mercredi 12 août 2015

C’EST DUR POUR NOS GOUVERNANTS D’ADMETTRE LEURS ERREURS DE JUGEMENTS SURTOUT COMMIS SOUS LA PRESSION DES USA ET CE N’EST PAS LA 1ERE FOIS !



Société

ARMEMENT Selon « Le Canard enchaîné », la facture s’élèverait à 2 milliards d’euros et non 1,2 milliard d’euros comme l’affirme le gouvernement…

Mistral: L'annulation de la vente pourrait coûter deux fois plus cher que prévu


L’annulation de la vente des Mistral à la Russie va-t-elle coûter bien plus cher que prévu ? Alors que le texte sur l’accord obtenu le 5 août dernier avec le Kremlin doit être examiné en septembre au Parlement, Le Canard enchaîné révèle ce mercredi que la facture pourrait être bien plus salée que prévu.

Une facture de 2 milliards d'euros


Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian affirme que la révocation de la vente des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) ne coûtera pas plus de 1,2 milliard d’euros. Mais l’hebdomadaire répertorie de nombreuses dépenses supplémentaires, fixant le coût total de l’annulation de la vente à 2 milliards d’euros.

Dans un article intitulé « Les factures des Mistral camouflées par l’Elysée », le journal estime qu’en plus des 892 millions d’euros avancés par Moscou, la France devra également restituer les équipements et technologies russes déjà installés sur les navires et les remplacer en vue de vendre les Mistral à un autre client. Coût de cette «dé-russification» : 200 millions d’euros, selon une source proche du dossier citée par Le Canard enchaîné

En outre, le journal écrit que L’Etat devra payer la marge du constructeur naval DCNS, qui prévoyait 350 millions de bénéfices.

Affaire des Mistral russes: A qui la France peut-elle revendre les deux navires?

Un manque à gagner de 500 millions pour DCNS, Thales et Safran


Mais ce n’est pas tout. D’après Le Canard Enchaîné, la France devra rembourser à la Russie les frais d' « adaptation en version maritime de 32 hélicoptères K52 emmenés par les navires », « de la formation de 400 marins » ainsi que « des frais engagés pour aménager le port de Vladivostok ».

A cela, il faut ajouter les « manques à gagner induits par la perte d’un contrat » (estimés plus de 500 millions d’euros) signé avec les entreprises DCNS, Thales, et Safran. Enfin, l’annulation de la vente représente une perte de 400 millions d’euros d’activité pour les chantiers navals de Saint-Nazaire.

Pour limiter la casse, il faudrait trouver un nouveau client. Plusieurs acteurs se seraient déjà manifestés selon le gouvernement.

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