François Rebsamen :
« Être ministre, aujourd’hui, ce n’est plus rien ! ?»
ÇA RESTE
ENTRE NOUS. Le maire de Dijon soutient la liste macroniste aux européennes,
mais ne distribue pas que des bons points au chef de l’État, entre confidences
personnelles et Coca Zero.
Publié le
09/03/2024 à 09h00
Le
maire de Dijon François Rebsamen soutient la liste macroniste aux européennes © DR
IL FAUT
SAVOIR DIRE CE QUI EST EVIDENT ON A ENCORE LE DROIT DE LE FAIRE DANS NOTRE PAYS
ENCORE LIBRE (AVANT DE GLISSER DANS UNE PSEUDO DEMOCRATURE COMME DANS D’AUTRES GRAND
PAYS CONNUS ?)
CAR LES
FRANCAIS SEMBLE APATHIQUES VOIRE PRESQUE MASOCHISTES CAR SUBISSANT UNE OU DES CRISES
BIEN PRESENTES QUE NOTRE GOUVERNEMENT ET SES MINISTRES COMMENCENT A ADMETTRE CE
QUI NE CHANGE RIEN SUR LE FOND JUSQU’EN 2027 MAIS DEVRAIENT QUAND MEME LES
ALERTER AVANT QUE SE SOIT INSSUPPORTABLE (POUR INTERPELLER ENFIN NOTRE
PRESIDENT QUI SE MOQUE D’EUX DEPUIS LE DEBUT EN LES DEDAIGNANT AVEC CES
BAVARDAGES CREUX !?)
François Rebsamen est un peu contrarié.
Le club de son cœur, le Dijon
Football Côte-d'Or, ne pointe qu'à la cinquième place du classement de
National, la troisième division, bien loin de ses années fastes en Ligue 1.
Pour cet amoureux du foot, capable de donner la plupart des noms des stades
français, c'est un crève-cœur. Mais c'est sans doute le seul.
Pour les européennes, Rebs soutient Renaissance
À 72 ans, Rebs s'active. Il vient tous les mardis à Paris et pose
ses affaires au Novotel de la gare de Lyon. Il travaille et reçoit dans l'une
des alcôves de bois clair situées au premier étage, dans l'espace coworking de
l'hôtel. François
Rebsamen, qui carbure au Coca Zero et à l'eau de Vichy, est une sorte de
cumulard : il est aux commandes de Cités unies de France (qui assure la
promotion des collectivités locales à l'étranger) et du Conseil national
des économies régionales (qui coordonne les agences de développement
économiques), il dirige depuis vingt-cinq ans Dijon et sa communauté urbaine, il préside enfin la Fédération
progressiste, une sorte de club à tendance sociale-démocrate qui vise à
produire des idées. En novembre, lors de sa dernière assemblée à
Paris dans le joli bâtiment de la maison de l'Amérique latine, la
Fédération progressiste avait réuni une ribambelle de ministres macronistes
marqués à gauche tels Olivier Dussopt, Olivier Véran, Clément Beaune,
Agnès Pannier-Runacher, Patrice Vergriete…
On ne sera donc qu'à moitié étonné en entendant Rebsamen nous révéler :
« Je soutiens la liste Renaissance aux européennes. » L'ancien
socialiste est un pragmatique. Il ne faut pas disperser les voix, dit-il, il
faut faire bloc pour contrer le RN et, partant, donner à Emmanuel Macron les
moyens de s'opposer à Poutine. À
l'inverse, il raille la liste socialiste emmenée par Raphaël Glucksmann, qui
tracte derrière lui des architectes de la Nupes comme Pierre Jouvet, le
numéro 3. « Glucksmann, c'est la liste du moratoire, une liste
d'apparatchiks faite de bric et de broc », cingle Rebs en allusion à la
volonté de LFI de négocier un cessez-le-feu sans conditions à Gaza.
Mais il exerce son droit d'inventaire des mandatures Macron
À rebours de nombreux leaders politiques, François Rebsamen a apprécié que
le chef de l'État milite pour une présence en hommes en Ukraine.
L'ex-numéro deux du PS, grand copain de François Hollande, s'y connaît dans
l'art de négocier. « J'ai très bien saisi ce qu'Emmanuel Macron a voulu
dire. Poutine ne connaît que le rapport de force. Emmanuel Macron
l'a compris. Pour négocier avec lui, il faut être en position de
force », dit-il. Il veut même aller plus loin en levant une taxe
exceptionnelle sur les entreprises et les très grandes fortunes, afin de
« financer l'effort de guerre ». Il ne serait pas contre la création,
à Bruxelles, d'un commissariat européen de la Défense, afin de renforcer la
défense européenne, surtout depuis que les États-Unis remettent en cause leur
aide au travers de l'Otan.
Mais François Rebsamen n'est pas une groupie du chef de l'État. Il le
critique et il en a le droit, minaude-t-il. « Je l'ai tellement soutenu
pendant la présidentielle que je peux parfois prendre mes
distances ! » Si ses dernières initiatives, comme la panthéonisation du
couple Manouchian, lui ont beaucoup plu, deux réformes l'ont
chiffonné. D'abord, celle des retraites. « Il manquait le dialogue social,
je l'ai dit à Élisabeth [Borne], que je connais bien. » La loi
immigration, ensuite. « Je lui ai dit mon désaccord », assure
Rebsamen, qui a ligne directe avec Macron. Mais c'est surtout le mode
d'exercice du pouvoir qui heurte le maire de Dijon. La valse des ministres,
l'inconséquence de la stratégie présidentielle, le goût pour la communication,
tout cela accable Rebs. Il cite un exemple. Il a voulu négocier avec le
ministère des Transports le versement mobilité (dû par les entreprises pour
financer les transports publics), mais rien à faire : trois ministres
(Djebarri, Beaune, Vergriete) se sont succédé en moins de deux années !
Son appui à Macron pour les européennes ne serait donc pas un échange de
bons procédés – soutien contre maroquin. Rebs n'a plus envie d'être ministre,
en tout cas pas de Macron. « Être ministre, aujourd'hui, ce n'est plus
rien. On te prend, on te jette, ton cabinet est déjà prévu, tu ne rencontres
jamais Macron et tu n'as pas le droit de t'exprimer dans la
presse ! »
François Rebsamen préfère agir à la tête de la Fédération progressiste et
attendre la fin du double quinquennat Macron, en 2027. Un espace au centre
gauche pourrait alors s'ouvrir, pour un candidat frappé du sceau
social-démocrate – Cazeneuve, Hollande, Le Foll… En attendant, Rebs continue
ses allers-retours entre Dijon et Paris, chaque mardi. Et croise les doigts
pour que son club de foot retrouve son lustre d'antan.
Ce politicien âgé est
surement aigri et déçu par la « Macronie » et son patron notre chef d’état
bavard donneur de leçons bienpensant et procrastinateur incapable de décisions
valables efficaces qui depuis 2017 continue à décevoir bien d’autres Français
qui mêmes pour certains l’ont réélu en 2022 sans réfléchir ne croyant pas avoir
d’autres choix ou ayant peut être peur du lendemain pour un 2 ieme quinquennat qui prend le même chemin que le 1er
jusqu’en 2027 alors que le président et son 1er ministre servile inféodé
à sa personne nomme des ministres quelquefois incompétents mais aussi obéissant
à la politique inexistante de son gouvernement qui continue a voir végéter la France
qui maintenant entre vraiment dans une situation économique préoccupante que le
ministre de l’économie MR LEMAIRE est obligé de dire un semblant de vérité (ce qui
le change pour ce menteur patenté) en demandant aux FRANÇAIS de subir (encore
un serrage de ceinture) dont ils sont habitués depuis + de 65 ans et surtout
depuis après 1970 dans cette Veme république Gaulienne usée devenue pseudo
monarchique !?
Avec en plus une situation
internationale très tendue dans notre monde ou on se moque de notre petite France
que l’on n’écoute plus et pour les pays libres et encore démocratiques de cette
Europe Unie (sur le papier) dans un monde malade et instable que d’ailleurs
notre président n’est pas capable bien sur de maitriser car le dépassant (ce
qui est indirectement la faute aussi des FRANÇAIS lambda qui ne savent plus
voter ou choisir leurs dirigeants et politiciens de tous bords !?)
Alors pour essayer de faire
passer cette pilule amère on nous vend les J.O. belles festivités sportives de
cet été on l’on voit ceci en passant que le ministre DARMANIN de l’intérieur
usé par les problèmes d’insécurités divers dire qu’il passera la main après
ceux-ci (mais à un autre qui ne se précipitera pas pour prendre sa place on pourra
le comprendre..?!)
Il faudrait que les français
ouvrent enfin les yeux !?
Jdeclef 09/03/2024 14h36
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire