mercredi 13 décembre 2023

Triste pays que certain comme moi attaché à celui-ci depuis mes ancêtres aiment mais qui a le malheur d’être mal gouverné et mal protégé surtout en ce moment dans ce monde hyper tendu sur fond de guerre en filigrane larvée !?

 

Australie, provocations chinoises… La stratégie indo-pacifique de la France recalibrée ?!

REPORTAGE. Amendée et plus concrète, la politique indo-pacifique d’Emmanuel Macron a été remise à flot lors d’un sommet régional de défense à Nouméa, bien portée par Sébastien Lecornu.

De notre envoyé spécial à Nouméa, Jérémy André

CAR LA FRANCE AVAIT UNE STRATEGIE EN INDO PACIFIQUE ? AVEC NOS DIRIGEANTS PASSES ET PRESENTS CA SE SAURAIT CAR ON EST COMME SUR D’AUTRES SUJETS REGALIENS EN EUROPE « L’ANTERNE ROUGE » C’EST PITOYABLE MAIS DEVENANT A TERME DANGEREUX !?

Mais les Français lambda tout comme notre président bavard inutile ne veulent pas s’en rendre compte !?

Tout est pardonné ? Ce mercredi 6 décembre, à Nouméa, lors de la conférence de presse qui clôt un sommet des ministres de la Défense du Pacifique Sud, l'Australien, Richard Marles, se fend d'une véritable déclaration d'amour à la France et à son homologue Sébastien Lecornu.

Sans prononcer le mot tabou : Aukus, nom de l'accord entre l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni, dont la signature surprise, il y a deux ans, a fait couler un contrat français de sous-marins diesel, remplacés par la promesse américaine de doter Canberra de sous-marins nucléaires. Aussi Marles ne lésine-t-il pas sur les fleurs (« La France est une puissance mondiale »), saluant le « leadership français » et même le « leadership de Lecornu », un « atout énorme » grâce à son « énorme engagement ».
Aux Philippines et à Nouméa, la France renforce son ancrage pacifiqueLe jeune (37 ans) Français s'est en effet beaucoup investi sur le dossier du Pacifique Sud, et ce, avant même de monter aux armées, comme ministre des Outre-mer en 2020-2022. En public, l'Australie assure donc être « profondément heureuse ». La page est-elle donc définitivement tournée ? En privé, certains Australiens ne pouvaient encore s'empêcher de confier leur scepticisme face aux velléités iréniques de rester à l'écart de l'affrontement entre superpuissances, dans l'océan, au cœur de la « nouvelle guerre froide » États-Unis-Chine ; et des Français ironisaient volontiers, eux, sur les déboires du gouvernement Albanese, se ruinant pour financer Aukus.

Malgré ces divergences, le sommet a aussi montré que la page est en train de se tourner. Baptisée SPDMM (South Pacific Defence Ministers'Meeting), cette réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud est à l'origine une initiative australienne, en partie pour décharger Washington dans une zone d'influence longtemps incontestée. Le forum ne rassemble qu'une partie des États de la région : Australie, Chili, Fidji, France, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles Tonga.

Tous les autres pays insulaires voisins (Vanuatu, îles Salomon, îles Cook, Kiribati, Marshall, Micronésie) sont encore aujourd'hui sans armée. Comme en Europe, le couple franco-allemand, le couple franco-australien, seules véritables puissances militaires capables d'assurer autant leur sécurité propre que la sécurité collective, est donc le moteur de ce Pacifique Sud.

La France s'est battue pour accueillir ce 10e anniversaire du SPDMM sur son territoire d'outre-mer. Le choix de la Nouvelle-Calédonie pour cette édition s'inscrit dans le droit fil d'un projet présidentiel français. C'est à Nouméa en mai 2018 qu'Emmanuel Macron avait lancé sa « stratégie indo-pacifique », et c'est là qu'il l'a relancée à l'été 2023 en lui donnant un nouveau mot d'ordre : « Ne pas céder à des hégémonies et des impérialismes », une tonalité « gaullienne » assumée. C'est d'ailleurs sur ce point que le ministre des Armées français, Sébastien Lecornu, a ouvert la réunion dans son discours inaugural mardi 5 décembre, mettant en garde contre les « logiques de bloc », dans « un monde qui se dérègle très très vite ».

 Difficile de ne pas mettre le sujet à l'agenda. À huis clos, l'Australie ne s'est pas privée de « vider son chargeur » sur la Chine en listant toutes les incursions de la marine chinoise dans la région, selon l'un des Français présents lors des discussions. Ayant bâti en quelques années la plus grande marine du monde, la République populaire de Chine multiplie désormais les navigations au cœur de l'océan, pour asseoir son statut de flotte de haute mer.

La France ne croit pas au scénario de pire

Les Français sont bien placés pour le savoir : les Falcon 200 Gardian français avaient par exemple repéré en décembre 2022 un destroyer chinois aux abords des zones économiques exclusives (ZEE) de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie. Autre signe des progrès de Pékin : au printemps 2022, la Chine a signé un accord de sécurité avec les îles Salomon, un archipel stratégique sur l'axe entre les territoires australien et américain.

 Mais du côté français, on ne croit pas au narratif de la menace chinoise : contrairement aux Occidentaux, l'empire du Milieu, à plus de 10 000 kilomètres, peine à développer des partenariats pour se ravitailler et accoster hors de son étranger proche ; et le scénario d'un conflit global où l'affrontement s'étendrait jusqu'aux pays insulaires du Pacifique, aux abords de la Nouvelle-Calédonie ou de la Polynésie française – comme lors de la Seconde Guerre mondiale – paraît encore de la science-fiction.

Tous les petits trous qu’on va pouvoir boucher, c’est autant d’endroits que ne prendront pas les Chinois

La stratégie indo-pacifique française consiste donc à refuser d'entrer dans le jeu de la confrontation, en proposant au contraire de renforcer les coopérations. Une offre alternative française qui ne déplaît pas forcément à Washington : « Tous les petits trous qu'on va pouvoir boucher, c'est autant d'endroits que ne prendront pas les Chinois », admet-on à Balard, où siège le Pentagone français. Le ministère de la Défense travaille d'ailleurs à une « actualisation » de sa stratégie, un descriptif resserré, qui en présentera les objectifs en une dizaine de points, dans le but affiché de « rendre lisible notre politique aux États de la région ».

De fait, c'était jusqu'ici la principale critique contre cette stratégie : les voisins de la France dans la région confient parfois volontiers ne pas comprendre l'offre française, faute d'abord de connaître l'ampleur de la présence française, un État de l'Indo-Pacifique à part entière, contrairement aux autres Européens. Deux millions de Français résident en Indo-Pacifique, principalement dans les départements et territoires d'outre-mer, dotés de 9 millions de kilomètres carrés de ZEE, et de près de 7 000 personnels militaires permanents sur les deux océans. Pour parer aux critiques passées, la mise à jour s'accompagnera d'une régionalisation en quatre sous-ensembles, Pacifique Nord, Pacifique Sud, océan Indien Nord et océan Indien Sud, avec des approches beaucoup plus personnalisées.

La future Académie du Pacifique

Dans le Pacifique Sud, réchauffement climatique, montée des eaux, cyclones, pêche illégale… sont davantage les priorités que la géopolitique. Pour y faire face, les pays de la région multiplient les exercices communs (Croix du Sud, Longreach…) et les patrouilles conjointes dans leurs zones économiques exclusives, ainsi que les interventions d'aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe (abrégées HADR en anglais), comme après le passage du cyclone Lola, ce 25 octobre, qui a provoqué d'importants dégâts au Vanuatu. Ceux-ci ont reçu une aide de l'Australie, et des renforts français des Forces armées en Nouvelle-Calédonie. Les armées du Pacifique Sud cherchent donc aujourd'hui d'abord à accroître leur interopérabilité pour coopérer dans ces missions.

Ce sera à l'évidence le principal objectif de l'Académie du Pacifique, annoncée en juillet par le président de la République. Sébastien Lecornu a détaillé les ambitions de ce centre de formation pour officiers, en promettant qu'il accueillerait jusqu'à 240 stagiaires dans les années à venir. Une offre qui pourrait aussi se tourner vers les pays insulaires ne disposant pas d'armées, mais qui souhaitent en constituer une, comme le Vanuatu. Un autre exemple concret de ces rapprochements français avec les pays insulaires est la signature à l'occasion du sommet d'un accord sur le statut des forces (abrégé Sofa en anglais) avec les îles Fidji, une des armées les plus actives des pays insulaires, en particulier dans les missions de l'ONU. Un attaché de défense sera désormais posté à l'ambassade française à Suva.

Que le conflit dans le Nord reste dans le NordMason Smith, secrétaire d’État à l’intérieur des Fidji

« Il était grand temps et cela augure le meilleur pour la relation actuelle, forte, avec la France », s'est félicité après l'annonce Mason Smith, secrétaire permanent pour l'intérieur et l'immigration des Fidji, qui accompagnait le ministre de la Défense. Le Sofa doit servir de base pour les visites mutuelles, pour les opérations communes et pour des entraînements. « Désormais, quand nous nous déploierons pour de l'aide humanitaire et du secours en cas de catastrophe, nous nous comprendrons. » Les attentes fidjiennes sont les mêmes pour les futures formations pour la future Académie du Pacifique : « Pour nous, les formations devront se concentrer sur l'interopérabilité, la logistique, les procédures de commandement standard… », précise Mason Smith, pour qui « le changement climatique est la menace existentielle numéro un » pour son pays. Si la rivalité Chine-États-Unis l'inquiète, c'est surtout par sa capacité à compromettre la réponse à l'urgence écologique : « Que le conflit dans le Nord reste dans le Nord », conclut Mason Smith.

Un groupe d'intervention du Pacifique ?

L'objectif à terme pour les membres du SPDMM ? L'Australie a proposé la création d'un « groupe d'intervention du Pacifique », la « prochaine étape », selon Marles, une unité permanente qui pourrait se projeter face aux crises les plus graves. Exemple : des catastrophes « cumulatives », a esquissé Sébastien Lecornu en conférence de presse, comme en 2020, quand des cyclones destructeurs se sont produits en pleine pandémie. À la clôture du sommet, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie en ont d'ailleurs profité pour décliner quelques démonstrations de leurs matériels utiles pour ces missions, un hélicoptère Puma, et un nouveau patrouilleur outre-mer, l'Auguste Benebic, du nom d'un combattant de la France libre originaire du Caillou.

 Chine-États-Unis : les scénarios d'une guerre entre géantsLe bâtiment, livré au printemps 2023, fait partie d'une série de mesures de modernisation et de renforcement confirmées par la loi de programmation militaire 2024-2030, qui devrait porter à 2 000 personnes le personnel militaire actif sur l'île (contre 1 650 pour le moment). Au coucher du soleil, dans la base navale de Nouméa, 26 sous-officiers français, australiens, chiliens, fidjiens, papous et tongiens ont reçu devant les ministres leurs brevets pour l'un des premiers stages de « leadership » qui préfigurent la future Académie. À leurs épaules, le tout nouvel écusson figure une roussette, chauve-souris symbole de la Nouvelle-Calédonie, qui pourrait devenir aussi l'emblème de cette Académie du Pacifique. Leur devise : « Être prêt ensemble. »

  1. Si l’on compte sur notre président bavard procrastinateur pour défendre ou protéger la France efficacement c’est peine perdue car il n’arrive déjà pas à s’occuper de lui-même et de sa politique intérieure avec ce fameux système de Droits régaliens !?

Dit :

du roi.( notre monarque sans couronne comme d’autres avant lui !?)

  1. 2.

OU POLITIQUE car qui

Qui relève de l'autorité souveraine.

La diplomatie et la défense sont des missions régaliennes de l'État.

Faut-il être encore avoir un vrai Chef d’état et non un théâtreux qui pérore en s’écoutant parler en donnant des leçons que plus personne n’écoute dans le monde avec ses ministres de sa clique aussi nuls que lui qu’il a nommé dont certains car ce seraient leur tâche de développer ou muscler notre défense dans ce monde devenu instable voir plus que risqué mais lui  comme cela ne l’intéresse pas avec moultes problèmes dans sa gouvernance ou il ne sait jamais ou il va car là il faut agir et cela il ne sait pas faire et donc nous protéger que se soit à l’intérieur et naturellement à l’extérieur à l’international ?!

En fait ce « Mr » président petit bourgeois bon chic bon genre n’est là que pour discuter de problèmes autour de thés et petits fours avec une diplomatie fade et sans effet par peut être par veulerie car (qui n'a aucune énergie, aucune volonté). qui fait la honte de France et confirme nos faiblesses militaires et nos manques de protections  avec d’autres économiques car en plus il n’a aucun amour propre (mais cela va avec ses multiples défauts que l’on ne compte plus !?)

Mais comme des français naïfs l’ont réélu jusqu’en 2027 tant pis pour eux ils ne leur restent plus qu’à pleurer ou prier pour ceux qui croient à quelque chose ?!

 Pour qu’il n’arrive pas des événements pires d’ici là !?

Jdeclef 13/12/2023 14h58

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