vendredi 29 mars 2024

Pauvre petit président parvenu qui ne sait plus quoi faire depuis son 1er quinquennat et peut être pire pour le 2eme entamé jusqu’en 2027 essayons d'en sourire bien que rien n’y prête (car pour notre petit chef d’état c’est « Si j’avais su j’aurais pas venu » !?)

 

Se battre contre Poutine : mourir ou faire le mort ?

Kamel Daoud
Chroniqueur, écrivain et reporter

LA CHRONIQUE DE KAMEL DAOUD. Légèreté ou bravade juvénile? Lappel macronien oblige à un retour brutal au réel. 

L’ESCALADE DE L’INCOMPETENCE DE NOS DIRIGEANTS PASSES OU PRESENTS EN FRANCE !?

C'est le baromètre d'une polémique : lorsqu'elle atteint la table des dîners de famille. Aujourd'hui, c'est l'appel de Macron aux armes. On y pense encore deux semaines après, on en débat et l'on s'aligne partout en déserteurs, en objecteurs de conscience, en sceptiques ou en engagés. Dans la tradition de l'autodérision, c'est Macron qui se retrouve assigné à illustrer la caricature d'un pays faible, vulnérable ou trop vaniteux pour se croire en outre capable de battre les virilistes Russes. Le déclinisme français ambiant se complaît dans la théorie d'une fin apocalyptique, dans laquelle Macron joue le rôle du farfelu boxeur verbomaniaque face à un punching-ball tronqué.

Mais qu'en est-il réellement au-delà de la peur de la guerre ou de l'éloge de l'impuissance dissuasive ? De quoi s'agit-il au-delà de l'antimacronisme de tradition ?

Retour au réel

Reconnaissons au moins une vertu à l'appel macronien : il oblige à un retour brutal au réel. Sur le plan individuel comme sur le plan collectif. Voilà que l'on sort brusquement des polémiques numériques, des batailles de boules de neige médiatiques, que l'on quitte les écrans, les barricades surjouées et les manifestations porteuses d'effigies décapitées. Là, c'est le « vrai », la mort ou la débâcle. Ça ressemble au débat sur l'euthanasie – l'euthanasie pour tous. Là, d'un coup, on nous demande de tuer en nous-mêmes la vanité, le souvenir de l'empire et de la gloire d'antan. Ou de les assumer. On se retrouve à devoir choisir entre se battre pour le jour J ou combattre pour un énième jour férié.

Pourquoi l'Ukraine n'est pas « la Palestine » du reste du monde

Mais encore ? Qu'interroge la question de l'engagement physique en Ukraine ? En voix off, certains experts le répètent : la saillie de Macron n'en est pas une. Elle apparaît volontaire, chiffrée et nécessaire, soutient-on. Aujourd'hui, on est à un tournant de la guerre. C'est le moment clé pour jouer au poker européen : soit se coucher devant le Russe sans augmenter les enchères, soit prétendre à une mobilisation pour l'obliger à recalculer ses ambitions impériales. Le « on se battra jusqu'au dernier Ukrainien » ne fonctionne plus. Aux canons manque la chair.

Un triple choix

Les choses sont-elles aussi simples ? Oui, soutient-on. Si le Russe n'a pas les moyens d'aller plus loin en Ukraine ni de l'occuper physiquement (cela coûte cher), l'Europe joue imprudemment à la langueur grecque : si elle n'affirme pas une ligne, elle ne pourra pas négocier une frontière. Pire encore, ses capacités d'armement, ses provisions, ses stocks stratégiques s'épuisent à soutenir l'Ukraine par délégation. À un moment, on atteindra le « zéro » stock, dit-on. C'est-à-dire une position d'impuissance totale. Il faudra alors soit déclarer la guerre et faire face à l'économie de guerre (réquisitions), soit baisser pavillon et s'avouer vaincu. On imputera à Macron un rôle de légèreté ou de bravade juvénile. La situation objective déploie un triple choix : faire le mort, faire le Russe ou faire la guerre. Ou, au moins, laisser croire que l'on en est capable.

 Irez-vous mourir pour l'Ukraine française ?

La guerre a été trop désanoblie, racontera un expert. La grande tendance occidentale gauchisante, amatrice de mea culpa après la Seconde Guerre mondiale et les décolonisations, a épousé la sensibilité du désarmement et de la « paix ». Elle a surtout désarmé, privilégiant la rétraction, la culpabilité dramatique. En face, les prétendants aux empires, le Russe « torse nu », comme le Grand Turc ou le Timonier chinois, le savent. Et la situation empire à cause du repli du parapluie atlantiste.

Jeu de dupes

La guerre donc ? Oui. On peut toujours l'exorciser en tournant en dérision un président accusé de poésie chronique. On peut proposer des fleurs à Poutine pour décorer ses fusils, on peut regarder un film en streaming, et l'on peut, au bout d'une longue discussion entre amis sur la guerre, hésiter à prendre un dessert. On peut plaider pour la paix, c'est humain. Cela ne changera rien : la guerre est là. Elle reste un jeu de dupes et de poker. Un calcul de stocks d'armes, de coefficient de foi chez les recrues, aussi.

En Allemagne comme en France, le métier de soldat européen a été voué à l'ignominie, résumera le brillant expert. Conclusion : difficile de trouver en Europe des héros entre le culte du confort, la peur et l'opprobre collectif sur le métier des armes.

Tant que la guerre n’est pas vraiment chez nous les Français lambda préfèrent faire le dos rond mais attention il faut se remuer plus vite pour préparer la guerre pour essayer de protéger la paix incertaine qui est déjà à nos portes européennes !?

La France et notre président a voulu parler à Poutine qui sait moqué de lui dédaignant nos alliés de cette Europe qui ont eu du mal à s’unir et ces USA Otaniens qui ont vu dès le début le danger déjà en 2014 avec la TCHETCHENIE et la GEORGIE frappées par la RUSSIE POUTINIENNE seul Hollande n’a pas livré ce porte hélicoptère mistral vendu à la Russie en représailles qu’il a refilé à l’EGYPTE de SISSI !?

Justement les USA avaient prévenu et montré à tout le monde les images de leurs satellites ou on a vu l’armée Russe se positionner en force dans le DOMBAS mais personne n’a bougé chez les occidentaux pour empêcher l’invasion de l’UKRAINE qui s’est heureusement défendue avec courage en 2022 et après l’annexion de la CRIMEE !?

Mais ces occidentaux et E.U. non pas stoppé voir empêché de nuire Poutine lors de l’invasion de l’Ukraine et après donc notre situation internationale est devenue précaire car maintenant en plus on a le risque des attentats islamistes revenus d’avant 2015 de DAESH EI par un mauvais travail d’élimination passé inachevé !?

Les ukrainiens sont au pied de leur mur de défense dans l’attente de plus de soutien de l’Union Européenne devenue seule car les USA ont mis entre parenthèse leur aide militaire du fait des élections entre leurs 2 ex vieux présidents BIDEN mais surtout TRUMP qui s’il venait à être réélu changerait la donne en termes d’aide à l’Ukraine ?!

Le pire est peut-être que Poutine n’a même pas été ébranlé par cet attentat islamique de DAESH EI à Moscou qu’il met sur le dos des Ukrainiens et il n’est pas à çà près en termes de mauvaise foi !?

JDeclef 29/03/2024 14h42LP

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