mardi 19 mars 2024

De toute façon avant de jouer les rabats joie médiatiques habituels ce qu’il faut retenir « c’est la victoire qui reste à confirmer » dans ce deal militaro commercial !?

 

Vente de sous-marins par Naval Group aux Pays-Bas : la victoire reste à confirmer ce n’est pourtant pas un jeu !?

LETTRE DES ARMÉES. Le protocole d’accord, par lequel Français et Néerlandais sont désormais associés, doit encore être confirmé par le Parlement.

Par Jean Guisnel

Publié le 19/03/2024 à 07h00

Pour le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu : « Ce projet mobilisera le tissu industriel néerlandais. » © Alexis Sciard / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

La victoire n'est pas encore actée. Mais elle se profile. Et après l'échec retentissant de la vente de douze sous-marins Barracuda à l'Australie, la signature aux Pays-Bas d'un contrat préalable à la vente de quatre navires de la même série, attribué au chantier français Naval Group allié au néerlandais Royal IHC, est mieux qu'un lot de consolation.

Armement : le lent réveil de l'industrie européenne

La compétition pour remplacer les quatre sous-marins actuels de la marine royale néerlandaise, de la série Walrus, avait été lancée en 2014. Dix ans plus tard, le secrétaire d'État néerlandais à la Défense, Christophe van der Maat, a annoncé le 15 mars sur le réseau X qu'après un « processus de devis minutieux, Naval Group construira les nouveaux sous-marins. Ils ont réussi à proposer une offre équilibrée, polyvalente et réaliste. L'industrie néerlandaise a également un rôle important à jouer, condition importante dans le processus d'attribution ».

La livraison du premier submersible n'est pas attendue avant 2034, celle du quatrième et dernier devant intervenir en 2038. Le budget du projet est de 5,6 milliards d'euros, mais d'importantes caractéristiques des futurs sous-marins n'ont pas été dévoilées à ce stade. Le modèle français vainqueur est une version à propulsion diesel des sous-marins nucléaires d'attaque français de la classe Suffren. Ce dernier déplace 4 500 tonnes, quand le modèle choisi par les Pays-Bas ne dépassera pas 3 000 tonnes.

Des options en termes de propulsions et de système de combat embarqué

Mais en matière de propulsion classique, au moins deux options sont possibles : soit le submersible fait tourner ses moteurs diesel en surface pour alimenter les batteries qui lui permettront de recourir à l'énergie électrique en plongée. Soit il bénéficie d'un système dit « anaérobie », ou Air Independant Propulsion (AIP), qui lui offre une autonomie de plusieurs semaines en plongée. Une option que n'avaient pas retenue les Australiens, mais qui pourrait correspondre aux besoins de la marine néerlandaise. Elle ne souhaite pas seulement être en mesure d'intervenir dans les eaux européennes dans le cadre de ses missions au sein de l'Otan, et a fait savoir qu'elle entend disposer d'une flotte « expéditionnaire » qui pourrait intervenir à plusieurs milliers de kilomètres de ses bases. Notamment pour protéger les territoires d'outre-mer que les Pays-Bas possèdent dans les Caraïbes et dans lesquels vivent plusieurs certains de milliers de ses ressortissants.

La deuxième information qui n'a pas été divulguée porte sur le système de combat embarqué sur ces navires. Sera-t-il fourni par l'industrie française, qui équipe les sous-marins nationaux du système Sycops ? Ou bien les Néerlandais iront-ils se fournir ailleurs, comme l'avaient fait les Australiens dans le contrat plus tard annulé ? Ces derniers étaient allés chercher les Américains de Lockheed Martin et ce choix avait eu de lourdes incidences : annoncé initialement pour un montant de 34 milliards d'euros, le contrat avait grimpé à plus de 50 milliards. Mais la part revenant effectivement en France à Naval Group et à ses partenaires nationaux n'avait jamais dépassé 8 milliards. Qu'en sera-t-il aux Pays-Bas ? Les précisions seront les bienvenues. Il semble par ailleurs que les Néerlandais aient boudé le missile de croisière naval, qui peut être tiré en submersion, qui équipe les sous-marins de la marine nationale. Ils lui auraient préféré le Tomahawk du fabricant américain Raytheon, dont la portée est supérieure.

