La victoire sera à
nous » : Vladimir Poutine inflexible sur l’Ukraine !?
ANALYSE. Lors
de sa conférence de presse annuelle, le président russe a réaffirmé son
objectif de « dénazifier » l’Ukraine, où la contre-offensive de Zelinsky
patine.
LA DIVISION
DE l’U.E. ET MEME LA VENUE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES US NE PEUT QUE PROFITER
A POUTINE QUI NE DEMANDAIT QUE CA MAIS MONTRE LA MAUVAISE QUALITE DE NOS DIRIGEANTS
ET LEURS POLITIQUES MEDIOCRES INTERNATIONALES DE BAVARDS DENUES DE SENS ( voir hasardeuses
ou même dangereuses ?!)
Pour le symbole, il était important de franchir la barre des quatre heures.
Et ce fut fait. Vladimir Poutine s'est
exprimé jeudi bien au-delà des trois heures réservées à sa
conférence de presse annuelle, où se mêlaient, cette fois, les questions des
citoyens. Ainsi le voulait le Kremlin : offrir au monde l'image d'un
président vaillant et à l'écoute.
Poutine y a mis du sien. Muni d'un feutre noir, il a pris de nombreuses notes,
soulignant des mots, entourant des paragraphes. Il s'est montré décontracté et
plutôt alerte, en dépit d'une toux apparue à la quatrième heure « à cause
de l'air conditionné », a-t-il précisé.
Poutine ouvre la voie à de nouvelles conquêtes
Les circonstances, il est vrai, lui sourient. La contre-offensive
ukrainienne patine tandis que l'armée russe maintient la pression
grâce à ses fortifications et son imposant stock de munitions. Quant à
l'Occident, il tergiverse. Le Congrès américain, paralysé par les républicains,
peine à signer une nouvelle
aide à l'Ukraine. Et l'Europe bute sur les
menaces de veto de la Hongrie, décidée à empêcher tout rapprochement
de Kiev et de l'Union européenne.
« Le
vent de l'histoire mène inexorablement l'Ukraine vers l'UE »
En face, Poutine inscrit désormais sa guerre dans la durée. Pas question de
fléchir. « Il y aura la paix lorsque nous aurons atteint nos
objectifs », martèle-t-il, à savoir, « la dénazification, la
démilitarisation de l'Ukraine et son statut de neutralité », des
conditions déjà posées avant le début du conflit. Or la solution sera
« négociée ou obtenue par la force ». « La victoire sera à
nous », insiste-t-il à plusieurs reprises. Et de pointer l'affaiblissement
du soutien militaire à l'Ukraine : « Ils reçoivent tout en cadeau
mais ces cadeaux s'épuisent à un moment ou un autre. »
Plus inquiétant, Poutine ouvre la voie à de nouvelles conquêtes. La ville
d'Odessa, sur la mer Noire, figure parmi ses cibles. « Odessa est une
ville russe, tout le monde le sait, dit-il. Le sud-est de l'Ukraine a toujours
été prorusse parce que ce sont des territoires historiquement russes. » Il
entend néanmoins rassurer son opinion. Les troupes engagées, soit 486 000
soldats, sont suffisantes. Une nouvelle mobilisation « n'est pas
nécessaire.
Poutine évoque « son ami » Xi Jinping
Poutine maintient donc son cap. La résistance de l'économie russe l'y
encourage. Certes, l'inflation estimée à plus de 7 % suscite des
mécontentements mais le PIB devrait croître de 3,5 % cette année. On est
loin de « l'effondrement » promis par le ministre de l'Économie Bruno
Le Maire au lendemain de l'invasion et de l'adoption des sanctions
occidentales. Au contraire, les revenus dégagés par la vente d'hydrocarbures à
la Chine et à l'Inde alimentent la hausse
exceptionnelle des dépenses militaires, à présent établies à 6 % du PIB.
L'intervention d'un journaliste chinois durant la conférence a offert à
Poutine l'opportunité de dire tout le bien qu'il pense de « son
ami », le président Xi Jinping, avec lequel « il travaille
intensément ». « Regardez les voitures chinoises qui envahissent
l'Europe », lance-t-il dans une allusion au déclin supposé du vieux
continent.
Pour le reste, une large place a été consacrée aux questions venues de
province. « Vous voyez, je suis démocrate », s'amuse Poutine, qui
préférera souvent donner la parole aux représentants des républiques plutôt
qu'aux médias nationaux. À chaque fois, il s'engage à régler les problèmes
soulevés, qu'il s'agisse d'hôpitaux, de routes, de retraites ou de prix d'œufs
trop élevés, en promettant de s'adresser aux ministres concernés. Une vieille
habitude du tsar Poutine, qui entend demeurer au-dessus de la mêlée.
Puis a surgi la question finale posée par la journaliste du plateau, en
tailleur rouge. « Que lisez-vous en ce moment ? » « Je vais
lire notre Code pénal puisqu'on prétend que les peines d'emprisonnement sont
trop lourdes. Il faut sûrement faire quelque chose. » Les opposants
embastillés apprécieront. À commencer par Alexeï Navalny,
condamné à 19 ans de prison, dont les avocats sont sans nouvelle depuis
une semaine et probablement transféré vers une colonie pénitentiaire
à régime plus sévère.
Ilia
Ponomarev, l'opposant à Poutine qui rêve de marcher sur Moscou
Logiquement POUTINE se redresse
avec sa guerre contre l’Ukraine qui piétine car l’Europe et occident assisté de
son OTAN épouvantail US ne lui a jamais fait peur !?
Car cette U.E
occidentale pas si unie que cela pour preuve le hongrois Victor Orban qui a mis
un veto sur une aide financière importante et son grand allié US qui traine les
pieds avec son président Biden pour une rallonge en matériel militaire et finance
car en plus entrant en campagne électorale ou certains espèrent le retour de TRUMP !?
Et ce même avec une candidature
de l’Ukraine à l’Union Européenne actée mais bidon arrivant trop tard malgré le
petit président ukrainien Zelinsky qui fait le tour des popotes occidentales en
VRP pour récupérer plus d’aides militaires et financières pour sa guerre d’indépendance
ou de libération de l’emprise russe !?
De toute façon les guerres
en Europe et dans le monde depuis les dernières mondiales ou coloniales avec fin
d’empires dure en moyenne 5 ans et c’est toujours les peuples et allies défendeurs
des pays agressés qui en subissent les conséquences indirectes et notamment économiques
!?
Car nos dirigeants comme
le nôtre président bienpensant bavard donneur de leçons hypocrite de fausses diplomaties
creuses n’ont pas compris que le maitre KREMLIN dictateur ne connaissant que la
force ne cèderait rien et que c’était des le début qu’il fallait l’arrêter ce qui
bien sûr n’a pas été fait alors que possible au début (espérant que cette agression
Russo Ukrainienne ne déborde pas chez nous !?)
Mais hélas les peuples des
pays démocratiques libres s’en remettent aveuglement à nos dirigeants pleutres et
bavards en les réélisant en plus comme en France jusqu’en 2027 (comme si de rien
n’était important) car si mal gouvernés et pas assez protégés (malgré nos guerres
mondiales et le nazisme qui ne leur a pas servi de leçons !?)
Jdeclef 15/12/2023 10h04
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