Remaniement :
comment l’opération retour de Bayrou a capoté ?!
Depuis sa
relaxe, lundi, dans l’affaire des assistants parlementaires, le président du
MoDem a multiplié les échanges au sommet de l’État, espérant revenir au sein de
l’exécutif.
Publié le
08/02/2024 à 06h56, mis à jour le 08/02/2024 à 08h49
LES FRANÇAIS
SONT COMME LEURS DIRIGEANTS ET LEURS POLITIQUES BORNEES NE PENSANT QU’A LEUR « MOI »
PERSONNEL EN PRATIQUANT LE « CHACUN POUR SOI » DE NOS POLITICIENS DE
TOUS BORDS QUI PROFITENT DE LEURS AVANTAGES ET PRIVILEGES DIGNES DE L’ANCIEN
REGIME (DONC ILS ONT CE QU’ILS MERITENT ?!)
« Les
aventures ne s'arrêtent jamais. Je vais désormais penser à l'avenir et
réfléchir. Et puis c'est bien, la liberté ! » C'est en ces
termes sibyllins que François Bayrou décrivait son état d'esprit, mercredi soir
auprès du Point, quelques minutes après avoir annoncé à l'AFP qu'il
n'entrerait pas au gouvernement, faute d'un « accord profond sur la
politique à suivre ».
Un coup de tonnerre au moment où les discussions entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal pour la composition de la seconde
partie du gouvernement et le remplacement d'Amélie Oudéa-Castéra à
l'Éducation nationale semblent s'embourber. Et une menace, aussi, sur l'avenir
de la majorité, tant le MoDem s'est imposé depuis 2017 comme un
partenaire indéfectible et incontournable pour le parti du président.
Le petit prince et le
canard boiteuxLors d'un dîner, mercredi soir, en présence des
parlementaires de son parti centriste, le maire de Pau a qualifié de
« démarche d'humiliation », selon des propos rapportés par BFMTV,
l'actuelle composition du gouvernement, la nomination de Gabriel Attal à
Matignon comprise. Une attitude qui a tout l'air d'une déclaration de
guerre. « C'est ce qui se passe quand tu refuses un hochet à un
enfant », griffe en retour un élu proche du Premier ministre,
résigné. « Il nous aurait savonné la planche même en étant à l'intérieur
du gouvernement. Édouard Philippe en sait quelque chose ! » Matignon,
de son côté, se refusait à tout commentaire.
Le refus d'Attal
Pourtant, depuis sa relaxe, lundi, dans
l'affaire des assistants parlementaires, l'horizon semblait se dégager pour
un retour aux affaires de l'éphémère garde des Sceaux, qui avait dû
démissionner en juin 2017 à la suite de sa mise en examen. François Bayrou
s'est entretenu avec Emmanuel Macron lundi, avant de rencontrer Gabriel Attal
mardi.
Mais les discussions ont tourné court mercredi, après un ultime échange avec
le Premier ministre par téléphone. « La vérité, c'est qu'Attal ne voulait
pas de poids lourds dans son équipe. Mais ce gouvernement n'est pas fondé
à durer », charge un proche du maire de Pau en incriminant l'hôte de
Matignon. Pourquoi François Bayrou
a-t-il été relaxé ? Face à l'impossibilité pour Amélie
Oudéa-Castéra, affaiblie par des polémiques à répétition, de durer rue de
Grenelle, il était d'abord question, entre lundi et mardi, de nommer François
Bayrou à sa place. Poste qu'il avait déjà occupé entre 1993 et 1997.
« Il ne pouvait pas y avoir d'accord, car Attal compte appliquer en
matière d'école la politique de Kohler, décrypte-t-on au MoDem. C'est-à-dire
qu'ils pensent que les profs ne foutent rien. Les groupes de niveau au collège,
par ailleurs, ça ne peut pas marcher. »
Il a ensuite été question de créer un nouveau ministère à la hauteur de
l'expérience du septuagénaire, à même de combler « la rupture entre le
pouvoir et la province », l'obsession de François Bayrou. Un portefeuille
XXL, directement rattaché au chef de l'État, comprenant notamment l'aménagement
du territoire, la réforme de l'État. « Le président l'aurait accepté, mais
Attal n'en avait pas l'envie », croit savoir un protagoniste.
