vendredi 4 octobre 2024

Et alors on n’a plus le choix « il faut tailler dans le vif qui reste » MACRON est toujours là mais ne sert plus à rien donc travailler à son remplacement car il a perdu l’élection législative donc son maintien n’est pas légitime et il mettra des bâtons dans les roues de son 1er ministre BARNIER et son gouvernement cible importante de ses opposants qui grossissent chaque jour jusqu’en 2027 ?!

 

« Le château de cartes va s’effondrer » : le lent délitement du groupe macroniste à l’Assemblée (le petit minet ATTAL va retourner dans son panier à faire son ronron en rentant ses griffes ?!

Miné par les départs au compte-goutte de députés, le groupe EPR est fragilisé, affaiblissant, par voie de conséquence, son président, Gabriel Attal.

Par Sébastien Schneegans

Publié le 04/10/2024 à 13h31

C’est logique il faut que les Français n’hésitent plus car il s’agit de l’avenir du pays et le leur !?

Ce n'est pas une explosion, plutôt un craquellement. La « maison » macroniste à l'Assemblée nationale ne s'est pas effondrée, mais sa façade est lézardée. Depuis le second tour des élections législatives, le 7 juillet dernier, pas moins de sept députés ont quitté le groupe Ensemble pour la République (EPR), dirigé par Gabriel Attal. Trois députés ont annoncé, dès leur réélection, qu'ils n'y siégeraient pas – Sacha Houlié, Béatrice Piron et Lætitia Saint-Paul – et quatre élus ont quitté le navire en cours de route – Sophie Errante, Xavier Roseren, Charlotte Parmentier-Lecocq et Stella Dupont, dernier départ en date.

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Le groupe, qui comptait en juillet 99 députés, n'en a plus que 95. « Ça commence à faire beaucoup, grince un député Droite républicaine (DR), qui redoute que ce lent délitement fragilise la majorité (très) relative de Michel Barnier. À ce rythme-là, on aura autant de députés qu'eux dans six mois [le groupe DR, présidé par Laurent Wauquiez, agrège 47 députés, NDLR]. Je pense que le château de cartes finira par s'effondrer. »

Les « deals » entre Marine Le Pen et les macronistes ne passent pas

Tous ne partent pas pour les mêmes raisons et ne voguent pas dans la même direction ; les représentants de l'aile gauche, à l'instar de Sacha Houlié, siègent en non-inscrits tandis que certains députés de l'aile droite, comme Charlotte Parmentier-Lecocq et Xavier Roseren, rejoignent Horizons, le groupe d'Édouard Philippe. Et une dizaine d'élus qui n'ont pas encore franchi le Rubicon ne sont pas directement membres d'EPR mais « apparentés ».

Les récents départs traduisent un malaise vis-à-vis de la composition du gouvernement de Michel Barnier. Stella Dupont, qui a annoncé quitter EPR ce mercredi, estime par exemple qu'il est « trop éloigné de [ses] valeurs ». « Ça fait cinq ans qu'elle menace de partir. Elle le fait au pire moment après un discours de politique générale plutôt modéré », regrette une source proche de l'exécutif. Beaucoup ne veulent pas apparaître comme les cautions de gauche d'un gouvernement qu'ils jugent « Le Pen-compatible ». Les « deals » passés en ce moment avec le parti de Marine Le Pen pour la répartition de postes clés au Palais-Bourbon ne passent pas.

 Raphaël Glucksmann met le cap sur la présidentielle 2027, avec ou sans le PS

Comme l'a rapporté Le Figaro, l'ex-vice-président RN de l'Assemblée, Sébastien Chenu, a été élu, à la surprise générale et grâce aux votes d'élus macronistes, à la tête de la commission chargée d'apurer les comptes du Palais-Bourbon. Dans l'autre sens, des députés EPR ont été élus ou réélus à leur poste dans d'autres commissions grâce au soutien du RN. « C'est insupportable. On se fout de notre gueule », vitupère l'un des députés apparentés, tenté de partir.

Sacha Houlié compte bien profiter de la gronde

Sacha Houlié, soutien de la première heure d'Emmanuel Macron et qui a fondé avec d'autres jeunes de la « bande de Poitiers » les Jeunes avec Macron, espère tirer profit de cette gronde pour créer son propre groupe de sociaux-démocrates mécontents – pour user d'une litote – de la tournure que prend l'aventure macroniste. Avec sa dissolution, « le président m'a donné l'occasion de lui montrer que je ne lui devais plus rien » cinglait-il, il y a quelques jours, dans Libération.

D'aucuns rappellent que l'adoption au forceps de la loi immigration, qui a manqué de faire exploser le groupe, a laissé des traces. Sophie Errante, qui a justifié son choix de partir en affirmant qu'elle ne pouvait plus accepter « un tel niveau de mépris », avait qualifié cet épisode d'« apogée de l'insupportable. » C'est l'une des raisons pour lesquelles EPR avait déjà du plomb dans l'aile il y a trois mois, lors des premières réunions de groupe.

 Après la gauche caviar, la gauche cassoulet

Gabriel Attal, qui était encore alors Premier ministre, s'est fait élire à la tête du groupe mais il était le seul candidat… Gérald Darmanin et Élisabeth Borne, ennemis d'hier qui s'étaient justement déchirés sur la loi immigration, s'étaient rapprochés et avaient fait campagne en interne pour reporter l'élection à la rentrée de septembre. En vain. Aujourd'hui, Gérald Darmanin et Gabriel Attal, qui siègent côte à côte sur les bancs de l'Hémicycle, serrent les rangs et tentent de colmater les brèches.

Sur le budget, jugé tel quel « inacceptable » par l'ex-ministre de l'Intérieur, les deux hommes vont devoir gérer une pomme de discorde : la question des hausses d'impôt. Si la ligne de Michel Barnier – une taxation exceptionnelle des Français les plus aisés – convient à une partie du groupe, l'aile droite en fait un casus belli.

Qui prendra la tête de Renaissance ?

Dans une tribune publiée dimanche dernier, avant la déclaration de politique générale, 27 députés EPR écrivaient que « toute hausse d'impôt contribuerait à dégrader la compétitivité retrouvée de notre pays, à rompre le pacte de confiance noué avec les Français, à faire fuir les entreprises et à condamner tout partage de valeur. » « Tout cela acte la fin du mythe du en même temps, donc du macronisme. On fait mine de découvrir qu'il est absurde qu'un Gérald Darmanin siège dans le même groupe qu'un Sacha Houlié », estime un député Horizons, pas mécontent néanmoins que Horizons attire de nouveaux profils.

Attal est dans la situation du berger dont les moutons se barrent dans tous les sens.Un député DR

Reste une question : Attal a-t-il les moyens de tenir des troupes aussi divisées ? « Il est dans la situation du berger dont les moutons se barrent dans tous les sens, moque le député DR cité plus haut. Le problème, c'est qu'il n'a pas de chien de troupeau pour les ramener au bercail. » Tout le monde a en tête le prochain congrès de Renaissance, qui doit se tenir, selon les statuts du parti, avant le 30 novembre. Élisabeth Borne a déjà prévenu qu'elle serait candidate pour prendre la présidence du parti présidentiel. Attal y pense aussi. Mais l'ex-Premier ministre, s'il se lance, va devoir mener deux combats en même temps – la lutte pour garantir la cohésion du groupe et la campagne pour la présidence – tandis que Borne n'a qu'une bataille à mener. Et l'élue du Calvados y jettera probablement toutes ses forces.

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D’accord peut être mais comme MACRON l’inutile trouble-fête est toujours là jusqu’en 2027 il ne faut pas rêver avec en plus un vieux 1er ministre qui est sur la corde raide qui risque de casser à tout moment avec une censure de ses opposants connus qui font la queue pour renverser son gouvernement déjà accouché difficilement aux forceps cela risque de ne pas attendre longtemps !?

Pendant ce temps-là les français vont tirer la langue et pas seulement les riches !?

Car si on ne se débarrasse pas de MACRON ce qui semble difficile et si on ne change pas cette VEME REPUBLIQUE OBSOLETE ET USEE DEPUIS + DE 66 ANS D’ICI 3 ANS le pays continuera à sombrer et le pire cela ne prouvera pas qu’après 2027 cela s’améliorera car les Français individualistes incurables pratiquant le dévastateur « chacun pour soi » eux ne changeront pas ce serait étonnant car là il faudrait faire un grand ménage drastique dans la mentalité de la société FRANCAISE et sa classe politique pourrie et sclérosée !?

On n’aura pas le choix car il faut balayer ces partis ringards qui changent de nom à chaque mandature inutilement droite gauche extrême et écolos de tous bords et tout revoir en profondeur pour sauver la France !?

Car eux ces dirigeants et politiciens de tous bords ils sont à l’abri car en fait pas si nombreux mais toujours là à conquérir ces pouvoirs et les avantages et privilèges liés à ceux-ci digne de l’ancien régime que l’on a fait tomber en 1789 avec notre révolution et empires napoléoniens qui ont suivi depuis + de 235 ans vite oubliés par les FRANÇAIS dans nos républiques !?

Donc on n’a PAS le choix il faut faire du neuf avec du vieux avant qu’il ne soit trop tard!?

Jdeclef 04/10/2024 16h09

 

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Bah bien sur la place est bonne et ils courent tous après tout aussi nuls les uns que les autres car on les connait et en plus un président inutile et un vieux 1er ministre BARNIER sympathique avec des paris ouverts sur le temps qu’il résistera avant la chute de son gouvernement par des censures qu’on lui promet !?

 

Raphaël Glucksmann met le cap sur la présidentielle 2027, avec ou sans le PS

LA LETTRE DU PALAIS. L’eurodéputé réunit son mouvement ce week-end près de Bordeaux et entend le structurer. Avec, en point de mire, la présidentielle de 2027.

Par Michel Revol

Publié le 04/10/2024 à 08h15

BRAVO AUX FRANCAIS SI NULS ET INCURABLES QUI N’AMUSENT QUE LES MEDIAS !?

On l'a perdu vers le 10 juillet, englouti par un vortex appelé Nouveau Front populaire. L'alliance électorale avait tout avalé, même les critiques des anti-Mélenchon comme François Hollande ou Carole Delga. Raphaël Glucksmann n'y a pas non plus survécu. Malgré son beau résultat aux européennes (14 %), le leader de Place publique s'est fait, dit l'un de ses proches, « laminer ». D'une part, il ne participe pas aux négociations d'arrière-cuisine pour arracher de bonnes places aux législatives pour les siens : les négociateurs des autres partis lui accordent royalement trois circonscriptions, ingagnables ; d'autre part, il se tait, laissant les Insoumis et ses affidés rouler des mécaniques.

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Le 21 juin, jour de l'officialisation des accords électoraux du NFP dans les jolis jardins de la Maison de la chimie à Paris, Olivier Faure, Marine Tondelier ou l'Insoumis Manuel Bompard prennent la pose, bras dessus bras dessous. Glucksmann n'est pas là. Seule Aurore Lalucq, coprésidente de Place publique, se glisse tant bien que mal sur la photo de famille.

Déclic

Trois mois plus tard, Raphaël Glucksmann est de retour. Après un été à réfléchir et à échanger, notamment dans sa maison du cap Corse, où il reçoit, entre autres, l'ex-macroniste Gilles Le Gendre, l'eurodéputé fait sa rentrée ce week-end à La Réole, près de Bordeaux. Le moment est d'importance. Il marque non seulement la rentrée médiatique de Glucksmann (outre une interview dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, après celle dans Le Point) mais aussi l'acte de naissance d'un vrai mouvement politique. « Le 10 juillet a été un déclic, comme un acte fondateur, raconte le sénateur Bernard Jomier, l'un de ses proches. Raphaël a compris qu'il ne peut pas se contenter de porter un discours politique ». Place publique ne veut plus être une sorte de think tank amélioré mais quelque chose qui ressemble à un parti, capable de présenter des candidats aux élections et de mobiliser des militants pour tracter sur les marchés ou coller des affiches.

 Après la gauche caviar, la gauche cassoulet

Raphaël Glucksmann doit, lui aussi, enfiler un nouveau costume. Le leader de Place publique reste son porte-voix et sa clé de voûte, mais pas seulement. Bernard Jomier, qui a passé quinze ans chez les écologistes, se souvient de l'erreur de Daniel Cohn-Bendit quand EELV est créé, en 2010. « Dany » se concentre sur le discours politique, laissant à Cécile Duflot et à Jean-Vincent Placé le soin de faire tourner la boutique. Ces deux-là, à force de délaisser l'écologie pour se concentrer sur la quête du pouvoir, conduisent l'écologie politique dans le mur. « Raphaël ne doit pas être le nouveau Dany », prévient Jomier. Le leader de Place publique doit donc, aussi, accepter de « mettre les mains dans la tambouille », selon un député proche de Glucksmann. Comme le fait François Hollande à l'Assemblée, l'eurodéputé doit accepter de passer du temps à discuter de tout et de rien avec les parlementaires de gauche, par exemple.

