Élisabeth Borne :
la politique en catimini ?!
LA CHRONIQUE
DE SOPHIE COIGNARD. Ce n’est pas – entièrement – de sa faute, mais la
Première ministre incarne, en cette fin de semaine, une étrange manière
d’écrire la loi : loin des débats et des regards.
QUE DIRE DE PLUS DE LA DELIQUECENSE DE LA France : (Décadence complète ; perte de la force, de la cohésion )
de notre pays et ses dirigeants et gouvernements car ils sont incurables
comme les Français lambda ce qui est inquiétant !?
Contre des consultations avec les représentants de la droite, les
ministres concernés, les groupes de la majorité pour sortir du guêpier sur
la loi immigration, la Première ministre a dû trouver le temps de paraître à
l'Assemblée nationale. Pour assister à des débats ? Non, pour engager
l'article 49.3. Une fois encore. La 21e. Il s'agissait,
cette fois, du volet
recettes du budget de l'État pour l'année 2024. Et La France
insoumise a annoncé, dans la foulée, qu'elle déposait une motion de
censure. La routine, donc ?
Loi immigration :
Borne recadre Le Maire
Une loi que les Français attendent, qu'ils réclament même, celle sur
l'immigration, a été torpillée lundi par les oppositions réunies dans un
attelage contre nature. Le salut pour le gouvernement réside dans
l'adoption d'un texte par une commission mixte paritaire (CMP, composée de sept
députés et de sept sénateurs) qui se réunira lundi après-midi, sous réserve
qu'elle soit ensuite confirmée par le Parlement. Tout cela, comme pour le
budget de l'État, ou celui sur la Sécurité sociale, sans que les législateurs
aient pu, ou voulu plus exactement, se prononcer après s'être exprimés.
Un scénario à huis clos
La motion de rejet sur
la loi immigration représente une variante inédite de cet
« empêchement » récurrent. « Pour moi, c'est un gâchis
épouvantable parce que, si on a un texte qui est conclu par la commission mixte
paritaire […] et s'il est voté, il sera voté sans avoir été examiné » à
l'Assemblée nationale, déplorait François Bayrou
ce jeudi sur France 5. « Si les députés refusent de voter la loi, à quoi
bon être élu député ? » remarquait-il non sans un bon sens
certain, fustigeant les oppositions « qui ont choisi de se supprimer
elles-mêmes, de s'effacer elles-mêmes ».
Or, depuis trois jours, il s'agit pour le gouvernement de sauver les
meubles. De ne pas s'avouer vaincu : le retrait du texte de loi sur
l'immigration serait vécu, à tort ou à raison, comme la fin symbolique du
second quinquennat d'Emmanuel Macron, condamné à gérer pendant plus de trois
ans les affaires courantes, à moins de trouver la martingale magique qui
sortirait son mandat de la léthargie.
Immigration :
malgré le camouflet, Macron feint d'ignorer la crise politique
Élisabeth Borne, donc, consulte, négocie, avec des LR à fiabilité limitée,
avec des troupes parlementaires à loyauté indexée, pour tenter d'arriver,
lundi, devant une CMP dominée par la droite, avec une version cousue main. Et
l'ensemble de ce scénario se joue dans le secret des huis clos, loin des
regards et des débats ouverts à la curiosité de tous les citoyens. Les
confidences intéressées des uns et des autres sont les seules sources
d'information, forcément sujettes à caution.
La Première ministre n'est pas responsable de cet enchaînement politique
improbable. Mais sa journée de jeudi illustre jusqu'à la caricature la
politique en catimini. Qu'Élisabeth Borne cherche à sauver son poste, à sauver
sa loi, à sauver le quinquennat importe peu. Ce qui dérange, et dont toutes les
forces politiques sont responsables, voire coupables, c'est ce parfum de
renfermé quand le débat politique devrait se pratiquer les fenêtres ouvertes.
Cessons cette fumisterie de pseudo
gouvernance via Mme BORNE notre 1ere ministre servile qui fait semblant d’aboyer
à l’assemblée nationale « collaboratrice » inféodée du président (comme
par exemple avait nommé un de nos précédents
président Sarkozy le magouilleur qui a encore maille à partir avec la justice pour
son 1er ministre FILLON) ce qui avait souligné l’inutilité de ce poste
inféodé au pouvoir en place en fait un porte-parole de cette politique « du
en même temps » d’une stupidité remarquable avec une clique de ministres de
cette « macronie » et gouvernements de cette clique d’incompétents qui
ne fait que confirmer que notre pays devient ingouvernable car constellé de ces
articles « 49/3 » totalitaire pour faire passer des bribes de lois au
coup par coup !?
On arrive à se demander si nos
dirigeants et leurs gouvernements ne préfèreraient pas être en démocrature très
à la mode dans notre monde malade qui fleurissent comme de la mauvaise herbe car
ses politiciens de tous bords n’arrivent plus à s’entendre ainsi que les Français
lambda aussi qui ne se rendent pas compte de la gravité de nos institutions et la
chute de notre pays depuis des décennies ou rien ne marche correctement ce dernier
épisode avec cette loi serpent de mer pour l’immigration le prouve (et ce n’est
pas fini d’ici 2027 hélas pour notre pauvre France et ses concitoyens semblant vraiment
bornés n’arrivant plus à réfléchir sereinement !?)
Jdeclef 15/12/2023 12h04
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