dimanche 2 août 2015

IL FAUT ARRÊTER CE MAUVAIS FEUILLETON ET VOYAGE DE CET ÉLÉMENT D’AVION JUSQU'À TOULOUSE CELA SUFFIT, ATTENDONS LE RÉSULTAT DES ANALYSES !

ENQUÊTE Le fragment d’aile d’avion retrouvé à La Réunion est arrivé ce samedi au laboratoire d'analyses techniques de Toulouse...

MH370: Le fragment d'aile arrivé à Toulouse... Le mystère du MH370 bientôt résolu?...

Va-t-on enfin savoir ce qui est arrivé au vol MH370 disparu depuis un an et demi ? Après avoir été ramené à Orly dans la matinée à bord d'un vol régulier en provenance de La Réunion, le fragment d’aile d’avion est arrivé ce samedi au laboratoire d’analyses techniques de Toulouse où il doit être analysé pour déterminer s’il appartient au Boeing 777 de la Malaysia Airlines et tenter de lever le voile sur la disparition du vol MH370 avec 239 personnes à bord. Trois jours après sa découverte sur une plage de l’île à l’ouest de l’océan Indien, le débris long de deux mètres, emballé dans une caisse, est arrivée à 6h17 à l’aéroport parisien d’Orly par un vol régulier d’Air France.
Un convoi escorté par la gendarmerie a ensuite pris la route à 8h, selon une source préfectorale du Val-de-Marne, en direction de Balma, dans la banlieue de Toulouse, où il sera analysé dans un laboratoire de la Direction générale de l’armement-Techniques aéronautiques (DGA-TA) dépendant du ministère de la Défense. Selon le parquet de Paris, les investigations débuteront mercredi après-midi. La caisse ne devrait pas être ouverte avant l’arrivée d’enquêteurs malaisiens, a notamment indiqué une source proche du dossier.
L’avionneur américain Boeing va également dépêcher une équipe « technique » pour participer à l’expertise de cette pièce marquée de l’inscription « 657BB ». Ce marquage indique selon les experts qu’il s’agit d’un flaperon de B777, un volet bordant l’aile que les pilotes actionnent au décollage ou à l’atterrissage. Or aucun autre accident aérien n’a impliqué ce type d’appareil dans cette région du monde.

L’espoir relancé

Des morceaux d’une valise retrouvée sur la même plage au lendemain de la découverte du morceau d’avion vont aussi être analysés dans un laboratoire de gendarmerie de Pontoise, en région parisienne. La durée de ces expertises n’a pas été précisée mais dès lundi, un des trois magistrats français chargés de l’enquête, un représentant de la justice malaisienne, un autre du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), les gendarmes français et des experts malaisiens se réuniront à Paris à huis clos. La justice française s’est saisie car quatre des victimes de la catastrophe du 8 mars 2014 sont françaises.
La découverte inattendue de ce fragment a relancé l’espoir d’une élucidation de cette mystérieuse disparition, une des grandes énigmes de l’histoire de l’aviation civile. Depuis seize mois, plusieurs pays oeuvrent de concert pour retrouver la trace de l’appareil : la Chine, dont 153 ressortissants étaient à bord, la Malaisie, dont Malaysian Airlines est la compagnie nationale, les Etats-Unis, où est construit l’avion, et l’Australie, au large de laquelle des satellites ont « accroché » pour la dernière fois les systèmes de communication de l’appareil.

Une défaillance mécanique ou structurelle

Selon les responsables de l’enquête, l’explication la plus crédible est qu’une brusque chute du niveau d’oxygène dans l’appareil a rendu l’équipage et les passagers inconscients. L’avion aurait alors volé en pilote automatique au-dessus de l’océan Indien, jusqu’à sa chute en mer, après avoir bifurqué de son plan de vol Kuala Lumpur-Pékin.
Des spéculations demeurent sur une défaillance mécanique ou structurelle, voire un acte terroriste, mais rien n’a étayé jusqu’ici l’un ou l’autre scénario. Cette disparition inexpliquée a aussi nourri toutes sortes d’hypothèses, parfois fantasques, allant de théories complotistes aux fantasmes nourris du mythe du Triangle des Bermudes et des séries « Lost » ou « La Quatrième Dimension ».




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