Jean-Christophe
Cambadélis : « Mélenchon ne veut pas être président, mais leader de
l’opposition à Marine Le Pen » ?!
ÇA RESTE
ENTRE NOUS. Il a la politique dans le sang, et n’a pas fini d’en faire.
Rencontre avec « l’increvable » ex-patron du PS, entre parmentier
d’agneau et coups politiques.
IL NE FAUT PAS S’ETONNER ON VOTE SI MAL
DANS NOTRE PAYS AVEC NOS CONCITOYENS GOGOS DE TOUS BORDS POLITIQUES ET MEME
CEUX QUI S’ABSTIENNENT CAR N’Y COMPRENANT
RIEN ?!
Au Bistrot de Paris,
on est un peu chez lui. Les serveurs en livrée de cette jolie brasserie
proche du musée d'Orsay font presque une haie d'honneur à Jean-Christophe
Cambadélis, qui déambule entre les tables avec sa
nonchalance coutumière, élégamment vêtu d'un col roulé gris et d'une veste
en velours côtelé bleu nuit, et toujours les cheveux fins lissés en arrière qui
lui donnent un air de première gâchette dans Les Tontons
flingueurs. « Bonjour M. Cambadélis, comme
allez-vous ? » ; « Bonjour, M. Cambadélis, ça fait
plaisir de vous revoir. »
L'ex-patron du PS n'est pas revenu depuis pas mal de temps au Bistrot de
Paris. Il suffit pourtant de le lancer sur son histoire avec la brasserie, au
moment du parmentier d'agneau agrémenté d'un verre de rosé, pour que
« Camba » plisse les yeux, esquisse un sourire et raconte les
fameux coups qu'il a préparés là, comme autant de jalons de l'histoire du PS.
L'arrière-cuisine du PS
Le Bistrot de Paris est d'abord la cantine du RPR, dont le siège est tout
proche, dans la même rue de Lille. Puis les socialistes, installés rue de
Solférino en 1980, l'investissent. « Camba » y a vite son rond de
serviette, tout comme Lionel Jospin, Laurent Fabius (qui s'assied à la
même table, au fond), Dominique Strauss-Kahn, Henri Emmanuelli ou encore Manuel
Valls. Parfois le vieux gaulliste Pierre Mazeaud
s'encanaille en déjeunant avec quelques huiles socialistes de ses amis.
Mais c'est surtout dans les belles salles moquettées du premier étage que se
fomentent à l'abri des regards quelques coups politiques.
Jean-Christophe Cambadélis est souvent là, puisqu'il en est l'un des
organisateurs. Il raconte ces conciliabules en les dénombrant avec ses doigts.
Un : les réunions préparatoires à la gauche plurielle de 1997. Elles ont
lieu lors de dîners chaque mardi avec Dominique Voynet, Lionel Jospin,
l'écolo Yves Cochet ou encore le communiste Philippe Herzog. Deux : la
mise en orbite du courant Strauss-Kahn au début des années 2000. Un jour, alors
qu'ils sont réunis dans la « salle du billard », les strauss-kahniens
entendent des rires dans la salle contiguë. On colle l'oreille contre la
cloison et on entend, ô surprise, les adversaires fabiusiens préparer, eux
aussi, leur courant et le futur match contre DSK et Ségolène Royal… « On a
dû attendre 16 heures pour sortir de notre salle en catimini »,
se marre « Camba ».
Comment escorter Jean-Luc
Mélenchon au cimetière des éléphants ?
Trois : l'édification en 2007 des
« reconstructeurs », cet attelage entre strauss-kahniens et
fabiusiens pour contrer la montée en puissance de Ségolène Royal et préparer le
retour de DSK en soutenant Martine Aubry. Quatre : il y a un an, un dîner
secret avec François Hollande, Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll, les
maires de Vaulx-en-Velin (Hélène Geoffroy) et de Rouen (Nicolas
Mayer-Rossignol), ou encore l'ex-patron de Libération, Laurent
Joffrin. Les conspirateurs se mettent d'accord pour barrer la route à Jean-Luc
Mélenchon, coupable à leurs yeux d'entraîner le PS dans un abîme de radicalité
duquel il ne ressortira pas, ou mal. « On a décidé ce soir-là de monter
une liste aux européennes si le PS signait un accord avec la Nupes pour ce
scrutin. Cette menace, liée à la
radicalisation de Mélenchon, a convaincu Olivier Faure qu'il fallait
trouver une autre solution », veut croire Cambadélis.
Cinq (et dernier doigt et dernière réunion notable au Bistrot de
Paris) : il y a quelques semaines, l'ex-député de Paris présente un
copieux document issu du travail d'une centaine d'experts. Son club, Le Lab de
la social-démocratie, entend « fonder » ce courant politique.
« Je dis fonder et non refonder, car le PS n'a jamais été
social-démocrate. Il a toujours dû prendre le PC par la gauche pour gagner les
élections, ce qui a empêché la culture du compromis propre à la social-démocratie.
Le Parti socialiste a été “rupturiste” avec Blum et Mitterrand,
social-démocrate sans le dire avec Jospin, social-libéral sans l'accepter avec
Hollande », analyse « Camba ».
Raphaël Glucksmann,
l'empêcheur de voter en rond ?
À 72 ans, l'ex-président de l'Unef n'entend pas cesser
de monter des combinaisons, parfois complexes au
point d'égarer ses camarades. « Les gens me disent : “Mais
tu es increvable !” », raconte ce miraculé, tombé à 7 ans d'un
troisième étage sans trop de heurts. La politique est son moteur, qui le fait
avancer depuis son entrée chez les lambertistes de l'OCI, où il côtoie son
jumeau par l'âge, Jean-Luc Mélenchon. On se souvient d'un jour, il y a une quinzaine
d'années de ça, il était arrivé au restaurant (La Cagouille, haut lieu des
déjeuners mitterrandiens) avec le dessin d'une sorte d'univers figurant
des planètes, des noms et des flèches.
Dans le train pour Paris, il avait ébauché cette galaxie des personnalités
socialistes, avec, là, Fabius entouré de satellites (ses lieutenants, comme
Claude Bartolone ou feu Henri Weber), les « royalistes » (Aurélie
Filippetti, Vincent Peillon…) gravitant autour de la dame, Delanoë et ses
étoiles du moment, comme François Hollande, et bien sûr DSK entouré d'une
myriade d'astres (« Camba », Pierre Moscovici, Jean-Marie
Le Guen…). Un peu avant l'élection de François Hollande,
Jean-Christophe Cambadélis confiait curieusement ne pas vouloir être
ministre ; il préférait devenir patron du PS, là où l'on fait vraiment de
la politique.
Laurent Berger, l'un de ses candidats pour l'Élysée
Aujourd'hui, il s'est donné une mission : créer les conditions pour
lancer une candidature sociale-démocrate à la prochaine présidentielle. Le
succès sondagier de Raphaël Glucksmann pour le scrutin européen valide, dit-il,
sa thèse : la gauche raisonnable, républicaine et laïque n'est pas
condamnée à se dissoudre dans la radicalité. Il ne compte pas sur ses doigts
mais il a son plan en plusieurs étapes. D'abord, un socle d'idées afin
d'attirer les électeurs du centre gauche sans doute orphelins du macronisme
en 2027. Ensuite, une tactique : prendre le Parti socialiste en unissant
tous les opposants d'Olivier Faure au prochain congrès, sans doute en 2026.
Enfin, un candidat pour l'Élysée. C'est là que ça se gâte. Personne ne
s'impose. Cambadélis avance quelques noms sans donner l'impression de
vraiment y croire : François Hollande, avec qui il est en contact
régulier, Bernard Cazeneuve, Carole Delga, la liste n'est pas exhaustive. Il a
dans sa poche un joker : Laurent Berger, l'ex-patron de la CFDT, sur
lequel « Camba » continue de miser malgré la fin de non-recevoir
opposée par l'intéressé. « Berger serait à la présidentielle ce que
Glucksmann est aux européennes. C'est l'hypothèse sociale-démocrate »,
explique Jean-Christophe Cambadélis
Présidentielle 2027 :
Hollande et la « stratégie de la tortue »
Comme tous les socialistes opposés à la
Nupes, « Kostas » (son nom à l'OCI) sait bien que Mélenchon se
dressera sur la route de la social-démocratie. Son vieil
adversaire trotskiste, qu'il n'a cessé d'affronter depuis leurs tendres
années étudiantes, repartira pour une quatrième
élection présidentielle, ça ne fait à ses yeux aucun doute. « Il sait
qu'il ne sera jamais président de la République, mais il veut être le leader de
l'opposition à Marine Le Pen », analyse Jean-Christophe Cambadélis.
Un demi-siècle après leur début en politique, les deux
ex-lambertistes se combattent toujours. Ils ne lâcheront sans doute jamais
la rampe. « Ils sont pareils : ils mangent, ils dorment, ils vivent
politique », dit d'eux François Hollande. Parole d'expert.
La France on est le pays qui
accumule ces « vieux » politiciens inutiles de tous bords et notamment ceux de cette
gauche moribonde qui essaie de survivre dans cette classe politique nulle lamentable
car usée comme cette Veme république ne servant à rien en plus mal pilotée par
ce président donneur de de leçons bavard donneur de leçons à tout le monde mais
que personne n’écoute qui nous mène nulle part avec ses gouvernements de pattes
cassées qui s’enchaine depuis 2017 et son 1er quinquennat et dont le
2eme entamé jusqu’en 2027 prend le même chemin par sa procrastination pathologique car ne sachant
pas décider (et quand il le fait par ses discours alambiqués se plante
lamentablement !?)
Mais comme les Français l’ont
élu et réélu pour les 3 ans qui vont nous paraitre très longs car il n’a pas prévu
« le coup de bluff de Poutine » ce malade déjanté et dangereux (mais
intelligent plus que lui semble-t-il !?)
Et naturellement n’a pas prévu
la renaissance de ce DAESH EI Etat Islamiste le bien nommé erreur d’un passé
terroriste depuis 2001 et 2013/2015 malgré les coalitions Européennes
occidentales et US qui n’ont pas réglé ces problèmes définitivement malgré les
alertes d’attentats islamiques récents ou avérés que nos autorités ont caché en
partie sauf ceux isolés aboutis !?
Alors on peut s’attarder ou
s’alarmer et en parler pour essayer enfin de réfléchir au lieu d’attendre « que
le ciel nous tombe sur la tête » car on n’est plus en sécurité dans la vie
quotidienne des Français et voire changer de président qui serait issu de cette
même classe politique médiocre on n’est même pas sur d’en trouver un de valable
car on les connaît tous les trainant depuis + de 40 ans !?
On est au pied du mur en espérant
qu’il ne nous tombe pas dessus en nous écrasant MERCI MESSIEURS !?
Jdeclef 30/03/2024 12h54
La censure DU POINT ce disant soit disant d'information piloté par ses moderateurs ou redaction n'acceptant les opinions et verités ne correspondant pas à leurs idées bornées de petit bourgeois nantis ressemblant à cette macronie qui a pourtant ratée tout depuis 2017 et qu'elle est au pouvoir car cet hebdo fait du mauvais journalisme inutile dans une periode tendue en FRANCE et dans le monde sans faire de la mauvaise politique inutile qui merite mieux !?
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