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Si l'affaire n'est pas terminée, loin de là, c'est que le protocole d'accord, par lequel Français et Néerlandais sont désormais associés, doit encore être confirmé par le Parlement. La situation politique aux Pays-Bas est tendue et le gouvernement du Premier ministre Mark Rutte expédie les affaires courantes depuis les élections de novembre qui ont vu la victoire du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders. Sauf que ce dernier s'est avéré incapable de former un cabinet, une forme de compromis étant établie au sein de la classe politique sur le fait que le futur gouvernement sera essentiellement formé de technocrates. Lors d'un débat parlementaire qui s'est tenu la semaine dernière alors que la victoire française était déjà dans les tuyaux, un député a appelé ses collègues à « ne pas laisser ce gouvernement décider, mais un nouveau gouvernement qui choisit dans l'intérêt des Pays-Bas ».

L'argument est pris très au sérieux à Paris. Dans un communiqué, Naval Group a insisté sur le fait que le partenariat avec Royal IHC permettra que « l'écosystème néerlandais développe et conserve son expertise et son implication tout au long du cycle de vie du sous-marin », qui pourrait atteindre le demi-siècle. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a renchéri, en insistant sur le fait que le « ce projet mobilisera le tissu industriel néerlandais » et qu'il « permettra aux Pays-Bas de disposer de sous-marins de classe océanique au plus haut standard mondial, renforçant ainsi les forces armées néerlandaises ainsi que les capacités européennes au sein de l'Otan ».

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Car il ne faut pas oublier le fiasco des sous-marins pour l’AUSTRALIE qui s’est moquée une fois plus de notre petite France et de notre gouvernement « macronien » ou autres car ce n’était pas mieux avant quand on voit la faiblesse de manque de matériels en quantité et aussi en approvisionnement de munitions !?

Et en plus avec la construction notre porte avion hypothétique pour remplacer celui qui vieillit logiquement ?!

Mais pas de problème en France on a l’arme nucléaire pour faire peur et protéger soi-disant l’U.E. pour empêcher le vilain POUTINE déséquilibré genre de fou intelligent obsédé par la force sans limite de « péter plus les plombs » en menaçant toujours lui d’utiliser toutes armes de destructions variées y compris celle-ci qu’il a en masse contre les occidentaux dont il veut la perte et en plus en insultant notre président bavard sans amour propre dont il se moque ouvertement !?

Tout cela parce que cette Europe occidentale dite unie en façade n’a pas été capable de l’arrêter ou de l’empêcher de nuire au début c’est lamentable !?

Et en plus nous on a fait fort avec notre président faux petit monarque sans couronne on l’a reçu ce dictateur avec faste à Versailles à Brégançon et après « la dernière cerise sur ce gâteau empoisonné » les USA qui lâche l’UKRAINE et cette U.E. pour motif d’élections présidentielles d’un de leurs vieux présidents BIDEN ou (TRUMP bien parti pour être réélu !?)

Merci et BRAVO à eux de ces incapables inconscients que ne nous protège pas assez dans le monde libre et démocratique et bien sûr si une guerre de haute intensité arrive ils viendront ces USA (dit Otaniens) comme pour la 2eme guerre mondiale mais après quand il sera trop tard (POUR RAMASSER LES MORCEAUX S’IL EN RESTE) sauf que là le pétard explosif est bien plus dangereux !?

Espérons qu'on se trompe ou alors prions pour ceux qui croient à quelque chose de mystique car pour l'instant ils nous restent que cela pauvre FRANCE et monde instable?!

Jdeclef 19/03/2024 17h49

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