Le roman noir de la
dette : l'argent facile de Hollande, l'argent magique de Macron ?!
Les crises
s’enchaînent. Sarkozy restera le président de la dégradation de la note
française. Sous Hollande, on s'habitue à l'argent facile, Macron se fera, lui,
le champion de l'argent magique.
Publié le
16/01/2024 à 08h00, mis à jour le 19/02/2024 à 09h57
(Petite
métaphore !?)
LES FRANCAIS
SONT DEVENUS CAR SI BETES A BOUFFER DU FOIN QUI N’EST PLUS DANS LES RATELIERS DE
LEURS FERMES ET DONC ILS SONT COMME DES CHEVEAUX QUI NEN N’ONT PLUS ILS VONT EN
VENIR A SE BATTRE CELA A DEJA COMMENCE EN FILIGRANE AVEC CETTE INSECURITE GRANDISSANTE
OU CERTAINS VEULENT FAIRE LEURS LOIS ?!
Nicolas Sarkozy et François Baroin,
alors ministre de l’Économie, en 2011. © DAMOURETTE/SIPA
En 1974, l'État présentait pour la
dernière fois un budget en excédent. Depuis, cinquante ans se sont écoulés et
la France est constamment dans le rouge… Avec désormais plus de
3 000 milliards d'euros de dette et des taux d'intérêt qui grimpent,
la France aura bien du mal à préparer l'avenir : d'ici à 2027, la charge
de la dette va devenir le premier poste de dépense de l'État, devant
l'éducation ou l'armée ! Voici le second volet de ce roman noir qui court sur
cinq décennies et a vu défiler six présidents de la République. Après
Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac, plongée
dans les mandats de Nicolas
Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron.
2007-2012. Sarkozy, le président de la dégradation
13 janvier 2012. Un vendredi noir pour l'exécutif. Nicolas Sarkozy est
président de la République, François Fillon Premier ministre, François Baroin
ministre de l'Économie et des Finances. Il est 10 h 30, un SMS
s'affiche sur le téléphone de ce dernier. Ramon Fernandez, le directeur du
Trésor, lui demande de le rappeler de toute urgence. Une mauvaise nouvelle
attend le pays : l’agence de notation Standard &
Poor’s s’apprête à dégrader la note de la France de AAA à AA +.
Dette de
la France : pourquoi le pays a conservé sa note
Ce n'est pas totalement une surprise… Avec la crise des subprimes,
ce krach financier lié à des prêts hypothécaires américains et qui a contaminé
le reste du monde, notre déficit s'est considérablement creusé (dépassant même
les 7 % en 2009) et notre dette s'approche dangereusement des 90 % du
PIB. Nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls. Même les États-Unis ont perdu
leur triple A quelques mois auparavant ! Sur le Vieux Continent, la
tempête venue d'outre-Atlantique en a entraîné une autre dans son sillage…
Depuis de longs mois, la zone euro est prise au piège d'une crise de la dette
souveraine qui menace les pays périphériques et la pérennité de l'union
monétaire. Les investisseurs doutent. Faut-il continuer à prêter à ces États
trop dépensiers ? Résultat, les taux d'intérêt se tendent et la dette
augmente d'autant. Un cercle vicieux qui menace la France…
Ce mauvais bulletin de notes n'aura finalement pas de conséquences
désastreuses. « Le moment a été désagréable, mais la dégradation de la
France avait déjà été intégrée par le marché, et nous l'avions accompagnée en
documentant par exemple nos mesures d'économie », se souvient
François Baroin. Les investisseurs ont continué à prêter à la France et, un an
plus tard, la France s'endettait même à un coût bien inférieur ! Cet
épisode a néanmoins marqué la sortie de la France du club des pays les plus
solides financièrement…
Il serait trop facile de tout mettre sur le dos de la crise : la France
a payé en 2012 le résultat d'une quarantaine d'années de mauvaise gestion.
Nicolas Sarkozy ne s'est pas démarqué de ses prédécesseurs par une utilisation
précautionneuse des deniers publics. Il s'est certes choisi un Premier ministre
incarnant la rigueur, François Fillon, et a confié à Éric Woerth, ministre du
Budget entre 2007 et 2010, la difficile tâche de lancer la RGPP, la
révision générale des politiques publiques, destinée à réduire les dépenses. « La
crise a mis un coup d'arrêt à cette réforme de l'État, il fallait une sacrée
énergie pour la mener : demander de faire des efforts ne suscite jamais de
l'enthousiasme, et de nombreux collègues freinaient des quatre fers »,
se souvient, l'œil malicieux, Éric Woerth, le désormais questeur de l'Assemblée
nationale, dans son bureau de la rue de l'Université, avant de filer en séance.
Le
roman noir de la dette : de la glissade de Giscard à la cagnotte de
Chirac
Mais, au tout début de son mandat, Nicolas Sarkozy a surtout été le
président des baisses d'impôt, avec sa loi Tepa (défiscalisation des heures
supplémentaires, allègement de la fiscalité sur les successions, etc.).
Tout en annonçant à nos partenaires européens qu'il faudrait attendre un peu
avant le retour à l'équilibre… « Sa stratégie était d'augmenter la
croissance plutôt que de réduire les dépenses », analyse l'un de ses
anciens conseillers. Tiens, cette tactique ne vous rappelle rien ? La même
qu'Emmanuel Macron. Dans les deux cas, elle s'est heurtée au mur d'une… crise.
La charge de la dette
Les prélèvements augmentent, les
dépenses aussi
La France, parmi les moins bons élèves
Un solde budgétaire négatif depuis 1974
La dette de la France depuis 1974
2012-2017. Hollande, la grande addiction
20 août 2013. Ce matin-là, Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et
des Finances, fait sa rentrée médiatique sur les ondes de France Inter. Pendant
ses vacances, il n'a entendu parler que de cela : les Français en ont
marre de payer toujours plus d'impôts ! Il faut dire que le président
Hollande n'a pas hésité à dégainer l'arme fiscale (hausse de l'impôt sur le
revenu, sur le patrimoine, des cotisations sociales…) pendant la première année
de son mandat pour combler un déficit qui atteignait encore les 5 % en 2012…
Et voilà que certains ministres veulent encore appuyer sur cette gâchette dans
le prochain budget ! Alors, le locataire de Bercy lance une grenade qui
tient dans l'invention d'un nouveau concept : « Je suis très
sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens,
qu'ils soient des ménages, des consommateurs ou des entreprises. » En
sortant du studio radio, il sait qu'il a franchi la ligne jaune et que ses
jours à Bercy sont comptés… Quelques mois plus tard, il est remplacé par Michel
Sapin aux Finances et par Arnaud Montebourg à l'Économie.
Mais sa sortie n'aura pas été vaine : le gouvernement Valls finit par
lancer un plan de baisse des dépenses de 50 milliards d'euros
entre 2015 et 2017 ! « La mesure la plus efficace a été
de réduire de 12 milliards la dotation aux collectivités
territoriales », juge le spécialiste des finances publiques François
Écalle. Le déficit se résorbe. En 2017, si le président Macron peut se vanter
d'avoir atteint les 3 %, une première depuis dix ans, c'est grâce aux
efforts de son prédécesseur. Mais hélas, ce n'est pas suffisant pour empêcher
la dette de continuer à gonfler… Elle dépasse la barre symbolique des
2 000 milliards d'euros. Entre 2012 et 2017, elle bondit de
90 à 98 % du PIB.
Y aurait-il une fatalité en la matière ? Non, il s'agirait plutôt d'une
longue liste d'occasions manquées… Car, si le début du quinquennat Hollande a
été difficile (croissance en berne, chômage élevé), le président socialiste a
bénéficié ensuite d'un « alignement des planètes » (chute du
prix du pétrole, dépréciation de l'euro) bénéfique pour l'économie et le
redressement des comptes publics… Avec une mention spéciale pour le niveau
historiquement bas des taux d'intérêt, provoqué par la politique monétaire ultra-expansionniste
de la Banque centrale européenne (BCE). Une véritable baguette magique, comme
l'explique aujourd'hui Michel Sapin : « C'était un phénomène
incroyable : la dette augmentait et pourtant la charge de celle-ci
diminuait grâce à la baisse des taux d'intérêt. Nous étions tous drogués à
l'argent pas cher, même les économistes les plus libéraux qui nous disaient auparavant
qu'il fallait se désendetter. » Un effet addictif qui contaminera
aussi le quinquennat suivant…
Depuis 2017 : Macron, le champion de l'argent magique
5 avril 2018. Emmanuel Macron visite le CHU de Rouen (Seine-Maritime).
Une aide-soignante interpelle le président de la République sur le manque de
moyens des hôpitaux. « Il n'y a pas d'argent magique »,
rétorque le locataire de l'Élysée. Une scène qui semble appartenir à un autre
monde. Celui d'avant la crise du Covid… À l'époque, le président du « en
même temps » – né en 1977, il n'est donc pas contemporain d'un budget
de l'État français à l'équilibre – fait de la bonne gestion des deniers publics
son cheval de bataille et bénéficie d'une conjoncture favorable, dopant les
recettes de l'État. La dette reste en deçà du chiffre fatidique des 100 %
du PIB. Cette année-là, le déficit reflue même jusqu'à 2,3 % du PIB, son
plus bas niveau depuis 2001, et la France sort de la procédure pour déficit
excessif ouverte contre elle par la Commission européenne en 2009. Mais, encore
une fois, les bonnes résolutions des débuts vont être rapidement oubliées…
La crise des Gilets jaunes en 2018 et la pandémie mondiale
en 2020 auront comme effet l'ouverture des robinets budgétaires avec la doctrine française du « quoi qu'il en coûte » qui permet
de maintenir l'économie à flot (le déficit atteint les 9 % du PIB et la
dette frôle les 115 % du PIB en 2020). Elle sera suivie ensuite
en 2022 d'aides massives destinées à contrer la hausse des prix de
l'énergie à la suite de la guerre en Ukraine ; Il semble que le président
Macron ait finalement trouvé de l'argent magique… Jusqu'au dur retour à la
réalité : l'inflation et la politique monétaire désormais restrictive de
la BCE tendent les taux d'intérêt. L'an dernier, la France a emprunté en moyenne
à 3,15 %, avec un déficit légèrement sous la barre des 5 % et une
dette de plus de 3 000 milliards d'euros (111,7 % du PIB au
dernier comptage). L'Hexagone est à nouveau dans le viseur de Bruxelles, car
elle tarde à réduire son déficit… Et l'agence Fitch a dégradé la note de la
France au printemps dernier.
Coignard
– Alerte sur les finances publiques : les dangers de l'accoutumance
Pour l'année 2024, les économies annoncées paraissent conséquentes mais
elles proviennent surtout de la fin des dispositifs exceptionnels mis en place
pour répondre à la crise énergétique. En 2025, les efforts devront donc être
massifs vu l'objectif du gouvernement : ramener le déficit à 3 % du
PIB en 2027. Une tâche herculéenne : où faudra-t-il donc couper ?
Dans la santé ? Les aides aux entreprises ? Raboter un peu partout ou
faire des choix de coupes massives dans certains domaines ? « Il
faut surtout que l'on revienne à un mode normal de gestion des finances
publiques : le problème, c'est qu'après ces années d'ouverture du robinet
budgétaire tout semble possible et tout le monde exige de nouveaux droits, de
nouveaux services publics, donc les ministres ne cessent de demander toujours
plus d'argent », soupire-t-on à Bercy. De quoi laisser penser que ce
chapitre ne sera malheureusement pas le dernier de notre terrible histoire de
la dette…
Après + DE 40 ANS le mitterrandisme qui a laissé des traces trop
longues de mai 1981 à mai 1995 n’ont pas été jolies comme ces jolis mois que l’on
chante à la belle saison en ritournelle et jusqu’à ce jour avec cette « macronie »
et son parti fantôme changeant de noms au fils des mouvements politiques du
moment et par tristes habitudes sémantique de mauvaise politique pour noyer le
poisson en leurrant le bon peuple encore gogo pour certains à y croire après
cette gauche PS en pleine déconfiture et même avant dans cette V eme république
dite gaullienne devenue monarchique comme sous l’ancien régime avec ce
président petit bourgeois théâtreux hyper bavard grand donneur de leçons que personne
n’écoute plus dont les
autres de nos dirigeants Français passés ont profités en récidivant les mêmes
erreurs jusqu’à être la risée des autres pays encore libres et démocratiques
dans un monde déjà malade qui dégringole dans sa chute et sa culture de bien-pensant qui se dégonfle
comme des baudruches crevées !?
Alors là oui un événement politique d’information bien Français a
été souligné de la part de Bruno Le Maire :
Ministre de
l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique tu parles..?!
Il a été obligé (enfin) de dire la vérité ou tout au moins une partie de celle-ci ce qui lui a été difficile à ce menteur patenté « mais comme cela commence à sentir mauvais cette « M » économique pharaonique on dit que ça pue », mais cela ne suffit plus !?
Car il est presque trop tard raison pour
laquelle ce ministre parle enfin mais sans solution tout comme notre petit président
bourgeois qui dédaigne ces Français lambda pas de son monde et qui ne sait pas décider
diriger ni les protéger en procrastinateur pathologique tous ces Français naïfs
qui n’ont rien vu venir l’ayant élu et réélu et même avant lui avec d’autres
depuis que cette Veme république existe !?
PAUVRE France ET SES CITOYENS FRANÇAIS !?
Jdeclef 19/02/2023 12h09
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