mardi 26 mars 2024

Macron, ce président qui parle trop ALORS QU’IL SE TAISE !?

 

TF1 et France 2, « Le Parisien », « Le Figaro », « Le Journal du dimanche ». En dix jours, le chef de l’État a multiplié entretiens et vraies-fausses confidences. Comme s’il craignait de se faire oublier.

Par Mathilde Siraud

Publié le 26/03/2024 à 08h05, mis à jour le 26/03/2024 à 12h40

*      Emmanuel Macron, ici en 2022, multiplie les interviews et vraies-fausses confidences. © Gerard Bottino / Starface

LA LES CAROTTES DU POT AU FEU PRESIDENTIEL SONT BIEN TROP CUITES ET DEVIENNENT INDIGESTES !?

CAR LE PRESIDENT C’EST MOQUE DES FRANÇAIS QU’IL PREND POUR DES IMBECILES EN LES DEDAIGNANT UNE FOIS DE PLUS ET DE TROP ?!

Emmanuel Macron se trouve à plus de 7 000 kilomètres de Paris. Lundi matin, à peine le président a-t-il foulé le sol de la Guyane – une première depuis octobre 2017 – qu'il se précipite devant les caméras et les micros. Depuis le tarmac, les moteurs de l'Airbus encore allumés, les ministres encore en train de descendre de l'avion, le chef de l'État évoque les tentatives d'attentats initiées par l'État islamique au Khorasan et déjouées sur notre sol, la décision de porter au niveau maximal le plan Vigipirate.

En moins de dix jours, une interview télévisée et trois « confidences »

Après ses déclarations fracassantes – « rien n'est exclu » – sur l'envoi de troupes au sol en Ukraine, Emmanuel Macron s'est justifié jeudi 14 mars lors d'une interview dans les journaux télévisés de TF1 et France 2. Un exercice de conviction unanimement salué par les commentateurs et acteurs de la vie politique, à l'exception de ses opposants les plus farouches. Une prise de parole qui a rassemblé une large audience, près de neuf millions de téléspectateurs. Objectif rempli.

C’est le président Gillette. La première lame coupe le poil, la deuxième l’arrache.Un cadre de la majorité

Le président aurait pu s'en contenter. Mais trois jours plus tard, dans Le Parisien Dimanche daté du 17 mars, il juge utile de s'exprimer à nouveau, sur le même sujet. « Peut-être qu'à un moment donné – je ne le souhaite pas, n'en prendrai pas l'initiative –, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu'elles soient, pour contrer les forces russes. La force de la France, c'est que nous pouvons le faire », dit-il au journaliste qui l'accompagne à bord du Falcon présidentiel, de retour de Berlin. « Notre devoir est de nous préparer à tous les scénarios. Ce serait une erreur, une faute, de ne pas le faire », poursuit-il, bombant le torse vis-à-vis de Vladimir Poutine.

Le propos vise-t-il à corriger ceux tenus à la télévision ? À les compléter ? Les experts en discours macronien se perdent en conjectures. « C'est le président Gillette [du nom de la marque de rasoirs, NDLR]. La première lame coupe le poil, la deuxième l'arrache », ironise un cadre de la majorité.

Face à la menace terroriste, l'art difficile du « en même temps » Le 20 mars, c'est Le Figaro, à son tour, qui narre dans ses colonnes les « confidences » du chef de l'État. Toujours à bord de l'avion présidentiel, mais cette fois de retour de la cité phocéenne, le président déplore que son plan « Marseille en grand » ne se déploie pas assez vite, promet de régler les problèmes de gouvernance qui persistent entre les collectivités. Le même jour, le quotidien régional La Provence titre « En force », avec une photo de la visite présidentielle à la cité de La Castellane, son opération antidrogue « Place nette XXL ». L'Élysée exulte. C'était sans savoir que dès le lendemain, le même journal choisissait d'inscrire en une cette citation d'un habitant, à propos du président : « Il est parti et, nous, on est toujours là… » Provoquant l'ire de l'actionnaire et une grève de la rédaction.

Dimanche, enfin, au terme d'une semaine durant laquelle le chef de l'État a saturé tout l'espace médiatique façon carpet bombing, c'est cette fois le JDD qui a eu droit à ses « confidences », une nouvelle fois sur le conflit russo-ukrainien, et aux « coulisses » du sommet européen qui s'est tenu à Bruxelles. « Il fallait un sursaut. C'est ce qu'on fait en changeant de cadre et en donnant de la visibilité à notre détermination », s'explique-t-il une nouvelle fois, sans craindre de se répéter. Emmanuel Macron, commentateur de sa propre action ? Toujours à bord de son Falcon, on le découvre aussi volontiers badin. « Ce sont les Allemands qui sont devant nous ? Allez-y, les gars ! Mettez les gaz ! Tout droit ! » Presque désinvolte.

Un président trop bavard

Bien sûr, l'échéance des élections européennes qui approche pousse le président europhile à occuper le terrain, au risque de se montrer trop bavard. Qu'il est loin le temps de la « parole rare », éphémère stratégie de communication d'Emmanuel Macron à son arrivée à l'Élysée, en 2017. « Le président a décidé de ne pas être un commentateur, mais un acteur », faisait alors savoir Christophe Castaner, à l'époque porte-parole du gouvernement.
À LIRE AUSSI « Ça contribue peu, ça commente beaucoup… » : le coup de gueule de Macron sur les européennesCette posture « jupitérienne » a largement vécu, laissant progressivement place à une présidence volubile et à l'art de la mise en scène, comme un certain Nicolas Sarkozy avant lui. Quitte à lasser aujourd'hui, après sept ans d'exercice du pouvoir. « Ce type de comportement, ses embardées, son show permanent ne passent plus, y compris chez ses soutiens de la première heure, confie une figure du Parlement, pourtant encartée Renaissance. Il fixe sur lui une détestation, il électrise. » Ce que montrent les enquêtes d'opinion, dans lesquelles le président reste largement englué dans l'impopularité.

On doit laisser la main à Gabriel Attal.Un conseiller du président

La nomination de Gabriel Attal à Matignon aurait normalement dû provoquer une prise de distance du chef de l'État. « Maintenant que tu as choisi un Premier ministre connu et populaire, il faut prendre du champ et se concentrer sur les sujets structurants, changer de posture », lui avaient conseillé ses stratèges élyséens. « On doit laisser la main à Gabriel Attal. Lui doit être dans l'action, et dans la mise en œuvre. Nous, dans les grands choix qui engagent la Nation. On a quelque chose de nouveau à inventer, entre des moments très verticaux (les hommages) et horizontaux (avec les Français) », exposait un conseiller début février.

Une règle que le président n'a jusqu'à maintenant jamais su s'appliquer. Bien au contraire. Tout se passe, à l'inverse, comme si plus Gabriel Attal se montrait visible, plus Emmanuel Macron surenchérissait, laissant s'installer l'impression d'une concurrence malsaine et précoce entre les deux têtes de l'exécutif. Pis, comme « militant de l'Europe », le président a déjà annoncé en petit comité qu'il prendrait part à la campagne des européennes, pourquoi pas dans le cadre d'un meeting… Une suractivité qui vire à l'agitation et inspire « de la tristesse » à cet ancien fidèle. 

Comment Emmanuel Macron embrouille les FrançaisUn compagnon de route de Nicolas Sarkozy, qui l'a accompagné au crépuscule de son règne, nous avait livré cette analyse, au début de l'année : « Le pire qu'Emmanuel Macron a à affronter ces prochaines années, c'est le désintérêt, et l'effacement. » Nous y voilà. De peur de disparaître de l'image, le président se démultiplie, non sans laisser percevoir une certaine fébrilité. Beaucoup se demandent ce qu'il fera après l'Élysée – certains dans son gouvernement (Bruno Le Maire) accélèrent pour préparer l'après.

Interrogé sur France 5 en décembre sur les « trois dernières années » de sa présidence, Emmanuel Macron avait tenu à corriger : « Trois ans et demi. » Révélateur. Regardez-moi, écoutez-moi, semble nous dire ce jeune chef de l'État qui rêve de repousser le terme de son mandat, refuse d'admettre que la suite de l'Histoire s'écrira sans lui. La photo de lui en pleine séance de boxe, le biceps bandé, ne dit pas autre chose. « La fin de règne crée chez lui une forme de panique. Il refuse d'admettre qu'il ne sera bientôt plus aux commandes », décode un interlocuteur.

Il est certain qu’il parle trop pour ne rien dire d’utile car perdu et dépassé par des évènements divers et variés qui le dépasse !?

Ce qui prouve son incompétence car n’est pas président de La France qui veut ou qui peut car il a été élu par défaut par la non candidature de son prédécesseur qui n’a pas voulu se représenter et des Français qui croyaient avoir trouvé un jeune président jeune dynamique qui pouvait changer l’inertie de cette classe politique usée que l’on trainait depuis de +40 ans et qui a été opportuniste en saisissant la balle au bond !?

Mais ces mêmes français lambda l’ont réélu peut-être par erreur ayant peut-être peur du lendemain ou ne sachant pas qui choisir dans notre classe politique si médiocre et ses partis ringards pour son 2eme quinquennat qui prend un chemin plus chaotique car là on voit son incompétence apparaitre plus clairement !?

Car le lendemain : il est là présent avec cette guerre Russo ukrainienne de son dictateur Russe Poutine qui reprend du poil de la bête et semble lui ne pas avoir peur malgré cet attentat islamiste terroriste à MOSCOU ?!

Car en plus la menace de ces terroristes islamistes serait dirigée vers la France donc un retour vers le passé avant 2015 et il est difficile de croire que notre petit président parvenu bon chic bon genre soit à même de nous protégez efficacement car il ne sait pas où il va ?!

Depuis qu’il est au pouvoir qu’on lui a trop donné mais il gouverne mal dirige mal ne décide pas ne nous protège pas assez et procrastine en plus alors s’il passait la main à quelqu’un ou à quelques spécialistes efficaces on ne lui en voudrait pas mais comme il a un égo démesuré comme d’autres dirigeants passés avant lui on est très mal parti pour la suite jusqu’en 2027 et peut être même après !?

Jdeclef 26/03/2026 14h34

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire