Un navire de guerre
Mistral, le 16 mars 2015, dans le port de Saint-Nazaire
MONDE La
France et la Russie ont enfin trouvé un accord...
Livraison des
Mistrals: La Russie sera remboursée, selon l'accord conclu entre François
Hollande et Vladimir Poutine
Le dossier des
Mistrals est clos. L'Élysée a annoncé ce mercredi soir que la France aura
«la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments» qui
devaient être livrés à la Russie. Moscou sera remboursé des avances déjà payées
pour la livraison des deux bâtiments militaires.
La Russie remboursée des
sommes avancées
L'accord prévoit que
«la Fédération de Russie est exclusivement et intégralement remboursée des
sommes avancées au titre du contrat», annonce l'Elysée. «Les équipements
russes qui ont été installés sur les bâtiments seront restitués» et «la France
aura la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments», ajoute
l'Elysée dans un communiqué de presse. Vladimir Poutine et François Hollande «se sont accordés sur le fait que, désormais, ce dossier
était clos».
De son côté,
Moscou a annoncé, peu après la publication du communiqué de l'Elysée, que
la France avait déjà remboursé les avances payées. «Les présidents russe
et français ont pris conjointement la décision d'annuler le contrat» portant
sur les navires Mistral, a déclaré le Kremlin dans un communiqué à l'issue d'un
entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et François Hollande. «Moscou
considère l'affaire des Mistral comme complètement réglée», a-t-il ajouté.
Le Vladivostok et le
Sébastopol resteront à quai
Le premier des deux
Mistral, le Vladivostok, devait être initialement remis à Moscou à la
mi-novembre 2014, tandis que le second, le Sébastopol, devait
théoriquement être livré à la Russie à l’automne 2015. Le
contrat de leur vente avait été conclu en juin 2011 sous la
présidence de Nicolas Sarkozy et évalué à près de 1,2 milliard d’euros.
Construits à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, ces navires de guerre
polyvalents peuvent transporter des hélicoptères, des chars ou des chalands de
débarquement et accueillir un état-major embarqué ou un hôpital. Leur
vente à la Russie avait été gelée en raison du conflit en Ukraine.
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Cette affaire est
l'exemple de la gabegie de nos dirigeants qui courent après l'argent dont ils
font un mauvais usage et qui se termine par un fiasco retentissant !
Cela n’empêchera pas
Poutine de poursuivre la nostalgie de son impérialisme en annexant (des ex républiques de l'ex URSS) et de gonfler ses muscles
militaires envers l'OTAN et surtout les USA son ennemi héréditaire !
A par cela, c’est deux
bateaux, si on doit les revendre, il ne faut pas le faire à n'importe qui et en
plus il faudra supporter les modifications pour le pays qui voudra bien les
acheter ?!
Le plus pitoyable,
c’est que l'on a du mal financièrement à renouveler notre propre matériel pour
nos armées nationales (alors on en
fabrique pour les autres et on en vend au plus offrant!)
Tristes dirigeants
médiocres que nous avons hélas !
DJ
| 06.08.2015
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