mercredi 27 mars 2024

Hormis le risque d’attentats évidents ne parlons pas des nuisances diverses subit par les parisiens et habitants d’IDF qui eux travaillent et circulent dans et vers PARIS et sa couronne dans leur vie quotidienne d’ailleurs pour les transports insuffisants Mme PECRESSE a dit que les franciliens et autres n’auront qu’a marcher alors tout va bien…

 

Gilles Kepel : « Les JO peuvent apparaître comme une cible de choix pour les terroristes » (d’ailleurs la France semble déjà ciblée !?)

Le spécialiste du monde arabo-musulman analyse les causes et conséquences de l’attentat de Moscou, et le risque réel pour la France, à l’approche des JO 2024.

Propos recueillis par Luc de Barochez

Publié le 27/03/2024 à 08h00

*      Gilles Kepel  © Abd Rabbo Ammar/POOL/SIPA / SIPA / Abd Rabbo Ammar/POOL/SIPA

AVEC NOTRE PRESIDENT IL FAUT SAVOIR RAISON GARDER CAR LUI IL NE SAIT PAS NI GOUVERNER NI NOUS PROTEGER !?

Que signifie le massacre perpétré à Moscou le 22 mars dernier ? Gilles Kepel, spécialiste du monde arabo-musulman, revient sur ce drame pour en analyser les causes et jauger les conséquences. L'occasion aussi de cerner au mieux les risques courus par la France à l'approche des Jeux olympiques 2024.

Gilles Kepel : Dans ce cas d'espèce, les djihadistes ont frappé un concert de rock du groupe Piknik, à la manière dont ils ont ciblé le festival Supernova en Israël ou le Bataclan en France : ils s'en sont pris, dans des régimes qu'ils haïssent, non pas à des représentants de l'État anathématisé par leur fanatisme religieux, mais à la société civile, afin de la terroriser.

Par ailleurs, l'affaire doit être replacée dans son contexte. L'État islamique au Khorassan (EI-K) est composé de sunnites radicalisés en provenance de l'Asie centrale, entre les anciennes républiques musulmanes soviétiques (Tchétchènes, Ouzbeks, Ingouches, Tadjiks…), l'Afghanistan et l'est de l'Iran. Beaucoup étaient allés rejoindre le djihad de Daech en Syrie. Ils y ont combattu les Russes et l'Iran : ils exècrent autant les Russes infidèles que les chiites hérétiques.

Avant Moscou, le dernier attentat spectaculaire du groupe EI-K a eu lieu le 3 janvier à Kerman, en Iran, et a causé une centaine de morts parmi les pèlerins commémorant le décès de Qassem Soleimani, le chef charismatique des Gardiens de la révolution (Pasdaran) iraniens, tué quatre ans plus tôt à Bagdad par un drone américain. La République islamique, théocratie fondée par les mollahs, est en effet devenue de plus en plus une dictature militaire des Pasdaran, très liée à Poutine, à l'armée duquel elle fournit les drones Shahed qui font des ravages dans les populations civiles en Ukraine.

Les tueries perpétrées par l’EI-K, en Russie et en Iran, révèlent les failles de ce pseudo-Sud global nullement unifié.

La recrudescence d'attentats revendiqués par l'État islamique est-elle liée à la guerre à Gaza, par le biais d'une rivalité avec le Hamas, après le carnage du 7 octobre ?

Il y a une émulation de la violence terroriste islamiste comme mode d'action universel, mais ces attentats concurrentiels illustrent les contradictions intrinsèques dans le « Sud global » – comme le nomment les idéologues qui s'en réclament –, qui serait tout uniment dressé contre le « Nord », ex-colonialiste européen. En Russie comme en Iran, les deux tueries perpétrées par l'EI-K visent des États appartenant à la coalition anti-occidentale des Brics +. Ce faisant, elles révèlent les failles de ce pseudo-Sud global qui n'est nullement unifié. Bien plutôt, elles soulignent les défauts militaires de sa cuirasse idéologique : l'Iran n'a pas été capable de répliquer à l'attentat de Kerman.

De même, Poutine a minimisé le caractère islamiste de l'attaque, puisque cela exposerait les contradictions de sa politique de soutien au Hamas. Il a dû botter en touche en accusant les Ukrainiens d'y être mêlés, sans guère apporter de preuves. En réalité, les services de renseignements russes, occupés à pourchasser ceux qui fleurissent la tombe de Navalny, ont été pris en défaut majeur de vigilance par rapport au danger djihadiste interne alors que les Américains les avaient prévenus, de même que les Égyptiens avaient alerté les Israéliens avant le 7 octobre.

 Comment l'Iran a pris la tête de l'islamisme mondial

Vous décrivez dans votre livre « Holocaustes », le « concept » idéologique de Benyamin Netanyahou, qui a contribué à son aveuglement et à la surprise stratégique du 7 octobre. Y a-t-il un « concept » intellectuel identique côté russe, qui obture la menace djihadiste ?

Poutine, comme Netanyahou, a cru qu'il pouvait instrumentaliser l'islamisme radical. Or il est toujours complexe de manipuler le fanatisme religieux. Ainsi, le maître du Kremlin, après avoir réduit la Tchétchénie par la violence – il voulait « buter les terroristes jusque dans les chiottes » – utilise maintenant les régiments de Ramzan Kadyrov, représentants de l'islamisme le plus fanatique, pour orienter leur djihad contre l'Ukraine. Il lui faudra en payer le prix…

Qu'est-ce que le djihadisme tadjik, que l'on découvre aujourd'hui ?

Tout comme le djihadisme tchétchène – qui a fait irruption en France avec l'attentat contre Samuel Paty – ou ingouche – peuple dont était issu l'auteur de l'attentat contre le professeur Dominique Bernard à Arras –, les islamistes d'Asie centrale sont issus des guerres des années 1990. En même temps que le djihad en Algérie, en Bosnie et en Égypte, il y en avait un quatrième en Tchétchénie, réprimé avec une violence terrible – par Moscou. En France, nous avons accordé l'asile politique à des anciens combattants de Tchétchénie. Un certain nombre d'entre eux ont ensuite mordu le sein dans lequel ils s'étaient réchauffés, comme on l'a vu avec l'assassin de Samuel Paty, issu de cette filière.

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A-t-on gravement sous-estimé le djihadisme tchétchène ?

Pas seulement tchétchène ! Ceux qui ont essayé d'analyser l'ampleur du phénomène islamiste, dans ses dimensions multiples, n'ont jamais été qu'écoutés poliment, au mieux… Désormais, notre connaissance du phénomène est en chute libre. Je l'observe dans mon propre cas : après avoir été interdit d'amphithéâtre Boutmy à Sciences Po (renommé « amphi Gaza » par ses occupants), j'ai été mis à la retraite d'office par l'École normale supérieure, où mes cours ont été fermés afin de laisser la place à l'exaltation du « Sud global ». Aujourd'hui, ce sont les doctrines du décolonialisme et du wokisme qui exercent une emprise croissante sur l'université, et bientôt sur les politiques publiques.

A-t-on raison de s'inquiéter en France à l'approche des Jeux olympiques d'été, qui coïncident d'ailleurs avec les 10 ans de la proclamation du califat par l'État islamique à Mossoul ?

Les Jeux olympiques sont la vitrine par excellence d'un univers idéalisé par le sport. Et une occasion de « publiciser » au maximum une cause, en les faisant dérailler. Ainsi des Jeux de Munich, en 1972, quand le groupe palestinien Septembre noir avait pris en otage des athlètes israéliens, ce qui s'était terminé en carnage. Et Daech, en 2015, avait planifié un attentat au Stade de France [qui a partiellement échoué mais a fait un mort et 63 blessés, NDLR] lors du match de football amical France-Allemagne, dans cette même Seine-Saint-Denis où vont se dérouler de nombreuses épreuves, département que les mouvements islamistes présentent comme « le premier à majorité musulmane de France ».

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Le projet gouvernemental, qui consiste, grâce aux infrastructures des Jeux, à accélérer le développement du « 9-3 » pour favoriser l'intégration et l'ascension sociale des populations qui y vivent, est combattu par les militants islamistes, qui souhaitent y perpétuer toutes les formes de ghettoïsation possibles afin de renforcer le séparatisme pour abattre la France « impie ». La multiplication de ces défis trouvera des prétextes et une résonance d'autant plus grande si la situation à Gaza empire encore. Or elle ne prend pas le chemin d'une résorption rapide.