10 000 adhérents, mais ni salarié ni local

Il y a du pain sur la planche. Pour l'heure, Place publique n'a toujours pas de salarié, pas de local et a à peine un organigramme. Les troupes, pourtant, grossissent. Le mouvement compte un peu plus de 10 000 adhérents, et plusieurs grands élus s'en rapprochent. Parmi ceux-ci, les maires de Libourne et de Saint-Brieuc (Philippe Buisson et Hervé Guihard, tous deux ex-socialistes), les adjoints d'Anne Hidalgo – Christophe Najdovski et Arnaud Ngatcha – ou encore Aurélien Rousseau. L'ex-ministre de la Santé d'Emmanuel Macron a pu être élu député des Yvelines par l'entremise du maire de Marseille, Benoît Payan. Un préfet pourrait être appelé aux côtés de Glucksmann pour mettre sur pied une organisation efficace, capable de se faire une place au soleil de la social-démocratie.

 L'étonnante tournée politique de Bernard Cazeneuve

Glucksmann voit loin. En privé, il confie viser l'Élysée, en 2027. Il tentera d'atteindre son objectif avec toutes les bonnes volontés, à l'exclusion des mélenchonistes. « La gauche ne doit plus intégrer la domination politique et programmatique de LFI », prévient Aurélien Rousseau. À part eux, tout le monde est le bienvenu. Ou presque. Glucksmann a invité à La Réole la plupart des leaders sociaux-démocrates qui comptent, de François Hollande à Carole Delga en passant par le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, et celle de Paris, Anne Hidalgo, mais pas Bernard Cazeneuve. « C'est un manque de courtoisie et une faute politique », cingle le député de La Rochelle Olivier Falorni, proche de l'ex-Premier ministre.

Avec Olivier Faure, les ponts sont rompus. Leurs stratégies divergent. Faure penche vers Mélenchon et le NFP, Glucksmann veut s'en défaire. Mais l'eurodéputé continue de miser sur le Parti socialiste. Il attend de pied ferme le congrès, normalement organisé l'an prochain. Si les socialistes valident l'alliance avec les Insoumis, Glucksmann continuera son chemin sans eux ; s'ils reprennent leur autonomie, il tentera de travailler avec le PS. « Mais plus le congrès est retardé, plus les initiatives qui fragmenteront la gauche vont se multiplier », redoute Aurélien Rousseau. Glucksmann a choisi sa voie : il avance, et devrait le redire dimanche, lors de son discours à La Réole.

 

Ce personnage qui fait les plateaux télé comme on l’a vu hier à la télévision sur la 5 à l’émission « c’est à vous » d’ELYSABETH LEMOINE ne vise que la présidentielle et est un aboyeur de foire donneur de leçons de plus à qui veut l’entendre sans intérêt comme d’autres !?

Ce n’est pas avec des pseudos politiciens comme çà que l’on pourra sortir la France de l’ornière qui se creuse chaque jour des 3220 milliards € de cette dette pharaonique irremboursable à cause de Mr MACRON qui ne sert plus à rien (et s’il a servi à quelque chose ce qui reste à démontrer à par semer le souk jusqu’en 2027) car inéligible et sa « macronie fantôme » sans oublier les Français si stupides qui l’ont réélu !?

Car c’est une honte pour nos concitoyens car étant dans un des pays libres démocratiques du monde on n’arrive presque à se demander à quoi cela nous a servi tant pis pour nous puisque nous ne savons plus voter ou choisir nos élus depuis + de 40 ans (et même avant !?)

 

Jdeclef 04/10/2024 12h55

 

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La France est perdue et les Français ne s’en rendent pas compte se qui est dramatique (à quand les tickets de rationnement et la queue aux associations caritatives) si les Français ne prennent pas leur destin en mains !?

 

Ce qui attend la France, le mauvais élève de la zone euro, à Bruxelles !?

En déficit excessif, la France va devoir respecter les nouvelles règles budgétaires européennes. Le laxisme français semble bel et bien dans le collimateur de la Commission…

Par Emmanuel Berretta

Publié le 04/10/2024 à 06h25

 

Emmanuel Macron en Allemagne, le 28 mai. À sa gauche, le chancelier Olaf Scholz et le ministre des Finances, Christian Lindner, avocats d’une orthodoxie budgétaire européenne.

Le compte à rebours est lancé. Avant le 15 octobre, la France devra transmettre à la Commission européenne son projet de budget pour 2025 et au-delà. Un exercice délicat dans un contexte de nouvelles règles européennes et de finances publiques tendu. Mauvais élève de la zone euro depuis sa création, l'Hexagone ne fait plus rire personne à Bruxelles.

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En plus du budget annuel, la France doit présenter, le 31 octobre, une trajectoire financière de quatre à sept ans, assortie d'un programme d'investissements et de réformes. Entre-temps, le gouvernement devra jongler entre le Parlement français et les institutions européennes.

Pour la France, l'équation est complexe. Soumise à une procédure pour déficit excessif, elle doit convaincre de sa capacité à redresser ses finances publiques. Michel Barnier s'est fixé comme cap un déficit ramené à 5 % du PIB en 2025 et à 3 % en 2029.

Discours de politique générale : l'Union européenne au centre des priorités du nouveau gouvernement Barnier

Nouveauté importante : cette procédure de déficit excessif comporte désormais des éléments automatiques. En effet, les recommandations du Conseil, qui sera l'ultime décideur à la fin, fixeront une trajectoire de correction des dépenses compatible avec un ajustement structurel minimal de 0,5 % du PIB par an. Impossible de s'y soustraire cette fois ! Ce fut le point dur de la négociation avec les Allemands et, en particulier, leur représentant, le libéral Christian Lindner, grand argentier du budget à Berlin. Le ministre des Finances allemand tenait à ce que, chaque année, le déficit baisse de 0,5 %, sans que la Commission – jugée trop douce – puisse atténuer la pente.

Mais, en Europe, c'est comme en matière d'assurance, il faut lire les petites lignes. La réforme des règles budgétaires permet une petite marge de manœuvre. Dans un geste d'adaptation aux réalités économiques post-Covid, la réforme instaure une période transitoire de 2025 à 2027. Cette mesure vise à préserver les effets bénéfiques du plan de relance européen tout en tenant compte de la hausse des taux d'intérêt. Concrètement, la Commission européenne pourra assouplir la règle d'amélioration structurelle du budget de 0,5 % du PIB, en prenant en considération l'augmentation des charges d'intérêt sur la dette publique.

Budget : ce que peut faire Michel Barnier pour rentrer dans les clous européens

Cependant, cette flexibilité n'est pas sans conditions. Les États membres devront démontrer leur engagement envers les réformes et investissements identifiés dans le « semestre européen », ainsi que leur alignement sur les priorités communes de l'Union européenne (UE). L'accent est mis sur la transition écologique et numérique, ainsi que sur le renforcement des capacités de défense. Cette période transitoire vise à faciliter l'adaptation au nouveau cadre budgétaire, tout en permettant les investissements nécessaires pour relever les défis économiques actuels et futurs de l'Europe.

Fin de la mansuétude ?

Que se passera-t-il en cas de non-respect ? La France encourra une amende pouvant s'élever jusqu'à 0,05 % du PIB du pays, soit 1,4 milliard d'euros sur la base du PIB français en 2023. L'amende est appliquée pour une période initiale de six mois. Elle est versée tous les six mois. Et elle continue d'être appliquée jusqu'à ce que le Conseil (des États membres) estime que l'État concerné a entrepris une action correctrice en réponse à cette mise en demeure. L'amende peut être augmentée ou diminuée ; en tout cas, une fois versée – et même en cas de rétablissement des comptes publics –, elle ne sera pas remboursée et alimentera les recettes du budget européen.

Mais comment la trajectoire des finances publiques françaises sera-t-elle calculée ? « Il y a une trajectoire technique que la Commission calcule et qui est liée à la soutenabilité de la dette », indique notre source auprès de la Commission. Cette trajectoire de référence, basée sur des facteurs tels que la démographie et la productivité, servira de point de départ aux discussions avec le gouvernement français. La crédibilité du gouvernement Barnier est en jeu. « Je pense que la copie va être très sérieuse », assure une source française. Un message adressé tant aux partenaires européens qu'aux marchés financiers.

La Commission von der Leyen II, un labyrinthe de compétences à 27 entrées

Si le calendrier est fixé, les discussions ne font que commencer. La Commission analysera en détail la cohérence entre réformes, investissements et trajectoire budgétaire. Des ajustements seront possibles, mais dans un cadre strict. La France ne pourra compter sur aucune complaisance au niveau administratif. Au premier étage, le directeur général des Affaires économiques et financières (DG Ecfin), chargé du « semestre européen », n'est autre que le Néerlandais Maarten Verwey. Il est en poste depuis février 2020. Les règles budgétaires n'ayant pas été appliquées depuis le Covid, ce sera donc son premier mandat avec le grand sécateur entre les mains.

À l'étage supérieur, au cabinet du commissaire Paolo Gentiloni, c'est un Danois, Jakob Wegener Friis, qui est directeur responsable pour la France. Un pur produit de la DG EcFin, un économiste. Ensuite, le dossier passera à l'étage politique, entre le commissaire Gentiloni et l'Allemand Bjoern Seibert, le chef de cabinet de la présidente Ursula von der Leyen. La décision sera prise par le collège des commissaires, avant que le Conseil tranche, in fine. Car, à la toute fin du processus, c'est le Conseil qui approuvera ou non la trajectoire des finances françaises.

 Compétitivité en Europe : les 20 propositions chocs de Mario Draghi

« C'est un dialogue », résume un diplomate européen. Un dialogue qui s'annonce toutefois serré, alors que certains pays, comme les Pays-Bas et l'Allemagne, les chefs de file des « frugaux », poussent pour une plus grande rigueur budgétaire. Outre la France (– 5,5 %), l'Italie (– 7,4 %), la Hongrie (– 6,7 %), la Roumanie (– 6,6 %), la Pologne (– 5,1 %), Malte (– 4,9 %), la Slovaquie (– 4,9 %) et la Belgique (– 4,4 %) font aussi partie de cette procédure de redressement.

« Frein constitutionnel allemand »

Après une dure lutte entre Bruno Le Maire et Christian Lindner, la France a accepté cette réforme budgétaire en avril, considérant qu'elle n'obérerait pas ses capacités d'investissement. Mais la question budgétaire rebondit aussi en Allemagne. « Le frein constitutionnel allemand, mis en place en 2008, visait à créer une discipline budgétaire à travers les marchés. Mais aujourd'hui, ça se retourne contre l'Allemagne, souligne un diplomate européen. Ils ont perdu en compétitivité face à la France, à la Chine, aux États-Unis. Le frein constitutionnel les pénalise eux-mêmes. Ils ont un énorme problème d'investissement, mais ils sont autolimités par leur Constitution. Tout l'espoir des Allemands, c'est de dire qu'il faudrait une nouvelle coalition capable de défaire le frein à la dette dans un geste politique très fort. Mais ce n'est pas très facile. » Il ne faudra donc pas s'attendre à un attendrissement de Berlin vis-à-vis des déficits français avec la victoire probable de Friedrich Merz, le chef de file de la CDU-CSU, aux élections législatives de septembre 2025…

 

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Les Français qui votent et choisissent mal leurs dirigeants et politiciens depuis + de 40 ans qu’ils élisent et réélisent de tous bords comme des idiots stupides ignares car divisés incapables de s’unir correctement même sous l’ancien régime monarchique de cette « fronde qui remonte au xv eme siècle » n’ont pas évolué même depuis leur révolution de 1789 qui a abattu celui-ci suivi des empires napoléoniens surtout bonapartiste qui a refait la même chose malgré plus tard nos républiques qui se succèdent tout aussi médiocres et  après nos guerres mondiales 14/18/39/45 qui n’ont pas empêchées avec une paix mondiale instable et la venue des armes nucléaires que certains autocrates connus possèdent qui vivent très bien en s’en servant maintenant de cette épée de DAMOCLES pour faire peur ou menacer le reste du monde déjà en guerres larvées ou en cours un peu partout jusqu’au moment où ils déraperons et où nous repartirons dans la même galère car les peuples surtout ceux des pays libres et démocratiques ne se réfèrent jamais à leurs passés historiques ce qui est une erreur pour éviter de faire pareil  !?

Car en plus en France on enseigne mal avec notre Education nationale notre histoire ancienne et contemporaine à nos jeunes qui prendront la suite car orientée politiquement en place par le pouvoir en place et ce président MACRON à qui on a donné trop de pouvoir qu’il utilise mal OU PAS DU TOUT (et quand il le fait ce qui n’est pas souvent) ou d’autres avant lui comme HOLLANDE par exemple dont il était issu de son gouvernement !?

Le pays est à la ramasse avec sa dette de 3220 milliards d’euro irremboursable Donc on peut dire vulgairement : Qu’on a le nez dedans et que sa sent mauvais mais il est trop tard dans cette Veme république usée qu’il faudrait changer et ce n’est pas ce président inutile qui nous aidera car les Français lambda sont devenus apathiques et ont perdu leur bon sens depuis trop longtemps !?

Mr BARNIER à le même âge que moi ce n'est pas une garantie !?

 

Jdeclef 04/10/2024 9h36

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jeudi 3 octobre 2024

Arrêtons depuis la fin des années 1990 de nous autoflageller date à laquelle la France n’était pas en déficit car avec les présidents qui se sont succédés car depuis le gouffre de cette dette irremboursable n’a fait que se creuser et ce n’est pas avec Mr MACRON et « son quoi qu’il en coute et son en même temps » avec en plus l’alibi du COVID dont il s’est servi pour justifier cette dette pharaonique de + 3220 milliards d’euros !?

 

Dette : un scandale français

 

Dégradation de la note, procédure pour déficit excessif, augmentation du spread… Pour la France, les signaux négatifs se multiplient.

Par Emmanuel Berretta, Clara Dealberto, François Miguet et Philippine Robert

Publié le 03/10/2024 à 06h30

Dette : comment en sortir ? © ANDBZ/ABACA

Nous sommes en 2018. Emmanuel Macron s'apprête à fêter son premier anniversaire de président de la République. En ce jour d'avril, il est en visite au CHU de Rouen. À une soignante qui lui réclame plus de moyens pour l'hôpital, le locataire de l'Élysée répond : « À la fin, c'est vous qui payez aussi, vous savez. Il n'y a pas d'argent magique. »

À l'époque, la France vient tout juste de sortir de la procédure de déficit excessif dans laquelle Bruxelles l'a placée, à la fin des années 2000. Le jeune et fringant président promet de mettre de l'ordre dans les comptes du pays et de maîtriser notre dette publique, qui navigue alors autour de 100 % du produit intérieur brut. « La dette, c'est nos enfants qui la paieront, ajoute-t-il. Aujourd'hui, nous vivons à crédit, ça fait des décennies que ça dure. Et donc, si nous ne faisons rien, ce seront nos enfants, et eux n'auront pas de choix. »

Emmanuel Macron, le président aux 1 000 milliards de dette

Seulement six ans se sont écoulés depuis ces paroles, prononcées avec détermination et assurance par le tout nouveau chef de l'État. Et puis, comme s'il était victime d'une malédiction française, Emmanuel Macron, comme tous ses prédécesseurs depuis cinquante ans, s'est mué en président dépensier, en vrai panier percé, et a empilé les déficits.

 Dette, déficit : la France, mauvaise élève de la zone euro

Selon le dernier pointage de l'Insee, réalisé fin septembre, notre dette s'établissait en juin à 3 228,4 milliards d'euros (112 % du PIB). Soit 948 milliards de dettes supplémentaires depuis l'élection présidentielle de 2017 ! En avril, l'Institut Molinari avait estimé pour Le Point que le seuil fatidique des 1 000 milliards de plus serait atteint entre janvier 2025 et janvier 2027. Le think tank libéral vient d'actualiser ses calculs : nous dépasserons ce cap entre la mi-octobre et la mi-novembre…

L'accélération est vertigineuse. Pour le gouvernement Barnier, qui vient d'être nommé, concocter un budget qui nous aide à redresser la barre ressemble à une mission impossible… Entre baisse des dépenses et hausse des impôts, le cocktail ne sera pas agréable à avaler pour une France habituée aux largesses budgétaires…

Le roman noir de la dette : de la glissade de Giscard à la cagnotte de Chirac

Sommes-nous arrivés au bord du précipice ? Et si, cette fois, c'était vraiment du sérieux ? Ils ont été si nombreux à crier au loup, à tirer le signal d'alarme d'un endettement excessif et dangereux… Pourtant, la France s'en est toujours sortie sans encombre. En 2005, le rapport Pébereau recommandait déjà de « rompre avec la facilité de la dette publique ». En 2007, le Premier ministre, François Fillon, estimait qu'il était « à la tête d'un État qui est en situation de faillite sur le plan financier ». À l'époque, notre dette atteignait à peine 67 % du PIB…

La crise des subprimes (2007-2008), puis celle des dettes souveraines (2010), ne nous a finalement pas emportés, mais c'est seulement grâce à l'action de la Banque centrale européenne (BCE), qui a sorti le bazooka pour sauver la zone euro. « Whatever it takes » avait alors déclaré le boss de l'institution, l'Italien Mario Draghi, inventeur du « quoi qu'il en coûte ». S'est alors ouverte une étonnante période de taux d'intérêt au plancher, voire… négatifs ! Une étrangeté : l'emprunteur était rémunéré par le prêteur. Le monde à l'envers ! De nombreux économistes ont alors formulé cette recommandation : empruntons pour financer des investissements d'avenir, tout en faisant le ménage dans nos pesantes dépenses de fonctionnement, qui alourdissent chaque année notre déficit et, in fine, notre dette. Il n'en fallait pas moins pour que certains fassent un raccourci et pensent que l'on pouvait continuer à s'endetter indéfiniment…

 Dette : les Français plus inquiets que jamais

Emmanuel Macron n'a pas échappé à la folie dépensière française. Après un début de premier quinquennat où les cordons de la bourse ont été un peu retenus, le coffre magique s'est vite ouvert avec la crise des Gilets jaunes, puis la pandémie de Covid et, enfin, la crise énergétique. Et il ne s'est toujours pas refermé, malgré la fin du chômage partiel et l'arrêt progressif du bouclier tarifaire… Ces épisodes hors normes n'expliquent d'ailleurs pas toute la progression de l'endettement. Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les crises et les mesures exceptionnelles mises en place pour y faire face – y compris le plan de relance – représentent 69 % des 12,6 points de PIB de dette supplémentaire enregistrés depuis l'élection d'Emmanuel Macron, tandis que les « effets budgétaires structurels directement attribuables aux choix discrétionnaires durables » représentent 31 % de la hausse…