Mercredi, le poste de ministre des Armées a finalement été proposé au
président du MoDem. « Mais mon ambition n'est pas de prendre la place de
Sébastien Lecornu ! Les Armées, c'est quasiment le seul domaine qui marche
correctement en France actuellement », a tout de suite éconduit François
Bayrou.
Bayrou cherche à martyriser tout le monde. Il
veut solder toute la rancœur qu’il a depuis 2017.Une ministre
Le triple candidat à l'élection présidentielle entendait pouvoir
rééquilibrer le gouvernement, qu'il juge trop à droite, tendance RPR. « Il
ne serait pas venu pour enfiler les perles, mais pour faire le boulot »,
indique un ami. Reste que le Béarnais ne compte pas que des amis en macronie.
Ses relations avec le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, sont
inexistantes. « Depuis lundi, Bayrou cherche à martyriser tout le
monde. Il veut solder toute la rancœur qu'il a depuis 2017, décrocher un énorme
ministère pour être seul au monde et concurrencer un Le Maire. Mais en quoi
devrait-il peser autant ? Je rappelle que son parti a été condamné. C'est
de la pure gloutonnerie », s'emporte une ministre.
Une poussée de fièvre
Début janvier, François Bayrou avait fait savoir haut et fort qu'il
défendait la nomination de Julien Denormandie à Matignon. Le profil de Gabriel
Attal lui paraissait trop inexpérimenté, le macroniste pas assez légitime pour
assurer ces fonctions, pointant une « popularité de l'instant »,
« un choix médiatique ». Ce que le trentenaire n'a pas apprécié.
La suite du remaniement,
pour quoi faire ? Haut-commissaire au Plan depuis trois ans
et demi, le centriste pourrait démissionner. Cette poussée de fièvre ne devrait
toutefois pas remettre en cause l'appartenance du MoDem à la majorité. Le parti
devrait conserver son contingent, soit quatre ministres, au gouvernement. Le
nom de Marina Ferrari, députée de Savoie, est évoqué pour les Affaires
européennes.
Le fondateur du MoDem ne s'interdit rien pour la suite. Certains dans la
majorité percevaient déjà dans son coup de sang contre le gouvernement les
signaux d'une future candidature pour l'élection présidentielle de 2027.
Éternel défenseur du centrisme et du dépassement des clivages, François Bayrou
s'imagine en successeur d'Emmanuel Macron.
Quant au ministère de l'Éducation nationale, il devrait finalement revenir à
Nicole Belloubet, ancienne garde des Sceaux qui avait remplacé François Bayrou
en 2017. Ancienne rectrice et professeure des universités, ex-membre du Conseil
constitutionnel, Nicole Belloubet fut première adjointe au maire de
Toulouse et a longtemps milité au Parti socialiste.
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Pitoyable F.BAYROU gonflé
comme une baudruche d’un orgueil démesuré qui se croit indispensable comme notre
président aussi bavard que lui donneur de leçons et qui se croit le meilleur notamment
comme ministre de l’enseignement poste qu’il a occupé ou il n’a pas fait d’étincelle
pendant ses mandatures tout en recommençant à espérer (être élu) après de multiples
candidatures à la présidence de cette Veme République usée pseudo monarchique
composée de discoureurs s’écoutant parler se regardant le nombril et ne pensant
qu’à eux-mêmes !?
Ce qui prouve la pauvreté
qualitative de cette classe politique et de ses partis ringards et politiciens
de tous bords que les Français élisent et réélisent depuis le mitterrandisme de
1981 à 1995 et après depuis + de 40 ans !?
On ne le dira jamais
assez car les Français sont d’une niaiserie hors norme car ils ne savent plus
voter ou choisir leurs dirigeants et gouvernements pourtant dans un pays libre
et démocratique gouverné dirigé mais mal protégé par des dirigeants qui se
prennent pour des monarques sans couronne (on se demande d’ailleurs pourquoi on
a fait notre révolution de 1789 suivi d’empires napoléoniens et de républiques
plus que médiocres jusqu’à celle de 1958 encore en place ?!)
Après tout si cela plait
à certains Français pourtant pas majoritaires (mais suffisant en nombre semble-t-il)
pour regarder le pays décliner c’est qu’ils sont encore trop gâtés et incurables
voire irrécupérables !?
Tant pis pour eux et
ceux qui réfléchissent comme moi vieux Français qui aime son pays !?
Jdeclef 08/02/2024 09h53
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