Monde
ÉTATS-UNIS Le
milliardaire, candidat à la primaire républicaine pour la présidentielle de
2016, a été désinvité d'un important rassemblement...
États-Unis: Scandale après les remarques de
Donald Trump sur les menstruations d'une journaliste
Le magnat de
l'immobilier Donald Trump, «troll»
de la pré-campagne présidentielle américaine de 2016, a provoqué un
tollé samedi dans le camp républicain après avoir, apparemment, fait allusion
vendredi à la menstruation d'une journaliste star de la chaîne Fox News. Ses
remarques jugées sexistes ont choqué des sympathisants, qui lui ont retiré une
invitation à un important rassemblement politique.Se plaignant du traitement «injuste» que lui aurait réservé Megyn Kelly, l'une des animatrices du premier débat des primaires républicaines organisé jeudi, Donald Trump a affirmé sur CNN qu'il n'avait «pas beaucoup de respect pour elle». «On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit», a-t-il dit vendredi à propos de la journaliste qui l'avait interrogé sur des insultes sexistes proférées par le passé.
Les candidats républicains
dénoncent les propos sexistes
Suite à cette
déclaration, des sympathisants républicains qui l'avaient invité à parler
samedi lors d'un meeting à Atlanta (sud-est) lui ont retiré l'invitation. «Bien
que j'apprécie personnellement Donald Trump, sa remarque à propos de Megyn
Kelly sur CNN va trop loin», a écrit Erick Erickson, rédacteur en chef d'un
site proche des républicains, RedState, qui organise le rassemblement.Au moins neuf prétendants républicains à la Maison Blanche ont été conviés à s'exprimer à ce meeting en plus de Donald Trump, selon le site de Redstate, dont plusieurs poids lourds comme Jeb Bush.
Donald Trump tentait samedi d'expliquer ses propos, affirmant avoir voulu désigner le «nez» de la journaliste. «Il y a tellement d'imbéciles du "politiquement correct" dans notre pays. Nous devrions tous nous mettre au travail et arrêter de perdre du temps et de l'énergie sur des choses absurdes», a-t-il ajouté sur le réseau social, où il compte 3,5 millions d'abonnés.
Le principal conseiller de
Trump quitte le navire
Par ailleurs samedi,
l'équipe de campagne de Donald Trump a annoncé que le candidat avait congédié
son principal conseiller Roger Stone, accusé «de vouloir tirer avantage de la
campagne pour sa propre publicité», selon les propos d'un porte-parole sur CNN.
Roger Stone a donné sur Twitter une autre version des raisons de son départ.«Désolé, @realDonaldTrump ne m'a pas viré - j'ai viré Trump. Pas d'accord avec cette guéguerre avec @megynkelly qui nous éloigne des sujets de fond», écrit-il.
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