Des Français déprimés, des politiques
déprimants !
LA CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. Après une
journée de trêve, les polémiques ont repris sur la scène publique. Cela alors
que la confiance des Français dans la politique est au plus bas.
Publié le 06/03/2024 à 07h41
La concorde, en France, ne dure jamais
longtemps. Et encore moins dans ce tunnel politique interminable que traverse
le pays. Lundi, le
Congrès, réuni à Versailles, vote à une large majorité l'inscription de l'IVG
dans la Constitution. Fierté ! clame-t-on dans le camp
présidentiel, trop heureux de voir, enfin, un texte qui suscite une approbation
quasi générale, de LFI au RN. Pas de recours
à l'article 49.3, pas d'invectives, pas de chahut dans les
rangs. L'atmosphère parlementaire semble soudain réenchantée.
Certes, les mélenchonistes ont à cœur de gâcher l'ambiance sans tarder.
Mathilde
Panot tente de se hisser à la hauteur de Simone Veil sur une affiche
grotesque tandis que son patron traite le Premier ministre de « minable
petit » sur les réseaux sociaux, au motif que Gabriel Attal n'a pas cité
dans son discours la même Mathilde Panot, première députée à avoir
proposé la constitutionnalisation de l'IVG. Leur aigreur distille un peu de
vinaigre…
IVG dans la
Constitution : au Trocadéro, « c'est un jour de fête »
Ce même jour, l'affiche
des JO est dévoilée. Elle est exposée, grandeur nature, jusqu'à
dimanche, au musée d'Orsay. Les choix esthétiques de l'artiste peuvent ne pas
plaire. Son œuvre, si l'on ose dire, fait apparaître une France
« disneylandisée », avec tour Eiffel rose bonbon et Arc de Triomphe
en accessoire de jeu d'arcade. Mais c'est surtout l'absence de croix sur la
flèche qui surplombe le dôme des Invalides qui provoque l'ire de la droite et
de l'extrême droite, lesquelles fustigent, par la voix de leurs ténors,
« cette incapacité à dire qui nous sommes ». Et rappellent la
phrase très malvenue prononcée par Emmanuel Macron en… février 2017 :
« Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle
est diverse. »
Méfiance et lassitude au plus haut
La guéguerre est repartie… Rien que de très normal, dira-t-on, puisque
la campagne pour les élections européennes est lancée. Tout de même !
Avant de multiplier diatribes et polémiques à tout propos, les responsables
politiques, à commencer par la majorité présidentielle, seraient bien inspirés
de lire l'étude publiée ce mardi par le Cevipof
(Centre de recherche politique de Sciences Po) sous la direction de Bruno
Cautrès.
Européennes
2024 : entre RN et Renaissance, la guerre des récits a commencé
Première analyse d'un sondage mené dans quatre pays européens, qui
mesure depuis quinze ans la confiance politique, celle-ci met en lumière le
« malaise démocratique français », plus prononcé dans notre pays
qu'en Allemagne, en Italie ou en Pologne. « Non seulement l'état d'esprit
des Français est toujours profondément marqué par des sentiments pessimistes et
négatifs, mais les niveaux auxquels l'enquête les enregistre cette année sont
parmi les plus hauts de la série depuis 2009, note l'étude. C'est notamment le
cas en ce qui concerne l'expression des sentiments de “méfiance” et de
“lassitude”, en forte hausse cette année par rapport à l'an dernier et à leurs
niveaux les plus élevés si l'on met à part les années 2021 et 2022
dans la suite de l'épidémie du Covid : 38 % (+ 9 points) pour la
méfiance et 36 % (+ 6 points) pour la lassitude. Ce pessimisme de
l'opinion n'est pas seulement ancré dans le temps des quinze années qui se sont
déroulées depuis la première vague du Baromètre en 2009. Il est confirmé par la
position de la France par rapport aux autres pays. »
Plus préoccupant encore, « la
confiance politique est au plus bas en France : si 54 %
des Polonais, 45 % des Allemands et 33 % des Italiens déclarent avoir
confiance dans la politique, ce n'est le cas que de 30 % des
Français ». 30 %, pas même un Français sur trois !
Avec F.MITTERAND de 1981 à
1988 et réélection 1988 à 1995 spécialité Française que l’on a retrouvé avec
notre président actuel élu en 2017 et réélu en 2022 jusqu’en 2027 ( mais qui ne
pourra se représenter par notre constitution de cette Veme république usée de
65 ans ( heureusement peut etre...?!)
La dette brute est passée de 589
milliards de francs en 1980 à 4.727 milliards de francs en 1997,
soit une multiplication par plus de 8 et un accroissement annuel moyen de plus
de 13 %.3 avr. 2023
Répartie entre l'Etat (80% du total), les
"organismes divers d'administration centrale" (2,4%), les
"administrations publiques locales" (8,1%) et les
"administrations de Sécurité sociale" (9,5%), la dette
publique française a franchi pour la première fois début 2023 le cap symbolique
des 3000 milliards d'euros, ...29 sept. 2023 !?
Et maintenant avec cette nouvelle
mouture des quinquennats et ceux de ses présidents SARKOZY ou HOLLANDE VOIR LA
MACRONIE EN COURS qui ne change pas grand-chose sur le fond ?!
Comme cette dette est impossible à
rembourser 3000 milliards € on peut s’attendre au pire on frise déjà la
faillite avec notre petit président bavard procrastinateur donneur de leçons au
reste du monde déjà instable !?
Et si l’on ajoute les problèmes internationaux
et risques de guerres avérées Russo ukrainien qui peuvent déborder sur l’Europe
Occidentale avec ce grand frère USA qui suspens son aide miliaire à l’Ukraine
avec leurs élections présidentielles tendues entre ces deux présidents âgés
BIDEN ET TRUMP il y a de quoi perdre le moral des Français lambda qui réfléchissent
car il en reste !?
Car cela fait si longtemps qu’on est
mal gouverné et mal protégé par notre faute nous Français lambda naïfs CAR
ON VOTE !?
Jdeclef 06/03/2024 13h50
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