Maghreb : un
insoutenable fiasco politique qui ne date pas d’aujourd’hui !?
LETTRE DU
MAGHREB. Depuis trente-cinq ans, la région est désunie, incapable de parler
d’une voix commune. Les bouleversements mondiaux rendent politiquement
suicidaire cette attitude.
Nos
dirigeants de tous bords et leurs gouvernements comme le dernier en date en France
car trop jeune lors de ses décolonisations se noie dans un verre d’eau qu’il ne
peut boire (et s’il n’y avait que çà dans sa mauvaise gouvernance mais il
accumule les échecs divers et variés !?)
En augmentant
en plus indirectement cette immigration trop importante de leurs ressortissants
qu’ils exportent vers la France et l’Europe !?)
Le Maghreb est dans l'impasse. En rade depuis la création de l'UMA (Union
du Maghreb arabe) le 17 février 1989. Sitôt signé, sitôt décédé. Les cinq
pays membres – d'ouest en est sur la mappemonde : la Mauritanie, le Maroc,
l'Algérie, la
Tunisie et la Libye – sont incapables de s'entendre, de s'écouter ou tout
simplement de s'unir ponctuellement, même cyniquement, afin de peser face
au bloc européen et de faire fructifier leurs intérêts.
Le Maghreb est son pire
ennemi
Une région sans capitaine
En 2024, entre Gaza, Ukraine, changement climatique – la région est laminée
par la sécheresse pour la sixième année consécutive –, inflation et pénuries,
le Maghreb avance désuni, hagard, sûr de ses désaccords, handicapé par quatre décennies
d'échecs politiques. Pourtant, sur le papier dont on fait les
utopies, un G5 Maghreb aurait tout son sens. Il aurait une légitimité
économique, serait un outil de pouvoir diplomatique et sécuritaire, un levier
d'influence, éparpillerait aux quatre coins de la Méditerranée le « soft
power » maghrébin. Il lui permettrait de parler d'une seule voix au G20, à
l'ONU, dans de nombreux sommets et assemblées. Au lieu de cela, chacun avance
avec son propre petit agenda, ses petits gains, ses petites inimitiés, ses
lignes rouges. Une camarilla de somnambules. Chaque problème est multiplié par
cinq par la faute de cinq dirigeants (ou « systèmes ») incapables
d'élever le débat, ne serait-ce que pour extraire leurs populations de la dèche
et leur offrir un espoir autre qu'un aller simple pour Montréal, Nice, Bonn ou
Bruxelles.
Maghreb : une semaine
de tous les dangers
Pour un G5 Maghreb
Pourquoi s'énerver début avril 2024 à propos d'une situation qui
perdure depuis trente-cinq ans ? Parce que dans le grand souk du monde, ce
grand bazar qui ne connaît plus de frontières, la voix du Maghreb n'existe pas.
La région est pourtant à la croisée des continents et des destins. Le Maghreb a les pieds
ancrés en Afrique, il évolue dans un univers arabo-musulman, il a
l'Europe comme premier partenaire économique, il a ses ports ouverts sur la
Méditerranée, il parle l'arabe dialectique (un par pays), le français,
l'anglais de plus en plus. Face au dossier crucial de la migration, sujet qui
embrase les opinions publiques européennes et qui rendrait maboul le plus
rationnel des moines sybarites, il devrait être l'interlocuteur numéro un.
Nenni. L'Union européenne doit traiter avec cinq interlocuteurs différents. Sur
la guerre à Gaza, le Maghreb devrait parler fort, multiplier les médiations,
jeter son poids religieux et politique dans la bataille. Au lieu de cela, des
aides alimentaires et médicales non coordonnées, des discours cacophoniques…
Sur tous les sujets clés, le Maghreb agit dans le plus grand désordre. Au
lieu de former une puissance des hydrocarbures, une sorte de OPEC5, capable de
négocier avec l'Union européenne et ses vingt-sept États membres, c'est la
politique du chacun pour soi qui bénéficie à quelques multinationales et
entretient des réseaux extrêmement rodés de corruption, entravant toute
compétitivité. Les perdants ? Les populations maghrébines et européennes.
