vendredi 23 février 2024

Surtout un épouvantail pour moineaux de petits Français agité par un président qui n’a que çà dans sa besace au lieu de travailler à améliorer la situation de la France (ce qui est en passant son travail car élu et réélu pour çà par des Français lambda dont il se moque !?)

 

Emmanuel Macron-Jordan Bardella, le tango mortel de jeunes hommes sans intérêt (surtout a egos démesurés !?)

LA LETTRE DU PALAIS. S’il proclame que le RN n’est pas un parti républicain, le président joue un jeu périlleux, à l’approche de chaque scrutin, en le désignant comme unique adversaire. Et seule alternative demain ?

Par Nathalie Schuck et Mathilde Siraud

Publié le 23/02/2024 à 09h01

*      Et si le président Macron cherchait à flatter le président du RN Jordan Bardella pour lui donner de hautes ambitions qui viendraient contrarier les plans de Marine Le Pen pour la présidentielle ? © Eric Tschaen/Abaca; Kahn Renaud pour « Le Point »

 

DE TOUTE FACON LES FRANCAIS VOTENT COMME DES PIEDS ET NE SAVENT PLUS CHOISIR LEURS DIRIGEANTS DEPUIS + DE 40 ANS DANS UNE FRANCE OU LES BAVARDAGES ET DISCOURS CREUX TIENNENT LE HAUT DU PAVE POLITIQUE !?

Par quel mystère des très rigoureuses règles protocolaires Jordan Bardella s'est-il retrouvé le 7 février dans la cour des Invalides au premier rang de la cérémonie d'hommage aux victimes françaises des attaques terroristes du Hamas en Israël ? L'image a tant piqué la curiosité du patron des députés Les Républicains, Olivier Marleix, ancien conseiller de l'Élysée sous Nicolas Sarkozy, qu'il s'est replongé dans le décret du 13 septembre 1989 édictant les règles de préséance officielles, héritées de Napoléon Bonaparte.
Surprise : les chefs de parti n'y figurent point. Et les parlementaires européens n'émargent qu'à la 14e place, derrière les hautes figures de la République – présidents du Sénat et de l'Assemblée, ministres actuels et anciens, etc. Réponse évasive de l'entourage présidentiel : « Parfois, certains invités ne respectent pas leur place. » Elles sont pourtant dûment étiquetées.

Fâcheux télescopage de calendrier

« Emmanuel Macron se transforme en homme-sandwich de Jordan Bardella ! Depuis les rencontres de Saint-Denis, il fait sa campagne », accuse Olivier Marleix. Le chef de l'État l'a pourtant martelé de la façon la plus nette qui soit dans les colonnes de L'Humanité lundi 19 février : le RN ne s'inscrit pas, à ses yeux, dans l'arc républicain. Et de décréter Marine Le Pen persona non grata de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, jugeant qu'elle aurait été mieux inspirée de ne pas y participer.

L'« arc républicain », selon Macron : une figure à géométrie très variableD'autant que, par un fâcheux télescopage de calendrier, elle venait de déjeuner, mardi, sans s'en vanter, en compagnie de Jordan Bardella, avec Alice Weidel, coprésidente du parti d'extrême droite allemand AfD, récemment impliqué dans un scandale pour avoir imaginé un projet de « remigration » aux relents puissamment xénophobes.

Un sacré coup de canif dans la stratégie de banalisation. Dans l'antre des grands hommes, le président a remarqué que Marine Le Pen s'était installée au deuxième rang pour suivre la cérémonie, laissant la place devant elle à Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée. « Comme si elle n'assumait pas d'être là », interprète-t-on au Château. Ce qui n'a pas empêché le locataire de l'Élysée, à plusieurs reprises, de fixer volontairement sa rivale en prononçant son discours, se faisant le chantre de « l'idéal communiste »…

« C'était le meilleur de tous »

Autant Emmanuel Macron méprise avec ostentation la fille de Jean-Marie Le Pen, qu'il a écrasée par deux fois dans les urnes et en débat télévisé, autant il joue une étrange partition avec Jordan Bardella. Dans quel dessein ? Pourquoi, si le RN n'est pas un parti républicain, avoir offert à son président un brevet de normalisation inespéré en l'invitant en août et novembre aux rencontres de Saint-Denis, qui devaient initialement être réservées aux partis dits de gouvernement ?

Dans la foulée de la première réunion, des indiscrétions avaient même fuité, faisant état de l'agréable surprise du président face au travail fourni par Bardella. « C'était le meilleur de tous », soufflait à l'issue un invité, fâché de devoir l'avouer.

 François Bayrou : « Il n'y a pas de démocratie si on ne comprend pas où l'on va »

Si le RN ne s'inscrit pas dans l'arc républicain, pourquoi avoir de même toléré, sans s'en émouvoir, que deux de ses députés soient bombardés vice-présidents de l'Assemblée à l'été 2022 – un précédent historique – avec les voix d'élus Renaissance ? Et pourquoi avoir consenti à ce que le parti macroniste entaille le « cordon sanitaire » en refusant de retirer ses listes au second tour des régionales de 2021, au risque de favoriser la victoire du RN à la tête d'une région ? Sans parler des liens non avoués – ou non avouables – qu'entretiennent certains membres du gouvernement ou de cabinets ministériels avec des responsables du parti à la flamme…

Le parti de « l'appauvrissement collectif »

Si Gabriel Attal a été propulsé à Matignon, à cinq mois des européennes, c'est aussi – surtout ? – parce que Jordan Bardella obsède le président. Dès sa nomination, le trentenaire macroniste était ainsi présenté par le Château comme « une arme anti-Bardella ». À cinq mois des européennes, ce choix finit donc d'installer un duel avec la figure de proue du parti nationaliste, au risque de phagocyter le débat électoral, dans des jeux du cirque modernes opposant deux jeunes gladiateurs. « On se focalise sur Bardella, alors que le vrai problème, c'est qu'une partie de la population ne croit plus en nous, se désole une tête d'affiche de la majorité présidentielle. La réalité, c'est que quand tu gagnes moins de 2 000 euros en France, tu votes RN. »

Avant, la règle était de parler à tout le monde sauf au RN. Désormais, c’est l’inverse : Emmanuel Macron ne parle qu’au RN et que du RNUn eurodéputé LR

Désigner, dans sa conférence de presse du 16 janvier, le RN comme le parti du « mensonge » et de « l'appauvrissement collectif », sans évoquer les autres formations en lice, c'était aussi placer l'adversaire sur un piédestal. Au clivage gauche-droite jugé dépassé, et au face-à-face entre « nationalistes » et « progressistes » déjà activé lors de la campagne des européennes de 2019, est désormais préférée une nouvelle frontière entre « humanistes » et « populistes ». Les oppositions classiques de gauche comme de droite sont niées, symboliquement effacées. Tout se passe comme si le parti à la flamme était devenu l'obsession, le seul rival qui vaille.

 Colère des agriculteurs : Emmanuel Macron face au danger des demi-mesuresAvec le risque d'en faire pour la suite l'unique alternative, au moment où le Parti socialiste et Les Républicains luttent pour leur survie politique. « Le chef de l'État doit arrêter de travailler pour le RN !, s'emporte un eurodéputé de droite. Avant, la règle était de parler à tout le monde sauf au RN. Désormais, c'est l'inverse : il ne parle qu'au RN et que du RN. En 2019, Nathalie Loiseau [à l'époque tête de liste macroniste pour les européennes, NDLR] voulait uniquement débattre face à Jordan Bardella. Aujourd'hui, Jordan Bardella souhaite débattre exclusivement face à Gabriel Attal. Ce ne sont que des coups de billard à trois bandes pour que rien n'existe entre la macronie et le RN. »

Incarner la « résistance »

À quoi diable joue Emmanuel Macron, se demande de plus en plus bruyamment la classe politique, jusque dans son camp ? Lors du dernier bureau politique des Républicains, Jean-François Copé a clamé tout haut ce que nombre d'élus murmurent tout bas : « Il se dit peut-être qu'il a intérêt à ce que Marine Le Pen gagne en 2027 pour revenir dans cinq ans. »

À ceux qui le mettent en garde contre le risque de rester dans l'Histoire comme celui qui aura laissé les clés du pays à Marine Le Pen, Emmanuel Macron s'en va répétant, tel Ponce Pilate, qu'il l'a vaincue deux fois et qu'il reviendra à d'autres à l'avenir de relever le gant.

Et que si l'un de ses successeurs autoproclamé venait à échouer, c'est bien la preuve que lui seul est capable de faire rempart à la vague brune… « Qu'il ait autant mis Marine Le Pen en avant dans son premier quinquennat n'était pas étonnant, c'était son assurance-vie pour sa réélection. Mais s'il continue ce petit jeu, c'est parce qu'il veut lui laisser les clés pour incarner la résistance après », tempête un responsable de la droite.

