Se battre contre
Poutine : mourir ou faire le mort ?
LA CHRONIQUE
DE KAMEL DAOUD. Légèreté ou bravade juvénile ?
L’appel
macronien oblige à
un retour brutal au réel.
L’ESCALADE DE L’INCOMPETENCE DE NOS DIRIGEANTS
PASSES OU PRESENTS EN FRANCE !?
C'est le baromètre d'une polémique : lorsqu'elle atteint la table des
dîners de famille. Aujourd'hui, c'est l'appel de Macron aux armes. On y pense
encore deux semaines après, on en débat et l'on s'aligne partout en déserteurs,
en objecteurs de conscience, en sceptiques ou en engagés. Dans la tradition de
l'autodérision, c'est Macron qui se retrouve assigné à illustrer la
caricature d'un pays faible, vulnérable ou trop vaniteux pour se croire en
outre capable de battre les virilistes Russes. Le déclinisme français ambiant
se complaît dans la théorie d'une fin apocalyptique, dans laquelle Macron
joue le rôle du farfelu boxeur verbomaniaque face à un punching-ball
tronqué.
Mais qu'en est-il réellement au-delà de la peur de la guerre ou de l'éloge
de l'impuissance dissuasive ? De quoi s'agit-il au-delà de
l'antimacronisme de tradition ?
Retour au réel
Reconnaissons au moins une vertu à l'appel macronien : il oblige à un
retour brutal au réel. Sur le plan individuel comme sur le plan collectif.
Voilà que l'on sort brusquement des polémiques numériques, des batailles de
boules de neige médiatiques, que l'on quitte les écrans, les barricades
surjouées et les manifestations porteuses d'effigies décapitées. Là, c'est
le « vrai », la mort ou la débâcle. Ça ressemble au débat sur
l'euthanasie – l'euthanasie pour tous. Là, d'un coup, on nous demande de tuer
en nous-mêmes la vanité, le souvenir de l'empire et de la gloire d'antan. Ou de
les assumer. On se retrouve à devoir choisir entre se battre pour le jour
J ou combattre pour un énième jour férié.
Pourquoi
l'Ukraine n'est pas « la Palestine » du reste du monde
Mais encore ? Qu'interroge la question de l'engagement physique en
Ukraine ? En voix off, certains experts le répètent : la saillie de
Macron n'en est pas une. Elle apparaît volontaire, chiffrée et nécessaire,
soutient-on. Aujourd'hui, on est à un tournant de la guerre. C'est le moment
clé pour jouer au poker européen : soit se coucher devant le Russe
sans augmenter les enchères, soit prétendre à une mobilisation pour l'obliger à
recalculer ses ambitions impériales. Le « on se battra jusqu'au dernier
Ukrainien » ne fonctionne plus. Aux canons manque la chair.
Un triple choix
Les choses sont-elles aussi simples ? Oui, soutient-on. Si le Russe n'a
pas les moyens d'aller plus loin en Ukraine ni de l'occuper physiquement (cela
coûte cher), l'Europe joue imprudemment à la langueur grecque : si elle
n'affirme pas une ligne, elle ne pourra pas négocier une frontière. Pire
encore, ses capacités d'armement, ses provisions, ses stocks stratégiques
s'épuisent à soutenir l'Ukraine par délégation. À un moment, on atteindra le
« zéro » stock, dit-on. C'est-à-dire une position d'impuissance totale.
Il faudra alors soit déclarer la guerre et faire face à l'économie de guerre
(réquisitions), soit baisser pavillon et s'avouer vaincu. On imputera à Macron
un rôle de légèreté ou de bravade juvénile. La situation objective déploie un
triple choix : faire le mort, faire le Russe ou faire la guerre. Ou, au
moins, laisser croire que l'on en est capable.
Irez-vous mourir pour
l'Ukraine française ?
La guerre a été trop désanoblie, racontera un expert. La grande
tendance occidentale gauchisante, amatrice de mea culpa après la Seconde Guerre
mondiale et les décolonisations, a épousé la sensibilité du désarmement et de
la « paix ». Elle a surtout désarmé, privilégiant la rétraction,
la culpabilité dramatique. En face, les prétendants aux empires, le Russe
« torse nu », comme le Grand Turc ou le Timonier chinois, le
savent. Et la situation empire à cause du repli du parapluie atlantiste.
Jeu de dupes
La guerre donc ? Oui. On peut toujours l'exorciser en tournant en
dérision un président accusé de poésie chronique. On peut proposer des fleurs à
Poutine pour décorer ses fusils,
on peut regarder un film en streaming, et l'on peut, au bout d'une longue
discussion entre amis sur la guerre, hésiter à prendre un dessert. On peut
plaider pour la paix, c'est humain. Cela ne changera rien : la guerre est là.
Elle reste un jeu de dupes et de poker. Un calcul de stocks d'armes, de
coefficient de foi chez les recrues, aussi.
En Allemagne comme en France, le
métier de soldat européen a été voué à l'ignominie, résumera le brillant
expert. Conclusion : difficile de trouver en Europe des héros entre le
culte du confort, la peur et l'opprobre collectif sur le métier des armes.
Tant que la
guerre n’est pas vraiment chez nous les Français lambda préfèrent faire le dos
rond mais attention il faut se remuer plus vite pour préparer la guerre pour
essayer de protéger la paix incertaine qui est déjà à nos portes européennes !?
La France et
notre président a voulu parler à Poutine qui sait moqué de lui dédaignant nos alliés
de cette Europe qui ont eu du mal à s’unir et ces USA Otaniens qui ont vu dès
le début le danger déjà en 2014 avec la TCHETCHENIE et la GEORGIE frappées par
la RUSSIE POUTINIENNE seul Hollande n’a pas livré ce porte hélicoptère mistral
vendu à la Russie en représailles qu’il a refilé à l’EGYPTE de SISSI !?
Justement les USA
avaient prévenu et montré à tout le monde les images de leurs satellites ou on
a vu l’armée Russe se positionner en force dans le DOMBAS mais personne n’a
bougé chez les occidentaux pour empêcher l’invasion de l’UKRAINE qui s’est
heureusement défendue avec courage en 2022 et après l’annexion de la CRIMEE !?
Mais ces
occidentaux et E.U. non pas stoppé voir empêché de nuire Poutine lors de l’invasion
de l’Ukraine et après donc notre situation internationale est devenue précaire car
maintenant en plus on a le risque des attentats islamistes revenus d’avant 2015
de DAESH EI par un mauvais travail d’élimination passé inachevé !?
Les ukrainiens
sont au pied de leur mur de défense dans l’attente de plus de soutien de l’Union
Européenne devenue seule car les USA ont mis entre parenthèse leur aide
militaire du fait des élections entre leurs 2 ex vieux présidents BIDEN mais surtout
TRUMP qui s’il venait à être réélu changerait la donne en termes d’aide à l’Ukraine ?!
Le pire est peut-être
que Poutine n’a même pas été ébranlé par cet attentat islamique de DAESH EI à Moscou
qu’il met sur le dos des Ukrainiens et il n’est pas à çà près en termes de
mauvaise foi !?
JDeclef
29/03/2024 14h42LP
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