L'immigration ? Chacun y va de sa propre partition, avec ses
interlocuteurs ad hoc. Le Maroc avec l'Espagne,
la Tunisie avec l'Italie, la Libye avec l'Italie… Aucune position commune de ce
quintette de pays à qui l'Union européenne demande, de façon policée, d'être le
gardien des frontières du Nord face une migration sahélo-africaine qui ne peut
que prendre de l'ampleur si l'on combine taux de natalité et saccages
économiques (Mali, Burkina Faso, Niger…). Faute d'un G5, chaque pays reçoit, en
ordre dispersé, les visites d'Ursula von der Leyen, systématiquement
secondée de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. Les montants
attribués par la Commission européenne varient d'un pays à l'autre : plus
d'un milliard d'euros pour l'Égypte, 165 millions pour Tunis, plus d'une
centaine pour la Libye de l'ouest… Chaque pays négocie en fonction de son poids,
de son potentiel de nuisances. À cinq, le Maghreb pourrait être la
solution à la migration illégale, tout en se développant économiquement.
D'Agadir (Maroc) à Tobrouk (Libye), le Maghreb offre
5 000 kilomètres de littoral. Une façade maritime aux multiples
balcons. Ce sont les côtes du Maghreb qui cristallisent toutes les avanies
actuelles, monopolisent le débat des élections européennes, ces côtes dont on
s'élance en barcasses, boudins, zodiacs pour les mieux lotis, vers les îles Canaries
ou celle de Lampedusa (Italie).
Quand on écoute certains dirigeants (ministres, hauts fonctionnaires,
décideurs), l'Europe et les Européens semblent responsables de tous leurs maux.
On pourrait imaginer à les écouter que Macron, Scholz et Sanchez sont à
l'origine des guerres puniques, de la chute de Carthage, de l'échec du Printemps arabe,
que Bruxelles a torpillé leurs agricultures, déséquilibré leurs balances
commerciales. Le discours tenu par les dirigeants algériens depuis la deuxième
partie du XXe siècle fait des émules. Tunis et Rabat sont
devenus de sérieux contempteurs de leurs partenaires du Nord (qui pèsent pour
plus de 70 % de leurs économies). Selon l'ONU, le Maghreb est la
région la moins intégrée au monde, les échanges entre ses cinq pays
ne pèsent que 1,5 %…
Depuis trente-cinq ans, l'UMA n'existe
que sur le papier. Face à l'évolution du monde, face à une Union européenne qui
risque de changer de ton après la montée de l'extrême droite (25 % du
prochain parlement selon les derniers sondages), ses dirigeants estiment qu'il
est urgent d'attendre. Une attitude suicidaire.
Tant que notre état Français n’a pas tiré définitivement
un trait sur notre histoire commune avec ces pays et cette décolonisation mal
effectuée de ce Maghreb et notre Afrique occidentale de notre ex empire
colonial depuis déjà 1954/1962 et fin de cette guerre inutile d’ALGERIE et même
TUNISIENNE avec ces incidents militaro politique de BISERTE qui ont abouti à l’indépendance
de la TUNISIE ou l'idée d'indépendance à l'indépendance
réelle (1930-1956) du MAROC concrétisé par ces 2 rois (du monde arabo
musulmans) moderne Règne de Mohammed V (1927-1961) et le Règne de Hassan
II (1961-1999) !?
Donc le constat est simple et il est impératif
de tourner absolument et urgemment ces pages de ces décolonisations ratées et hélas
pour nous ce n’est par notre petit président faux monarque sans couronne trop
jeune à l’époque de ces évènements historiques qui peut être au fait de prendre
de bonnes décisions car il ne sait pas décider son principal défaut de sa
gouvernance chaotique depuis 2017 et qui semble prendre le même chemin jusqu’en
2027 ?!
Avec l’Immigration
importante de certains de leurs ressortissants qui fuit leurs régimes totalitaires
vers la France et l’Europe !?
Surtout si l’on
ajoute les évènements graves internationaux dont la France est peut-être la
cible en termes d’insécurité attentats terroristes islamiques de DAESH EI et
guerre en Ukraine en fait commencé indirectement en TCHETCHENIE et GEORGIE pour
aboutir à ‘annexion de la CRIMEE par la Russie avec les vociférations belliqueuses
de menaces continuelles de POUTINE contre l’Occident depuis 2014 et 2022 et
ce n’est pas fini !?
Jdeclef 31/03/2024 18H40LP
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