Les donneurs de leçons bienpensant hypocrites sont la plaie de la FRANCE par nos dirigeants et leurs gouvernements malheureusement élus et réélus par le peuple français lambda incurable !?

 

La moitié des entreprises de la Silicon Valley ont été créées par des immigrés » ?!

ENTRETIEN. Les secteurs les plus innovants de l’économie, la science et les nouvelles technologies, ne peuvent se priver des personnes migrantes, rappelle Joséphine Goube de l’ONG Sistech.

BIEN SUR A PAR LES AUTOCHTONES INDIENS ET LEURS MULTIPLES  TRIBUS DONT C’ETAIT VRAIMENT LE PAYS CETTE AMERIQUE DU NORD DEVENUE USA CES GENTILS EUROPEENS ANGLAIS FRANÇAIS COLONISATEURS ET ENFIN CEUX DEVENUS AMERICAINS APRES LEUR GUERRE D’INDEPENDANCE LES A DETRUIT OU MIS DANS DES RESERVES LES CHASSANT DE LEURS TERRES (alors pour les leçons européennes ou américaines un peu d’humilité serait bienvenue voire morale mais çà nos dirigeants pétris d’orgueil en plus sans amour propre ne savent pas ou ne veulent pas faire !?)

Joséphine Goube est la fondatrice et PDG de Sistech, une organisation à but non lucratif anciennement connue sous le nom de Techfugees, qui contribue à l'émancipation des femmes déracinées et déplacées en Europe à travers l'emploi qualifié et durable dans la technologie et le digital. Son programme principal, le fellowship, aide plus de 300 femmes par an, entre la France, l'Italie et la Grèce, à commencer une carrière dans le numérique. 71 % d'entre elles réussissent leur entrée dans le secteur. Alors qu'une note du Conseil d'analyse économique (CAE), publiée en 2021, plaide pour un accroissement de l'immigration qualifiée, Joséphine Goube explique que la France risque de se priver de talents venus de l'étranger si elle resserre trop la vis.

La trentenaire partage cette préoccupation avec d'autres acteurs du secteur, comme Théo Scubla, le créateur de Each One, une autre entreprise qui travaille sur une éducation à destination des nouveaux arrivants. Conseillère auprès du Norwegian Refugee Council et de la Commission européenne, Joséphine Goube est intervenue à l'occasion de conférences telles que SXSW, le Web Summit, ou encore la réunion annuelle de l'Unesco pour l'éducation. Interview.

Le Point : En quoi les migrants sont-ils utiles à l'économie d'un pays ?

Joséphine Goube, créatrice de Sistech. © DR

Joséphine Goube : Faut-il encore répondre à cette question en 2023 ? Les études, par centaines, ont démontré qu'« au mieux », les personnes migrantes sont une bonne nouvelle pour la santé économique des pays qui les reçoivent car elles contribuent plus qu'elles ne coûtent ; au pire ces personnes sont « simplement » un avantage pour faire vivre une économie ouverte dans un monde interdépendant et globalisé et contribuent à un marché du travail dynamique, culturellement, socialement riche.

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Qui sont les personnes que vous accompagnez ?

Les personnes réfugiées que nous accompagnons avec Sistech parlent en moyenne trois langues et sont plus que motivées pour travailler et redevenir indépendantes. À l'encontre de l'image renvoyée par certains discours politiques et les médias qui reprennent ces discours.
Les femmes réfugiées de Sistech ont presque toutes travaillé dans leur pays d'origine. Leurs parcours de vie, souvent brisés, sont une démonstration vivante des qualités de résilience et d'adaptation qui sont en nous tous. Les événements, souvent malheureux, qui ont fait obstacle à une vie en sécurité dans leur pays, ont précipité le développement de ces capacités – souvent attractives pour les employeurs.

Pour ne partager que deux exemples : telle femme afghane depuis cinq ans en France, deux masters et cinq langues en poche, qui ne trouve qu'un métier de vendeuse à Leroy Merlin avant que nous intervenions pour la présenter à des employeurs susceptibles d'identifier les compétences sans biais sur la nationalité et qui l'embauchent sur un poste de cybersécurité ; une autre, dans un camp de réfugiés en Grèce pendant un an, présentée à un employeur qui l'embauche en design utilisateurs, que l'on appelle communément UX, quarante-huit heures après l'avoir rencontrée alors qu'elle a 50 ans…

Ces deux histoires démontrent qu'on n'est pas forts pour identifier la valeur des personnes migrantes. Ces deux exemples prouvent qu'on gagnerait tous à être plus inclusifs. Enfin, il y a des tensions évidentes dans le recrutement sur certains secteurs. Si on retire la possibilité d'inclure des profils méritants et motivés dans l'économie, je crains que nous perdions plus que simplement des points de croissance : nous allons reculer en matière d'innovation, de société, culturellement. Et de manière très triviale : dans une société qui vieillit, qui va payer les retraites ?

À LIRE AUSSI Loi immigration : la France risque de perdre le juteux marché des étudiants étrangersEn quoi la tech ou la science sont-elles particulièrement concernées ?

La science et les nouvelles technologies sont historiquement des secteurs très internationalisés. Ces secteurs ne recrutent pas que sur le diplôme mais aussi sur la preuve de la capacité à apprendre et le savoir-faire, parce que les choses changent vite. La tech recrute dans le monde entier et le travail à distance est une norme pour beaucoup d'entreprises innovantes. La moitié des entreprises de la Silicon Valley ont été créées par des immigrés.

Les entreprises innovantes sont attirées par la diversité. Peut-être que c'est le fait d'être et de voir les choses sous des aspects différents par le prisme de la culture, de la langue, d'un univers social différents qui rend cette innovation possible. Il n'en reste pas moins que c'est un fait : le secteur innovant de l'économie ne peut se priver des personnes migrantes. Et ça, il faut savoir le regarder en face, tout autant que les personnes migrantes font le travail que les locaux ne veulent plus faire depuis longtemps. Il n'y a pas les migrants qualifiés d'un côté et les non-qualifiés de l'autre. Les deux contribuent à l'économie.

Un nombre croissant de citoyens européens souhaite néanmoins un resserrement des frontières…

Plusieurs études le montrent, l'ouverture des frontières entraînerait une augmentation de la croissance en PIB. Mais au-delà des aspects positifs pour l'économie, il faut savoir regarder le sujet sans idéologie et avec réalisme. Le changement climatique est là. Un mur n'arrêtera pas cyclones, tsunamis et tempêtes. Les hommes et les femmes vont continuer à bouger et d'autant plus avec ce nouveau contexte. La taille du mur, c'est la taille de notre déni – et de notre xénophobie aussi. Donc, rendre plus difficiles les conditions à la migration vers un pays riche, c'est rendre le prix à payer plus élevé et les réseaux de passeurs plus riches ; c'est une guerre perdue qui n'enrichit que les délinquants et le marché noir.

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Avez-vous regardé en détail le texte adopté par le Parlement français ?

Oui, je l'ai lu en détail. J'ai étudié toutes les parties. Il y a des avancées pour les réfugiés avec la territorialisation des demandes. Dommage que ça ait pris tant de temps. Et en même temps, comme aime le dire notre président, il y a de graves atteintes au droits et aux valeurs de la République avec de nouvelles exigences pour les personnes régularisées et les étudiants internationaux notamment. Le sous-titre est très clair. Finalement, c'est surtout, et avant tout, un show politique qui a consacré la victoire idéologique du Rassemblement national.

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La France gagnerait d'abord à se regarder : l'immigration fonctionne de manière générale. Beaucoup est fait par l'État, les associations et les entreprises, le mariage mixte en France se porte bien et est un des plus élevés d'Europe. La société semble presque plus progressiste que l'économie et le politique !

Enfin, j'aimerais poser deux questions : est-ce que les Français ont exprimé un rejet des réfugiés ukrainiens ? Est-ce que l'Europe a parlé de « crise des réfugiés » depuis que 7 millions de personnes ukrainiennes sont arrivées en Europe avec le droit de travailler et de voyager dans toute l'Union européenne ? Je pense que la France aurait dû débattre de sa relation avec des populations issues de pays qu'elle avait colonisés. Elle limite le sujet de l'immigration, de fait, à la sécurité.

OUI ET ALORS !? : les USA sont déjà un pays d’immigrés anglo saxon et européens et autres depuis son indépendance Le 4 juillet 1776, ce sont les 13 colonies britanniques qui ont proclamé leur indépendance et leur nouveau statut d'Etats Américains. Réunis à Philadelphie, leurs représentants ratifient leur déclaration d'indépendance, un texte rédigé par Thomas Jefferson.

Nous en 1789 avec notre Revolution on n’a fait que leur emboiter le pas et on les a même aidés lors de leur guerre d’indépendance !?

Avec en plus depuis une bonne couche d’esclavagisme de noirs d’Afrique en autres et une discrimination ségrégationniste (Séparation imposée, de droit ou de fait, d'un groupe social d'avec les autres.) Sans oublier les hispaniques porto ricains ou autres arabo musulman etc..!

Ségrégation raciale jusque dans les années 1960 très sévère pour ceux qui l’ont connu comme moi de ma génération mais qui n’a pas totalement disparue dans la mentalité de certains états US et leurs ressortissants (de ce pays que l’on dit le plus libre du monde !?)

 

Donc « LE POINT » ou je suis abonné d’ailleurs (nul n’est parfait) par ses rédactions bornées qui en plus censure à qui mieux mieux les vérités pas bonnes à dire (selon eux) relevées par des internautes font des raccourcis faciles historiques malgré une liberté d’expression inscrite dans notre constitution et notre laïcité à la française qu’ils ignorent quand cela les arrange !?

 

En étayant mieux leurs articles sur nos cousins d’Amériques qui n’ont pas de leçons à donner à cette France et Europe pas toujours assez unie et d’ailleurs notre président aussi car bien qu’il dise ne pas avoir à recevoir de leçons lui-même devrait balayer devant sa porte car notre pays va mal car de plus dur à gouverner ce qu’il fait mal !?

 

Jdeclef 22/12/2023 09h38

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