mercredi 6 décembre 2023

Au lieu de faire de la masturbation intellectuelle dont ce soule nos éminents intellectuels qui en font leur façon de vivre dans leurs nuages utopiques en passant leurs baccalauréat de philosophie voire (littéraires et humanités) comme notre président qui a épousé sa professeur de Français ou en noircissant une feuille ou la laissant blanche ils feraient mieux de se convertir au vrai travail comme les Français pour vivre voir survivre dans notre pays car c’est eux l’avenir de notre pays (pas ces politiciens et dirigeants de tous bords bon chic bon genre !?)

 

La liberté est-elle notre faiblesse ?! (OUI Peut être !? CAR TROP DE LIBERTES TUE LA LIBERTE !?)

Avec la montée des radicalités politiques et religieuses, nous sommes collectivement tentés par la restriction des libertés. Au risque de renier nos principes démocratiques.

Par Saïd Mahrane

Publié le 05/12/2023 à 18h00

LES BAVARDAGES CREUX DE NOS BIEN PENSANTS DE TOUS BORDS SONT EUX LA FAIBLESSE DE LA FRANCE A L’IMAGE DE NOS DIRIGEANTS ET POLITICIENS QUE NOUS ELISONS ET REELISONS COMME DES NAIFS INCURABLES DESOLE DE LE DIRE MAIS IL NE FAUT PAS SE TAIRE ?!


La différence entre l'éducation totalitaire et l'éducation libérale consiste en une distinction des plus simples : la première prescrit ce qu'il faut penser, la seconde enseigne comment penser. » C'est pour ce genre de réflexion qu'il est bon de rouvrir, en ces temps plus pulsionnels que raisonnés, les Mémoires de notre ami – un ancien du Point – Jean-François Revel. Le maître, mort en 2006, fut l'infatigable défenseur des libertés, la première d'entre elles étant, selon lui, celle de croire en la démocratie ou de ne pas y croire. C'est le paradoxe de nos sociétés avancées que d'accorder à ceux qui veulent les renverser la liberté de formuler leurs desseins. Le libéralisme est cette « vérité » singulière, et même unique, qui accepte comme égales, dans leurs expressions, les « vérités » (socialistes, nationalistes, obscurantistes…) les plus antagoniques. « Faiblesse ! » clament les libérosceptiques en Occident, qui se vivent perpétuellement en guerre et n'admettent pas que l'ennemi réel ou fantasmé puisse avoir voix au chapitre.

Si bien que, dans le contexte actuel, celui d'un conflit politique et culturel global, notre tropisme pour la liberté semble faire de nous « les cons du dîner ». Il est d'ailleurs cocasse d'entendre des contempteurs de l'Occident, adeptes de régimes autoritaires, faire valoir des droits à l'expression au sein de cet Occident honni. Faut-il donc négocier cette liberté ? Est-elle, en effet, une faiblesse, qui arme, à la fin, Erdogan, Poutine, Xi et l'internationale islamiste ? Les rues de Paris, Londres et Berlin peuvent-elles ressembler à un immense forum Twitter (rebaptisé X), régi par le laisser-faire de son propriétaire libertarien, Elon Musk ? Ou faut-il qu'un pouvoir politique, au nom d'un intérêt commun (et à ce titre, on peut tout justifier), pose des entraves à la liberté d'expression ?

La menace terroriste, qu'elle soit intérieure ou extérieure, est une épreuve de vérité pour les pays attachés aux libertés. L'Homo liberalis, permissif, est travaillé par le doute et les tiraillements. Tiraillements entre le désir de voir un État garantir les libertés et la volonté de restreindre certaines expressions de ces libertés, lesquelles, qui plus est, évoluent, s'adaptent et empruntent mille stratagèmes pour contourner les limites du droit. En France, si la loi condamne les incitations à la haine et à la violence, les propos se font opportunément plus ambigus ou équivoques. Place de la République, récemment, on pouvait entendre des manifestants clamer leur soutien à « la résistance palestinienne » (pour ne pas dire le Hamas, une organisation terroriste), répéter que la libération de la Palestine doit se faire « par tous les moyens » (une justification des attentats du 7 octobre) ou que le futur État palestinien devra s'étendre du « fleuve à la mer » (marquant ainsi leur volonté d'éradiquer Israël). Un évitement vieux comme la naissance du synonyme « antisionisme » pour « antisémitisme »…

Humoristes : libres de rire de tout ?