« Nous ne sommes plus du tout dans une zone de confort »

Plus de 3 000 milliards d'euros de dette… Mais peu importe, claironnent les plus optimistes : la dette n'est pas un problème pour un pays aussi solide et riche que la France ! Les signaux d'alerte sur nos finances publiques se multiplient pourtant depuis plusieurs mois. La première fissure est apparue en avril 2023, quand l'agence de notation Fitch a dégradé la note de la France. Une première depuis 2014 et les soubresauts de la crise des dettes souveraines… S&P a suivi au printemps dernier, reléguant elle aussi la France de AA à AA-. Et, selon les spécialistes, il ne serait pas étonnant que Moody's, la dernière des trois grandes agences chargées d'évaluer la capacité d'un emprunteur à rembourser sa dette, abaisse également la note hexagonale le 25 octobre.

 La France se finance désormais plus cher que la Grèce

Nos partenaires européens commencent également à tiquer. Avec le retour de règles budgétaires rénovées – elles avaient été suspendues au moment de la pandémie de Covid –, la France a de nouveau été placée en procédure pour déficit excessif en juillet et doit convaincre Bruxelles qu'elle peut redresser la barre. « C'est un moment de vérité », confie une source proche du dossier. En plus du budget annuel, la France doit présenter à la Commission européenne d'ici à la fin du mois d'octobre une trajectoire financière sur quatre à sept ans, assortie d'un programme d'investissements et de réformes.

Les marchés nous ont également à l'œil. Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, le spread, c'est-à-dire l'écart de taux, entre la France et l'Allemagne, a bondi, jusqu'à atteindre les 80 points de base. « Ce n'est pas encore un seuil inquiétant, mais nous ne sommes plus du tout dans une zone de confort », analyse Alexandre Baradez, chef analyste chez IG. Les investisseurs ont désormais plus confiance dans la dette espagnole ou portugaise. Fin septembre, le taux d'intérêt sur les obligations françaises à cinq ans est même devenu supérieur au taux grec, un pays qui a frôlé la faillite il y a quinze ans…

Dérapage incontrôlé

Il faut dire que le moment a de quoi crisper les observateurs : un budget doit être conçu dans l'urgence et voté par une Assemblée sans majorité. Tous ont bien compris que la dette de la France est en train de devenir un problème. « Il n'existe pas de chiffre magique au-dessus duquel la dette devient dangereuse, rappelle Thomas Philippon, professeur d'économie à l'Université de New York, mais il faut tout de même noter qu'aucun pays de la zone euro n'a connu un destin heureux avec une dette dépassant les 120 % du PIB. Le Covid nous a rapprochés de ce plafond et le transpercer ne serait pas une bonne idée. »

Notre trajectoire inquiète également. Contrairement à nos voisins européens, qui ont tous serré la vis après le Covid, la France continue de déraper. Cette année, notre déficit devrait dépasser 6 % du PIB, selon les dernières déclarations du nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin. Lors du vote du projet de loi de finances pour 2024, à l'automne dernier, il était pourtant attendu à 4,4 %… Le retour à 3 % en 2027, l'objectif d'Emmanuel Macron, n'est plus même difficile, il est devenu complètement utopique. Non seulement notre bulletin de notes est mauvais, mais nous sommes le dernier de la classe. Même les Italiens, qui ne sont pourtant pas réputés pour leur sérieux budgétaire, annoncent un retour sous les 3 % d'ici à 2026… « Entre 2019 et 2023, la croissance de notre taux d'endettement a été l'un des plus forts de la zone euro. Et, en outre, cela s'est fait sans gain de croissance du PIB par habitant, contrairement à ce qu'ont connu d'autres pays de la zone. Donc ce surcroît de dette n'a pas été productif », décortique Olivier Klein, professeur à HEC Paris et directeur général de Lazard Frères Banque.

 Crise de la dette : Christine Lagarde pourra-t-elle nous tirer d'affaire ?

Peut-être aurions-nous pu vivre dans l'illusion encore longtemps… Mais la remontée des taux d'intérêt a changé la donne. « Pendant plusieurs années, le taux d'intérêt était très inférieur au taux de croissance. Nous pouvions alors stabiliser le ratio de dette sans faire d'effort budgétaire, analyse Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques de Crédit Agricole SA et ancien membre du Haut Conseil des finances publiques. Aujourd'hui, les deux sont quasi équivalents : il suffirait que la croissance s'essouffle ou que les taux augmentent pour que la situation bascule. »

Le pire des scénarios

Dans les prochaines années, la charge de la dette va devenir le plus gros budget de l'État. « C'est autant d'argent qui ne peut pas être utilisé pour la transition écologique, le régalien ou la justice : la France a des besoins énormes, mais n'a plus aucune marge de manœuvre », souligne Éric Dor, directeur des études économiques à l'Ieseg School of Management. « Peu importe qui sera élu en 2027, il ne pourra rien faire car la priorité sera de payer les intérêts de la dette », estime quant à lui Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM. Ce n'est pas le seul effet pervers de la dette. Par ricochet, celle-ci peut finir par peser aussi sur les autres acteurs économiques. « S'ils ont des anticipations pessimistes – par exemple s'ils pensent que des impôts seront levés pour rembourser la dette ou qu'elle sera rachetée par la Banque centrale, ce qui peut conduire à un nouvel épisode inflationniste –, ils peuvent s'interroger sur l'intérêt de faire un effort productif, ce qui n'est pas bon pour la croissance », explique François Facchini, professeur au Centre d'économie de la Sorbonne.

 François Villeroy de Galhau : « Ce n'est pas le rôle de la BCE de venir au secours de tel ou tel État »

Le pire des scénarios serait celui de la crise de financement. Heureusement, nous ne sommes pas encore entrés dans ce cercle vicieux. Les investisseurs exigent une prime de risque un peu plus importante qu'auparavant, certes, mais ils ne rechignent pas à acheter de la dette française. Bien au contraire. « La dette française est bien marketée et c'est un produit recherché. Quand un investisseur veut une dette en euros liquide et qui rapporte, il n'a de toute façon pas l'embarras du choix, car la dette italienne n'est pas très liquide et la dette allemande ne paie pas », nous confiait récemment un fin connaisseur du marché. La zone euro nous offre également un solide coussin amortissant. « Mais la protection offerte par les États membres et la BCE vient avec le respect des conditions du Pacte de stabilité, qui est une contrepartie à la solidarité », rappelle Xavier Timbeau, directeur de l'OFCE.

 Attention, un déficit peut en cacher un autre

Tout ira bien… jusqu'au jour où les marchés décideront que la dette française est un problème !« Vous savez les investisseurs sont un peu comme Dory, le poisson du dessin animé Le Monde de Dory : ils ont très peu de mémoire et ne peuvent retenir que deux ou trois sujets à la fois. En ce moment, ils ne pensent qu'à deux choses : “Est-ce que Nvidia [NDLR : entreprise américaine qui produit des puces d'intelligence artificielle] va continuer de croître ?” et “Que va faire la Fed ?”. Rien d'autre ne les intéresse. Mais, un jour, ils se remettront à se dire que les dettes souveraines sont un problème. Et, quand ce jour arrivera, les taux vont remonter, les actifs seront tous réévalués à la baisse, et ce sera compliqué pour la France », juge un grand investisseur américain.

« Nous n'avons jamais réussi à prouver que nous pouvions réduire notre dette. La crise est inévitable, car nous n'avons plus aucune crédibilité », s'inquiète François Langot, économiste au Centre pour la recherche économique et ses applications. « L'enjeu est à deux ou trois ans. Si le déficit continue à se creuser et que les marchés ont un coup de stress, la prophétie deviendra autoréalisatrice », ajoute Christophe Boucher, directeur des investissements chez ABN Amro Investment Solutions. Le coût à payer serait alors très élevé. La BCE finirait sans doute par intervenir, même si elle n'est pas censée sauver un État qui aurait décidé de cramer la caisse. Mais il est peu probable qu'elle le fasse sans demander un effort d'austérité immédiat et important et des réformes structurelles…

 La feuille de route pour la France de l'ancien chef économiste du FMI Olivier Blanchard

Pour nous sortir de la zone de turbulences, l'économiste Olivier Blanchard, ex-chef économiste du Fonds monétaire international, préconisait l'été dernier dans nos colonnes de ramener notre déficit primaire (sans compter les taux d'intérêt) à l'équilibre. Une recommandation qui est également celle d'Adrien Auclert, de Thomas Philippon et de Xavier Ragot, auteurs d'une note pour le Conseil d'analyse économique sur la trajectoire de nos finances publiques. Ils conseillent à la France d'économiser 112 milliards d'euros pendant sept à douze ans. « C'est la condition pour retrouver la maîtrise de notre destin », précise Thomas Philippon. Reste maintenant au gouvernement à trouver le bon cocktail entre baisse des dépenses, hausse des impôts et réformes structurelles qui doperont la croissance… et de le faire adopter par le Parlement. Une mission qui paraît titanesque. -

 

Et ce président personnage en plus que l’on devra supporter jusqu’en 2027 que nous avons réélu en 2022 car on ne peut s’en débarrasser de lui ni de ce gouvernement BARNIER qui peut être renversé par des censures à tous moments car il profite lui comme d’autres de même acabit de ces avantages et privilèges divers d’un autre Age !?

Alors certains se réfèrent à De GAULLE (qu’ils n’ont pas connus)  mais lui n’a agi qu’à distance que pendant notre dernière guerre mondiale époque mondiale pour soutenir la France pas encore libre car différente et d’ailleurs les Français dont la génération avait changé l’on rejeté en 1969 à cause d’un referendum ou il s’est fait piéger par des citoyens ingrats en qui il avait confiance !?

Pour le reste c’est simple la France est ruinée à cause des Français et cette « macronie » devenue fantôme par son président et ceux d’avant comme sous HOLLANDE qui s’est dégonflé dont MACRON soi-disant économiste sortait de son gouvernement !?

Donc à moins de serrer la vis économique drastiquement ce que le peuple ne supporterait pas et qui peut se révolter bien pire que l’épisode des « gilets jaunes » surtout s’ils sont réduits à faire la queue à des associations caritatives comme dans les années 30 pour simplement manger (déjà le cas pour certains !?)

Jdeclef 03/10/2024 11h04


mercredi 2 octobre 2024

Mr GARNIER fait un travail d’arrière garde comme NAPOLEON à Waterloo « Faire plus avec moins » : la difficile équation de Barnier l’écolo Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre, Michel Barnier, a promis une « écologie des solutions » exigeante, mais sans moyens. Sauf que lui n’a même pas d’armée efficace et a un chef MACRON qui ne l’aide pas avec sa macronie fantôme !?

 



L’EPEE DE DAMOCLES EST LA PRETE A TOMBER TANT PIS POUR LES FRANÇAIS ET LA France !?

 

Par Géraldine Woessner

Publié le 02/10/2024 à 08h48

En plaçant sur le même plan « dette économique » et « dette écologique », le Premier ministre a confirmé, lors de son discours de politique générale, qu'il faudra aller vite en matière d'écologie. © Sarah Meyssonnier / REUTERS

« On a du pain sur la planche », confiait, mardi soir, un conseiller du cabinet d'Agnès Pannier-Runacher. Plan national d'adaptation au changement climatique (Pnacc), troisième stratégie nationale bas carbone (SNBC, la feuille de route de baisse des émissions de la France par secteur), programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE)… Les dossiers environnementaux les plus structurants, en souffrance depuis des mois, vont enfin être relancés par la nouvelle ministre de l'Écologie, dont les compétences ont été amputées du Transport et du Logement. Et il faudra aller vite, a clairement signifié le Premier ministre lors de son discours de politique générale : en plaçant sur le même plan « dette économique » et « dette écologique », deux « épées de Damoclès » aussi « redoutables » l'une que l'autre, Michel Barnier a fixé ses priorités.

