Hanouka à l’Élysée : « Cette
célébration ouvre la boîte de Pandore » !? |
A chaque fois que notre président
ouvre la bouche ou fait semblant d’une pseudo action de bienpensant donneur
de leçon il se plante lamentablement alors qu’il se taise et reste en roue
libre de procrastinateur pathologique jusqu’en 2027 car maintenant il fait
plus de mal que de bien désolé de le dire? !? |
maître de conférences en droit public à l'université Paris II
Panthéon-Assas, Benjamin Morel est l'auteur de La France en miettes (éditions
du Cerf).
Il réagit à la polémique après l'allumage de bougies de
Hanouka à l'Élysée, jeudi 7 décembre au soir, en présence d'Emmanuel Macron. La scène a eu
lieu à l'occasion de la cérémonie de la Conférence des rabbins européens, qui
remettait au chef de l'État le prix Lord Jakobovits, récompensant la lutte
contre l'antisémitisme.
Benjamin Morel : Je n'étais pas présent à l'Élysée et
ne peux pas donner d'éléments sur le déroulement de la cérémonie. Mais quoi
qu'en dise Emmanuel
Macron, l'allumage d'une bougie est bien un acte religieux, et à en
croire vos confrères, invocations et prières ont été prononcées.
Il y a eu atteinte à la laïcité. Le chef de l'État avait déjà rompu avec la
jurisprudence Clemenceau, selon laquelle président et ministres peuvent
assister à des offices en tant que personne privée, mais pas en tant que
responsable public. C'est ce que faisaient de Gaulle et Chirac. En 2017, il a
assisté à la messe en hommage à Johnny Hallyday. Son discours n'a
toutefois pas eu lieu pendant l'office et il n'a pas fait le signe de croix
devant le cercueil… Mais là, on va bien au-delà des questions posées à l'époque.
Cet événement a-t-il d'autres précédents dans notre histoire
républicaine ?
Le dernier chef de l'État à avoir jugé opportun d'organiser une cérémonie
religieuse à l'Élysée, c'est Mac-Mahon. Président de la République de 1873
à 1879, monarchiste et clérical, il défend alors la vision d'une
France catholique. Pour lui, la France étant la fille aînée de l'Église, il est
légitime d'organiser une messe à l'Élysée. Mais aux yeux des républicains qui
s'opposent à lui et l'emporteront après la crise du 16 mai 1877 [la
dissolution de l'Assemblée nationale par Mac-Mahon donnera lieu à l'élection,
contre ses vœux, d'une nouvelle majorité républicaine, provoquant sa démission,
NDLR], la République est universaliste.
Hanouka à l'Élysée :
« Comment une loupiote pourrait-elle menacer la République ? »
Elle permet à l'individu de s'émanciper, en lui laissant la liberté de croire
ou de ne pas croire. Et pour ce faire, le cadre de l'État doit être neutre.
Même à l'époque où pourtant le Concordat s'applique, on considère que la France
ne peut être une addition de particularismes tous représentés ; seul
l'universalisme des lieux de pouvoir permet d'en faire le lieu de toute la
nation. Avant même la loi de 1905, cela n'interroge donc pas seulement notre
rapport à la laïcité, mais également notre définition de l'universalisme issu
de 1789 et des Lumières.
« La laïcité, ça n'est pas effacer les religions ou s'ingérer
dans la religion, mais se demander, quelle que soit la religion de chacun, que
les citoyens respectent absolument les lois de la République, c'est ça, ni plus
ni moins », s'est défendu Emmanuel Macron. Cette
célébration témoigne-t-elle d'une conception accommodante,
« ouverte », de la laïcité ?
Encore une fois, ce n'est pas qu'une affaire de laïcité, mais
d'universalisme qui porte cette laïcité. Ce qui s'est passé aurait choqué
également la plupart des opposants à la loi de 1905. On a parfois l'impression
que la conception d'Emmanuel Macron est communautarienne, jugeant impossible
l'universalisme républicain et faisant de la société une addition de groupes
homogènes assignés à résidence. Ça ne touche pas que les religions. En
septembre, à Ajaccio, il s'est dit favorable à la reconnaissance, dans la
Constitution, d'une « communauté insulaire, linguistique
et culturelle, corse ». Or, selon la Constitution, il n'y a pas de
communautés. Si vous en reconnaissez une, vous les reconnaissez toutes. Si vous
organisez leur représentation à l'Élysée ou l'inscrivez dans la Constitution,
vous le faites pour toutes. On entre alors dans un régime communautariste. Si
vous en excluez certaines, alors vous les hiérarchisez, vous entrez dans
une logique raciste. Cela contraste avec certains discours pourtant très
laïques du gouvernement… voire du chef de l'État. C'est sans doute ce que l'on
appelle le « en même temps ».
Quelles peuvent être les conséquences politiques de cette
célébration ?
D'abord, l'aggravation des menaces contre nos compatriotes de
confession juive, qui n'avaient vraiment pas besoin de ça pour être la
cible d'attaques… Cette cérémonie va servir de carburant à tous les
complotismes antisémites – alors que la participation du chef d'État à la
marche contre l'antisémitisme aurait relevé d'une cause universaliste. Ce n'est
pas un hasard si le Crif s'est également élevé
en défense de la laïcité dans ce dossier. Ensuite, on ouvre la boîte de
Pandore. Pourquoi pas une cérémonie chrétienne ou musulmane ? Et si je ne
suis pas croyant, qui me représente ? Pour être représenté, il faudra que
je m'assigne à une communauté, créant un carburant au communautarisme.
Une majorité de jeunes pense
que la laïcité stigmatise les musulmans, selon deux étudesQuand
l'universel cesse d'exister, on crée du particularisme. Enfin, il sera encore
plus difficile de faire comprendre aux élèves le principe de laïcité, après
être montés sur nos grands chevaux pour interdire l'abaya à l'école… Ce
n'est pas un service rendu aux agents du service public qui doivent faire
respecter ce principe. Et que dire aux maires dont les crèches en mairie sont
condamnées par le juge administratif quand le président, qui est légalement
irresponsable, accepte des cérémonies à l'Élysée…
Ce qui faisait la force de notre
pays libre et démocratique et de nos libertés et notamment religieuses tolérées
et impartiales et même pour ceux qui ne croient simplement à rien mais qui de fait
remet en avant ce communautarisme destructeur qui divisent tous les Français et
ne peuvent que nous faire revenir 2000 ans en arrière avec nos guerres de religions
et l’âge des ténèbres par ces politiciens et dirigeants de tous bords bienpensant
hypocrite donneur de leçons que nous en plus pauvres citoyens Naïfs et Béa élisons
et réélisons alors qu’en plus nous subissons partout en France dans nos villes importantes
ou moyennes des zones de non droit ou certains veulent faire leur lois à consonnance
religieuses extrémistes pour supplanter celles de la Veme république en plus devenue
monarchique style ancien régime dont on n’est pas arriver à se débarrasser ?!
Ce drame horrible de cette agression
terroriste islamiste anti juif avéré de ce HAMAS n’a fait que mettre en exergue
nos différences occidentales et françaises de par notre population justement judéo
chrétienne catholique ancestrale alors fêter et faire entrer HANOUKA à l’Elysée
c’est éteindre ces lumières c’est faire entrer les autres loups de religions de
fanatiques barbares connus au cœur du pouvoir dirigeant dans notre pays qui ne nous
protègent pas en plus avec seule une vraie neutralité de croyance et religions doit
être confirmée ont a des lois comme celle de 1905 mais pour avoir la paix il faut strictement appliquer
notre laïcité à la Française il faut respecter sans écart les lois de notre république
!?
Si notre président ne sait pas
faire respecter cela et nous protéger il ne sert vraiment à rien et pire il va à
contrecourant de l’ordre qu’il prime (soi-disant) et de notre histoire moi qui suit
âgé respectant les juifs Français qui ne gênent personne j’ai honte de l’attitude
de notre président qui n’ouvre la bouche que pour dire des inepties qui vont semer
encore plus le trouble chez nos concitoyens !?
Jdeclef 10/12/2023 14h09
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