résultat inverse. Pour l'éviter, commençons par mettre nos affaires
en ordre plutôt que de nous en plaindre.
L'Europe, un nain géopolitique
qui entend le rester
Les choix de l'Allemagne, une donne à ne pas négliger
Cela étant, une nouvelle donne est en train de se faire jour. Le modèle
allemand est atteint dans ses parties vives par l'augmentation du prix de
l'énergie, la concurrence chinoise et le protectionnisme américain. Au moment
où la guerre est de retour en Europe, l'Allemagne qui se vivait plus comme une
entreprise exportatrice que comme une puissance géopolitique ne peut plus
confier sa politique étrangère à Bruxelles et sa défense à Washington.
Certes, elle dispose a priori de réserves financières qui lui permettent de
voir l'avenir avec confiance, mais son système politique semble se gripper et
être incapable de s'adapter au monde nouveau. L'extrême droite relève la tête. Une
fois de plus, la France doit donc se demander où ira l'Allemagne.
Choisira-t-elle, comme elle l'a toujours
fait jusqu'ici, la voie européenne pour aller de l'avant ou se repliera-t-elle
sur elle-même ? On conçoit que la réponse à cette question soit cruciale
pour notre avenir. La France pouvait hier s'inquiéter de la puissance de sa
voisine ; elle pourrait en faire autant à l'avenir si celle-ci connaissait
une crise qui affaiblirait son engagement européen au moment où notre continent
risque de faire face à des défis majeurs, qu'ils trouvent leur source à Moscou,
à Pékin ou à Washington.
Parce que depuis les dernières
guerres mondiales 14/18 et 39/45 et fin de la guerre froide après la chute du
mur de BERLIN l’Europe dite unie (difficilement) a changé et surtout depuis
MERKEL prorusse de par sa culture et sa naissance en ex RDA Allemagne de l’est qui
imposait sa politique à cette U.E. et qui a favorisé indirectement l’ascension de
ce dictateur sanguinaire POUTINE avec qui elle parlait dans sa langue du bon
vieux temps qu’avalait tout rond nos dirigeants si bienpensant donneurs de
leçons naïfs incapables de nous protéger efficacement croyaient à une paix
occidentale éternelle (hypothétique !?)
Il est presque trop tard
pour remettre les pendules de l’histoire à l’heure pour courir après une paix
mondiale écornée au bord du pire que l’on rejouerait dans un monde instable c’est
cela triste vérité étonnante d’un proverbe qui dit souvent « qui a bu
boira » !?
Car le chancelier allemand
O.SCHOLZ est un homme de l’ancien monde car il est plus qu’étonnant qu’après
leur histoire horrible et sanguinaire du nazisme qu’ils ont subi et semé dans
le monde ils veulent encore faire cavalier seul parce que semble-t-il grâce d’ailleurs
à l’aide massive des USA d’après-guerre el le plan Marshal et cet OTAN qui bat
de l’aile ils se sont redressés économiquement et remarquablement devenant la
1ere puissance Européenne de pointe !?
Cet accord franco-allemand « gaullien »
n’a plus grande valeur à leurs yeux car le peuple allemand à une qualité que nous
n’avons pas su développer qui sont la discipline la rigueur la ténacité
technicité ils s’avaient si bien marcher au pas de l’oie et ça laisse des
traces pour certains nostalgiques etc…
C’est bien triste et préoccupant
car nous sommes mal gouvernes par des biens pensants fats incompétents et nous
devons prier qu’ils ne recommettent pas les mêmes erreurs du passé comme à MUNICH
en 1938 (car en plus les USA pour l’instant lâche cette U.E. pour l’Ukraine qui
coure après sa queue comme des chiens perdus !?)
Les Français ont perdu leur
bon sens tant pis pour eux !?
Jdeclef 10/03/2024 10h24
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