En dépit du vote d'une résolution de cessez-le-feu à l'ONU le 25 mars, Netanyahou ne veut pas l'appliquer avant d'avoir réalisé son principal objectif politique, cautériser le traumatisme obsédant du 7 octobre, pour la société israélienne, en ayant exécuté Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza.

Quel rôle l'idéologie wokiste et décolonialiste joue-t-elle dans la propagation des thèses islamistes ?

Les États dits du Sud global, dont l'Afrique du Sud s'est faite le champion à la Cour internationale de justice en incriminant Israël pour génocide, veulent imposer la lutte contre le colonialisme et l'apartheid comme le nouveau fondement moral de l'ordre du monde, ce qui place les Occidentaux, et notamment les Européens, en position de coupables structurels. L'État hébreu, du fait de l'hécatombe des Palestiniens à Gaza depuis la fin octobre, a été érigé en repoussoir par excellence de ce « Nord » exécré.

Or les Jeux olympiques, qui ont une dimension de communion mondiale et aspirent à un idéal où s'effacent frontières et discriminations, peuvent apparaître comme une cible de choix dès lors qu'ils se déroulent dans un pays du « Nord », la France, laïque qui plus est. Certains activistes islamistes exigent que les athlètes femmes puissent être voilées, que les hommes puissent porter des shorts longs pour respecter la « pudeur », etc. Ils cherchent à imposer leur normativité dans cet événement universel. Ce recodage du monde est un enjeu majeur que le 7 octobre et ses suites ont exacerbé, ce qu'analyse mon livre. Le principe des Jeux olympiques, c'est que le meilleur gagne avec des règles communes où personne ne triche. Mais, dans le monde aujourd'hui, la remise en cause des règles communes établies par le « Nord » est à l'ordre du jour.

Personnellement j’aime beaucoup les jeux olympiques et j’y assiste aimant voire ces multiples sports et athlètes s’affronter via la télévision ou médias car ils se déroulaient avant dans d’autres pays autres que la France après l’échec de la candidature de 2012 à cause de ce nul de maire de PARIS DELANOE !?

Etant donné mon vieil âge je me souviens ceux de MUNICH et cet attentat terroriste de 1972 j’avais 15 ans à l’époque ou le 5 septembre 1972, onze athlètes israéliens sont pris en otage par un commando palestinien. 

Comme quoi rien n’a changé avec les mêmes acteurs de cette insécurité latente mais présente et après avoir subi multiples autres attentats depuis 2001/2013/2015 et le dernier en date à MOSCOU sur fond de guerre Russo ukrainienne avec son dictateur menaçant tout le monde etc. et comme la situation actuelle mondiale est hyper tendue notre pays et ses autorités et notre petit président bavard ne sachant plus ou il va et ce qu’il y a lieu de faire ne pouvant annuler ces J.O. pour  ne pas perdre la face car il reste  environ une centaine de jours pour débuter…

J’espère comme tout le monde qu’ils se déroulerons bien car gérer une foule dans notre capitale en sécurité n’est pas une mince affaire c’est même cela le pire car moi par exemple je ne me risque déjà pas à aller aux feux d’artifices des 14 juillets sur nos Champs Elysées car les mouvements de foules surtout s’il y a panique à cause de problèmes d’insécurités cela peut tourner à la catastrophe surtout avec ce défilé aquatique sur la Seine ou d’ailleurs les athlètes en dernier lieu ne seront pas présents et cela peut encore évoluer !?

Tout ça pour montrer l’arrogance de cette France de nos bienpensant donneurs de leçon à tout le monde comme notre chef d’état et ses gouvernements nuls et son 1er ministre petit minet bon chic bon genre marionnette inféodé à son patron !?

Aux jeux de LONDRES les anglais n’ont fait défiler personne sur la Tamise et ils n’ont pas eu de problèmes car plus prudent !?

Jdeclef 27/03/2024 13h13

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