 Les Républicains : les coulisses d'un dépeçageÀ moins que la fameuse « pensée complexe » ne soit à l'œuvre. Et si le président cherchait en vérité à gonfler Jordan Bardella à l'hélium à force de flatteries pour mieux le pousser à la faute et lui donner de hautes ambitions qui viendraient contrarier les plans de Marine Le Pen pour la présidentielle ? Depuis les rencontres de Saint-Denis, le chef de l'État est persuadé que l'eurodéputé vise 2027.

« Il est en embuscade », répète-t-il à sa garde rapprochée. « Bardella a la grosse tête, il est en voie de mégrétisation », acquiesce un ténor du PS. Il est de fait permis de se demander si le président du RN, à qui Marine Le Pen a promis de le désigner Premier ministre si elle était élue en 2027, l'avait consultée avant de réclamer une dissolution de l'Assemblée, dans l'espoir transparent d'accéder à Matignon. Pas sûr que cela ferait les affaires de la candidate proclamée du RN. Parier sur une désunion des deux têtes du parti nationaliste serait toutefois bien audacieux.

« Le bouclier qui nous manquait »

Sur la manière la plus adéquate de combattre le RN aussi, souvent le président varie. C'est, professe-t-il désormais, en s'attaquant aux racines du mal et en obtenant des résultats dans la lutte contre le chômage et la désindustrialisation que le vote extrême refluera. Lionel Jospin, balayé au second tour de la présidentielle de 2002 par Le Pen père, est bien placé pour savoir qu'on ne l'emporte pas sur un bilan, si brillant qu'il soit. Nul besoin de leçons de morale, considère-t-il encore. Ainsi a-t-il chapitré sa Première ministre Élisabeth Borne pour avoir brandi des « arguments moraux » en qualifiant le RN d'« héritier de Pétain ».

 Attal à Macron : « C'est quoi, la feuille de route ? » Début 2017, le candidat Macron le considérait pourtant comme le parti de « la haine, de l'exclusion et du repli ». Il expliquait alors que ce n'était pas en marchant sur les plates-bandes de l'extrême droite qu'on l'asphyxiait. Avant de présenter la loi sur l'immigration comme « le bouclier qui nous manquait » et d'autoriser Gérald Darmanin à proposer ces derniers jours une dérogation au droit du sol à Mayotte, une marotte du RN. Quant au Premier ministre Gabriel Attal, le voilà recadré, lui qui considérait que l'arc républicain correspondait à l'Hémicycle de l'Assemblée, incluant donc les 88 députés RN. Et prié dans L'Humanité de ne faire à l'avenir passer aucun « texte important » grâce à leurs voix.

Comprenne donc qui pourra. Au soir de son sacre de 2017, le jeune président promettait de tout faire pour que les Français n'aient « plus aucune raison de voter pour les extrêmes ». Sept ans plus tard, les voici prêts à accorder près de 30 % le 9 juin à la liste Bardella.

En fait ce qui semble se confirmer au fil des gouvernements « macroniens » qui se succèdent à cause de Français indécis qui ont réélu par défaut ce président par erreur sans vraiment réfléchir aux conséquences induites dans la population des Français lambda pauvre ou même classes dites moyennes qui font la majorité des Français qui en fait ne l’aime plus (même s’ils y ont cru un temps court à sa jeunesse et sa possible nouveauté) environ jusqu’en 2018 avant la crise des gilets jaunes qui a fini de dégrader sa cote instable en baisse constante dans l’esprit de ce peuple déjà frondeur qui a déjà eu à supporter ces dirigeants de tous bords depuis + de 40 ans !?

Ce dirigeant fat qui lui aussi n’aime pas les français qu’il dédaigne en plus (et qui maintenant lui rendent bien) en manifestant vociférant quelque fois violemment et utilisant des grèves diverses dans tous les corps de métiers car ce dirigeant bienpensant veut leur donner des leçons de bienpensant hypocrite ainsi qu’au reste du monde en plus qui ne l’écoute plus laissant la France qui régresse en queue des pays libres et démocratiques dans un monde déjà instable et malade !?

Car Maintenant la situation de la société française dans tous les corps de métiers et dans leurs vies quotidiennes s’aggrave chaque jour qui passe et ses discours alambiqués ne produisent aucun effet car procrastinant et ne décidant rien d’utile depuis qu’il est président par ses Français en plus qui lui ont donné trop de pouvoir (sans même sans rendre compte) presque absolu digne héritier de l’ancien régime monarchique de cette Veme république usée vieille de 65 ans et qui ne s’améliorera pas jusqu’en 2027 car elle marche à reculons !?

JDECLEF 23/02/2024 16H39

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