mercredi 12 août 2015

SANS VOULOIR ÊTRE MAUVAISE LANGUE QUI OU QUOI NE PLOMBE PAS LA BOURSE FRANÇAISE ?!

La dévaluation du yuan plombe à nouveau la Bourse de Paris


Le CAC 40 évoluait en forte baisse mercredi matin (- 1,64 %) à la suite de la décision de Pékin de dévaluer sa monnaie pour la deuxième journée consécutive.

La Bourse de Paris évoluait en forte baisse mercredi matin (- 1,64 %), plombée comme la veille par la dévaluation de la monnaie chinoise qui met en lumière la fragilité d'un des moteurs de l'économie mondiale. À 9 h 16, l'indice CAC 40 perdait 83,57 points à 5 015,46 points. La veille, il avait lâché 1,86 %. "La Chine fait rechuter les marchés", résume le courtier Aurel BGC, Wall Street n'ayant pas été épargné mardi. Le marché restait sous le coup de la dévaluation de la monnaie chinoise, d'autant plus que le pays a abaissé de nouveau fortement mercredi le taux de référence du yuan face au dollar, pour le deuxième jour consécutif.
La banque centrale chinoise avait pourtant averti mardi que cette soudaine baisse du niveau du yuan était "une action unique" et ne se répéterait pas. "Le yuan a continué de se déprécier cette nuit après la décision surprise par la Chine de modifier le mode de cotation du yuan avant-hier", soulignent les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC. Selon eux, "le choix des autorités chinoises de soutenir leur secteur exportateur ne peut que renforcer les craintes quant aux inquiétudes du gouvernement face au ralentissement du rythme de croissance".

La Chine, principal sujet de préoccupation devant la Grèce

Cette décision correspond, selon Pékin, à une libéralisation accrue du marché des changes, mais elle est vue de l'avis général comme un moyen de relancer les exportations et l'économie du pays, en plein ralentissement. La dévaluation touche de plein fouet en Bourse les valeurs exportatrices, tout en alimentant les craintes quant à la fragilité de l'économie chinoise. Cela pesait dans le même temps sur les matières premières, alors que les cours du pétrole ont chuté mardi à New York à leur plus bas niveau depuis plus de six ans.
La Chine devrait rester le sujet de préoccupation principal du marché, d'autant que la séance sera dépourvue de tout indicateur notable. Les investisseurs suivront enfin les derniers développements en Grèce, qui a trouvé un accord avec ses créanciers pour un troisième plan d'aide sur trois ans pouvant aller jusqu'à 86 milliards d'euros. Le texte de l'accord a été déposé au Parlement grec dans la nuit de mardi à mercredi, même si tout n'est pas réglé pour son approbation politique par les partenaires européens du pays. Sur le marché parisien, la quasi-totalité des valeurs du CAC 40 reculait et les entreprises exposées à la Chine étaient comme la veille les plus sanctionnées.

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