Guillaume Meurice. Fallait-il judiciariser sa mauvaise blague sur Benyamin Netanyahou ? © Juliette ROBERT/HAYTHAM-REA

Gaspard Proust. L’Arcom a été saisie à propos de l’une de ses chroniques sur Europe 1. © LP/Jean-Baptiste Quentin

Prescrire, proscrire. Les pays anglo-saxons, eux, ont fait le choix de laisser une totale liberté de parole aux soutiens du Hamas, dont certains, keffieh masquant le visage et drapeau israélien en lambeaux à la main, ont même l'allure des combattants qui sévissent à Gaza. Aux États-Unis, le premier amendement de la Constitution garantit cette liberté. Au-dessus, il n'y a rien, sinon Dieu. À Londres, les appels au djihad lancés du quartier de Whitechapel sous l'œil de policiers impassibles sont désormais aussi connus que la relève de la garde royale. En France, si l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen veut que « tout Citoyen peut […] parler, écrire, imprimer librement », Gérald Darmanin n'hésite pas à enjamber ces principes au nom du maintien de l'ordre. Au lendemain des attentats du 7 octobre en Israël, le ministre de l'Intérieur français a souhaité l'interdiction des « manifestations propalestiniennes ». Non pas « pro-Hamas », mais « propalestiniennes ». Résultat : le soir même, des milliers de manifestants bravaient l'interdit pour se retrouver place de la République, à Paris.

Saisi, le Conseil d'État a rappelé qu'il appartient aux seuls préfets d'apprécier s'il y a lieu d'interdire une manifestation en fonction des risques de troubles à l'ordre public. La présupposition de tels troubles de la part d'une autorité politique ne peut pas être admissible en droit. Pensant bien faire, Emmanuel Macron a justifié l'interdiction de ces manifestations par « un délai de décence » nécessaire après le 7 octobre. Base juridique : aucune. Pour reprendre Revel, Macron « prescrit » ce qu'il faut faire. Interdire reviendrait donc à régler un problème, en préjugeant de l'intentionnalité fautive des organisateurs. En mars, des manifestations contre le projet de construction de mégabassines ont été interdites par la préfecture des Deux-Sèvres. Au moment de la réforme des retraites, des dizaines d'arrêtés d'interdiction de manifester ont été prononcés. En juillet, la marche en mémoire d'Adama Traoré a également été interdite. Ces militants politiques et syndicaux peuvent déplaire pour leurs idées ou leurs actions, et les violences observées lors de précédents rassemblements ne plaident pas en leur faveur, mais un État fort devrait garantir à la fois leur liberté de manifester et la sécurité de tous. En outre, la peur de la « bavure » policière peut aussi expliquer cette propension à anticiper le pire.

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« Le Spectateur engagé », (Entretiens, Julliard, 1981), de Raymond Aron.

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« Le Voleur dans la maison vide », (Mémoires, Plon, 1997), de Jean-François Revel.

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« La Liberté d’offenser. Le sexe, l’art et la morale » (La Musardine, 2007), de Ruwen Ogien.

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« Sans la liberté » (« Tracts », Gallimard, 2019), de François Sureau.

 

Dissoudre. « Que les gouvernements, celui d'aujourd'hui comme les autres, n'aiment pas la liberté, n'est pas nouveau. Les gouvernements tendent à l'efficacité. Que des populations inquiètes du terrorisme ou d'une insécurité diffuse, après un demi-siècle passé sans grandes épreuves et d'abord sans guerre, ne soient pas portées à faire le détail n'est pas davantage surprenant. Mais il ne s'agit pas de détails », avertit François Sureau dans son texte Sans la liberté (paru en 2019 dans la collection « Tracts », chez Gallimard). Un récent sondage Ifop pour L'Opinion révèle pourtant que 64 % des Français considèrent que les libertés individuelles se sont affaiblies ces dix dernières années. Depuis 2017, sous Macron, les gouvernements successifs ont prononcé une trentaine de dissolutions d'associations (CCIF, Civitas, Soulèvements de la Terre…). À défaut d'appréhender tous les lanceurs de pavé afin d'engager leur responsabilité pénale, l'autorité publique préfère dissoudre l'organisation dans son ensemble. Cela s'apparente à un déplacement de l'action politique et du combat idéologique sur le terrain juridique – soit un décret en Conseil des ministres. Sur la forme, le geste administratif peut paraître salutaire, mais il doit aussi nous interpeller. Certaines de ces dissolutions, qui parfois ne s'accompagnent d'aucune poursuite pénale, posent des questions juridiques que n'a pas manqué de relever le Conseil d'État, notamment dans le cas des Soulèvements de la Terre. « Quelqu'un que vous avez privé de tout n'est plus en votre pouvoir. Il est de nouveau entièrement libre », écrivait Revel. Une leçon politique à méditer.

Lectures en liberté

Et qu'en est-il de l'humour militant ? L'affaire Guillaume Meurice, auteur d'une mauvaise blague sur Benyamin Netanyahou (« un nazi sans prépuce »), qui aurait dû mériter le plus grand des mépris, révèle encore une fois le travers de la judiciarisation dans la réplique. Après le dépôt d'une plainte, l'humoriste a été entendu par un officier de police judiciaire dans le cadre d'une enquête pour « provocation à la haine et injure publique aggravée ». Ne s'accusant pas d'être « antisémite », on se demande donc ce qu'il a pu dire aux enquêteurs soucieux de connaître les dessous de son sketch. L'Arcom, également, a été saisie et son employeur, France Inter, lui a infligé un avertissement. Depuis, l'intéressé se victimise, tandis que ses soutiens hurlent à la censure. La même semaine, l'Arcom recevait plusieurs signalements à la suite d'une chronique de Gaspard Proust, sur Europe 1, jugée « raciste »

La liberté de rire n'irait donc plus de soi, y compris pour de grands esprits, qui vont jusqu'à plaider l'évitement de certains sujets. Régulièrement, Régis Debray plaide la retenue et même la politesse dans notre rapport aux autres. « Il faut s'appliquer à soi-même ses propres limites, explique la philosophe Chantal Delsol. Mahomet est un personnage sacré pour un grand nombre de nos compatriotes, on n'a pas à se moquer et à le jeter en dérision. Il y a une décence commune qui me paraît essentielle. »

 Le plus lucide de tous fut sûrement Claude Imbert, ce libéral romain, fondateur du Point, qui expliquait à ses contemporains tentés par l'arbitraire que le mal ne venait pas de la liberté en tant que telle, mais de petits renoncements accumulés. « Vulnérable, notre Occident l'est par l'affaiblissement de sa détermination morale. Avec l'évitement oblique de la mort, avec l'euphorie substituée au bonheur, l'assistance à l'énergie, les tranquillisants à la volonté, le cocon des psys au courage, une sorte de veulerie d'un nouveau type s'est instillée dans le noble principe de tolérance. On divague d'excuses en repentances, de pénitences en contritions… » Et, à la fin, c'est la liberté qui trinque §

La liberté est le plus grand acquit voire progrès et avantages de nos pays libres et démocratiques mais quand elle n’est pas assez encadrée par une justice vraiment indépendante du pouvoir gouvernemental qui élit nos juges et sa magistrature par nos dirigeants de tous bords (qui pensent à des pseudos démocrature voire pire sans le dire) car bien sur hypocrites car partisan du politiquement correct sans courage pourtant avec déjà trop de pouvoir que leur ont donné ses Français lambda qu’ils utilisent mal (quand ils le font) par leurs votes et mauvais choix de certains qui se désintéressent de la politique intérieure de notre pays car malgré notre révolution de 1789 qui avait mis à bas l’ancien régime monarchique très ancien dont on arrive pas à se débarrasser qui revient en filigrane avec cette Veme république après d’autres empires napoléoniens ou l’on a hérité entre autres changements de notre code civil et malgré nos élections au suffrage universel de nos présidents qui se prennent pour des pseudo monarques sans couronne petits bourgeois parvenus qui décident de tout ( quand ils ont le courage de le faire pas comme semble-t-il notre président bavard qui nous soule de discours ou paroles vides et creuses et qui n’agit pas ou peu et en plus dédaigne « ces Français de peu » comme il a dit en étant irrévérencieux car les considérant pas de son monde !?)

Mais surtout ce qui semble le plus grave c’est le niveau d’éducation des Français actuels ou l’on voit l’éducation nationale (d’état) trop politisée qui se dégrade immanquablement depuis des décennies nous mettant dans le wagon de queue des pays libres et civilisés avec une dégringolade en constante chute du niveau scolaire des enfants de parents lambda qui ont recours à l’école publique de la nation obligatoire !?

Et cela ne risque pas de s’améliorer d’ici 2027 par cette réélection irréfléchie par nos citoyens naïfs de notre président et sa « Macronie » de sbires incompétents de ses gouvernements passés et présents !?

JDeclef 06/12/2023 10h08

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