L'écologie « sera au cœur de notre action », a martelé l'ancien ministre de l'Environnement. Mais si son insistance à mettre le climat et la biodiversité en avant a été remarquée (Gabriel Attal, à l'inverse, n'en avait pas fait un axe majeur d'action), sa philosophie tranche sensiblement avec les politiques conduites sous les gouvernements précédents, au point d'inquiéter les associations. « Si Michel Barnier en appelle à “faire plus” pour lutter contre le changement climatique, l'annonce de plusieurs mesures concrètes pour accélérer la transition ressemble plutôt à des reculs », a réagi le Réseau action climat (RAC), quand l'Insoumis Alexis Corbière dénonce « un détricotage en règle ». Pour Greenpeace, « le Premier ministre parle d'une “écologie des solutions”, mais les solutions évoquées font plutôt partie du problème : nouveaux réacteurs nucléaires, recours accru à la biomasse à des fins énergétiques, biocarburants pour l'aviation… »

Amplifier l'électrification

Des reculs ? Dans un contexte budgétaire extrêmement contraint, Michel Barnier les assume, prônant une écologie pragmatique, compatible avec la croissance économique, et « tenant compte des enseignements des dernières élections », plaide son entourage, qui ont vu les candidats EELV s'effondrer aux européennes comme aux législatives, sèchement désavoués par des électeurs fâchés d'un certain nombre de mesures jugées « punitives », en tout cas mal préparées.

 Électricité : avec la transition, la France bascule dans une nouvelle ère

Pour le Premier ministre, la lutte contre le réchauffement climatique passera d'abord par le développement à la fois du nucléaire et des énergies renouvelables, afin d'accélérer la décarbonation des usines et le développement de « nouvelles industries de la transition ». Comme le gouvernement précédent, il plaide pour le développement des biocarburants, et par des offres de transport dans les zones périurbaines et rurales, où « des millions de travailleurs n'ont pas aujourd'hui d'autre choix que la voiture ». Mais de la façon dont seront financées, ou même accompagnées, ces nouvelles ambitions, il n'a pas été question, pas plus que du soutien à la voiture électrique, dont les financements sont menacés dans le prochain budget.

DPE, MaPrimeRénov et ZAN recadrés

Cette « écologie des solutions » devra aussi réformer des politiques impopulaires, ou jugées mal conçues. Annonce la plus symbolique : Michel Barnier promet une simplification du DPE, et une « adaptation » de son calendrier. Objet de nombreuses critiques, le diagnostic de performance énergétique, qui doit permettre la rénovation des passoires thermiques, favorise, tel qu'il est conçu, le chauffage au gaz au détriment de l'électricité, pourtant moins polluante. Et l'interdiction des logements classés G au 1er janvier 2025 (2028 pour les F, 2034 pour les E), en pleine crise de l'immobilier, soulève des levées de boucliers.

 Passoires thermiques : pourquoi la loi risque d'augmenter les émissions de CO2

S'il n'a pas avancé de détails, un rabotage du dispositif MaPrimeRénov est aussi à prévoir, afin de « mieux cibler l'accompagnement des entreprises et des particuliers ». Autre « recul » symbolique : un assouplissement de la loi ZAN (pour zéro artificialisation nette), issue de la Convention citoyenne pour le Climat, qui impose de réduire de moitié la consommation de foncier d'ici à 2031, par rapport à la décennie précédente (2011-2021), pour atteindre le ZAN en 2050. Dans les faits, la loi limite déjà drastiquement les nouvelles constructions, alors que l'état réel de l'occupation des sols en France n'est pas encore connu : l'Observatoire de l'artificialisation, qui travaille avec l'IGN et le Cerema, n'envisage pas de l'achever avant 2025.

Aujourd'hui, un jardin public verdoyant et une bande de bitume sont tous les deux considérés comme artificialisés, et classés dans le même référentiel. Ce qu'avait brutalement dénoncé Laurent Wauquiez, en annonçant en fanfare se retirer du système. Les remontées de terrain de milliers de maires sans ressources foncières, totalement bridés dans leur développement, affolent les sénateurs depuis des mois. « Il faut revitaliser la construction de logements », a détaillé Michel Barnier. « Pour construire, il faut du foncier. Nous devons faire évoluer de façon pragmatique et différenciée la réglementation ZAN pour répondre aux besoins essentiels de l'industrie et du logement. » Une adaptation particulièrement attendue par les collectivités, rurales notamment, mais qui indigne particulièrement les associations environnementales…

 Le logement, chantier vital, bombe sociale

Qui redoutent un certain attentisme, sentiment conforté par l'annonce d'une énième « conférence nationale sur l'eau »… Alors même que les Assises de l'eau organisées en 2018, le Varenne agricole de l'eau et du changement climatique en 2022, et le Plan eau lancé en 2023 ne se sont pas traduits par la moindre réalisation. Michel Barnier, qui promettait d'« agir plus que de communiquer et d'agir avant de communiquer », devra prouver qu'il peut s'appliquer ce précepte. « Faire plus, avec moins. » Une gageure.

 

De toute façon s’y sympathique qu’il soit MR BARNIER n’a rien à perdre car étant en fin de carrière et usé comme cette Veme république obsolète qui survit en se dégradant sans cesse à cause d’une classe politique de tous bords sclérosée par ces élus qui ne pense qu’à eux et à leurs avantages hérités de l’ancien pseudo régime monarchique qui fait croire à nos dirigeants nuls et maintenant inutiles comme notre président actuel inéligible jusqu’en 2027 ou il peut même continuer à semer le souk pétri d’orgueil mal placé en refaisant même une autre dissolution  inutile ou un nouvel avatar dont il a le secret et en plus dont la destitution demandée n’a même pas été accepté par l’assemblée nationale par ces députés trop contents d’être élus voire réélus !?

Quant au président roitelet sans couronne sans amour propre si dédaigneux des Français lambda dans bas ou de peu il s’en fiche car pas de son monde comme il l’a dit en les insultant de fait car bénéficiant de leurs niaiseries malgré que ceux-ci aient commis l’erreur de le réélire et en donnant trop de pouvoir à un seul homme erreur de plus !?

Maintenant nous citoyens de tous bords S’EN FICHENT et même ceux qui ne votent plus car dégoutés à attendre comme dans un mauvais jeu pervers QUAND le gouvernement BARNIER tombera d’ici 2027 et bien sur tant pis pour la FRANCE que j’aime mais qui ne compte plus beaucoup dans cette Europe dite unie qui se lézarde comme le vieux mur de cette U.E. ET DANS UN MONDE ENTIER MALADE DEVENU DANGEREUX !?

 

Jdeclef 02/10/2024 16h41

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