La perte du triple A pèsera lourd sur la présidentielle, estiment les éditorialistes
A cent jours du premier tour, les conséquences ne seront pas anodines...
La perte du triple A infligée à la France par l'agence Standard and Poor's (S&P) pèsera lourd sur la présidentielle, assurent les éditorialistes samedi et si «le coup est rude», au premier chef pour Nicolas Sarkozy, le «séisme» ébranle tous les prétendants à l'Élysée.
«L’exorbitant pouvoir des agences de notation»
«L’exorbitant pouvoir des agences de notation s’est encore une fois dévoilé dans sa puissance intacte», se désole Nicolas Demorand dans Libération. Le directeur du quotidien de gauche dénonce un «pouvoir de notation, symbolique, fondé sur du vent, tiré de nulle part, ne procédant d’aucune légitimité» et qui «va désormais exercer son emprise de plomb».
Si personne ne feint la surprise, tant «le monde économique tout entier estimait déjà que la France était fragilisée», relève Olivier Pirot de La Nouvelle République du Centre-Ouest, «pour autant, sortir la France du club très fermé du triple A fait sauter un verrou symbolique».
«Désaveu de taille pour Nicolas Sarkozy»
Certains, comme Jean-Claude Souléry dans La Dépêche du Midi, pointent d'abord le «désaveu de taille pour Nicolas Sarkozy». «C'est son image même qui subit une dégradation conjointement à celle de la note de la France», estime Philippe Waucampt dans les colonnes du Républicain lorrain.
«La sanction menace en réalité tous les candidats. Tous seront notés par les marchés et par les Français sur leur crédibilité et leurs idées», assure Le Progrès de Lyon, sous la plume de Pascal Jalabert.
«Les socialistes ont beau jubiler, ils sont concernés au premier chef»
Le «séisme» déclenché par S&P «sanctionne trente ans de gabegie, de mensonges budgétaires, de démagogie», renchérit Rémi Godeau dans L'Est républicain.
«Nicolas Sarkozy, à peine convalescent dans les sondages, se retrouve à nouveau affaibli» mais «François Hollande doit lui aussi réviser son programme, s’il veut rester crédible», conclut François Martin dans le Midi libre.
Comme d'habitude N.SARKOZY a leurré les français et ce depuis 2007 et au moment du déclenchement de la crise de 2008, c’est enfermé dans ses certitudes bornées sans rien changer à sa politique au fil des événements financiers de ces crises Européennes et mondiales qui ont suivi
(Même mieux en raillant son 1er ministre qui disait qu'il avait reçu un pays en faillite le seul qui voulait dire un semblant de vérité...)
Donc cet affaire de perte du AAA lui est revenu dans la figure comme un boomerang ce n'est que justice
(même si indirectement pour la France c'est ennuyeux pour ne pas dire autre chose)
Et cela lui a rabattu son caquet et son orgueil insensé de soit disant sauveur de la France et de l'Europe !
Avec ses phrases observations fumeuses du style que le triple AAA "était le trésor de la France" (il a voulu en faire son cheval de bataille erreur politique de débutant !)
Il a voulu créer un sentiment d'inquiétude et de peur pour les Français faibles en leur présidant un séisme apocalyptique si on le perdait ce ("3 A")
Ce président n’est pas fiable, il parle trop sans réfléchir, il a semé le trouble en France et les Français ne croient plus en lui ni en la politique et les politiciens Français et la majorité des décisions qu'il a prises dans divers sujets autres que la finance ont été souvent des échecs sur lesquels il a du revenir
Naturellement le 1er ministre essaie de sauver les meubles avec son gouvernement de pattes cassées en essayant de persuader les électeurs par une méthode « coué » que ce n'est pas si grave, le tout appuyé par une droite UMP qui avait d'autres noms dans le passé, mais des politiques similaires depuis 1995
On peut espérer et souhaiter que les électeurs Français par leurs votes dans 4 mois puissent les changer par d'autres ?
Mêmes si bien sur ce ne sera pas une panacée, mais surement ne sera pas pire
(Car dans les 100 jours qui viennent ce gouvernement sarkozien est encore capable de nous sortir des réformes désagréables, par la fuite en avant de leur patron hélas !)
jdeclef14.01.2012 -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire