CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
mercredi 15 novembre 2023
Ce qui est aussi désespérant c’est l’apathie des Français par l’enfumage continuel de leur président procrastinateur pathologique qui les soule de bavardages creux dont il ne sort rien de positif et qui à part çà ne servent à rien !? Car il a dit vouloir l’unité du pays mais ce qu’il est en train de réussir c’est l’union de tous les Français CONTRE LUI qu’il dédaigne !?
Guerre
Hamas-Israël : la partition indéchiffrable d'Emmanuel Macron !?
Dans le
climat de tension extrême au Proche-Orient, le président de la République
semble dans le brouillard, entre hésitations et tergiversations. Un rendez-vous
manqué avec l'Histoire ?
il s'est rendu en Israël
après les principaux chefs d'État occidentaux, y a proposé une improbable et
irréaliste coalition internationale contre le Hamas, a réussi à fâcher les pays
arabes puis les Israéliens et s'est interrogé pendant trois jours sur sa
participation ou non à la marche contre l'antisémitisme…Emmanuel Macron,
que l'on dit très inquiet dans un climat de tension extrême, hésite et
tergiverse, défend une position puis son contraire… Pensée complexe ou
flottement général ?
Lui qui aime tant évoquer le « tragique de
l'Histoire », le voilà fébrile lorsqu'elle frappe à la porte. Jeune
chef d'État pourtant expérimenté, le président n'a pas la familiarité de ses
prédécesseurs sur la question israélo-palestinienne. « C'est pour lui
une langue étrangère…, note un habitué de l'Élysée. Sur ce sujet, il
oscille. » Emmanuel Macron cherche à reprendre à son compte et
réactive la position traditionnelle de la France, la fameuse ligne d'équilibre,
un nouvel « en même
temps ». Avec plus ou moins de réussite.
Ménager la rue arabe ? L'agitation diplomatique
macronienne, depuis le 7 octobre,
donne le tournis. L'onde de choc implique bien sûr de soutenir l'État hébreu
sans réserve après l'attaque terroriste, ce qu'il fait. Avec toujours cette
crainte chez le président, non assumée mais bien visible, de paraître trop
pro-Israël. Il a en tête que, dans les pays arabes, on brûle drapeaux
tricolores et portraits à son effigie. Emmanuel Macron, accaparé certes par
l'attentat d'Arras, observe donc le ballet des chefs d'État européens et
américain avant de se rendre
enfin à Tel-Aviv et à Jérusalem, le 24 octobre. Trop tard, et
en faisant chou blanc, tant son idée de coalition
internationale anti-Hamas sortie du chapeau n'a pas convaincu,
contraignant sa cellule diplomatique à corriger le tir. Qu'importe, le
dirigeant français peut se targuer d'avoir été reçu par le Premier ministre
israélien, Benyamin Netanyahou, comme par le président de l'Autorité palestinienne,
Mahmoud Abbas, par le roi de Jordanie et par le président égyptien al-Sissi là
où l'Américain Joe Biden a dû se contenter d'une tournée a minima. Il
peut se prévaloir, aussi, de continuer à promouvoir la solution à deux États,
même au moment où nous en sommes le plus éloignés. Il pense que cela sera porté
à son crédit, un jour. Emmanuel Macron marche sur un fil : il considère
qu'Israël a le droit de se défendre, mais qu'une offensive terrestre massive
serait « une erreur », se montrant soucieux du sort des
civils. Il prône une « pause humanitaire » mais d'abord sans
le dire, jusqu'à finalement « exhorter Israël à cesser » les
bombardements qui tuent des civils, ce 10 novembre, dans un entretien
accordé à la BBC. « Aujourd'hui, des civils sont bombardés. Ces bébés,
ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués », a-t-il
dénoncé. Il n'y a « aucune justification » ni « aucune
légitimité à cela ».
Un changement de ton qui vise à ménager la rue arabe, prompte à prendre le
parti des Palestiniens ? Un message adressé aux populations
arabo-musulmanes en France ? Deux jours plus tard, le chancelier allemand
Olaf Scholz prend immédiatement ses distances, se déclarant opposé à un cessez-le-feu.
Et le même jour, face au tollé et aux réactions indignées côté Israël, Emmanuel
Macron est contraint de clarifier ses propos, indiquant au président Isaac
Herzog qu'il n'« accusait pas Israël de porter atteinte
intentionnellement aux civils », a rapporté l'État hébreu.
Embarras. Pas de revirement, explique-t-on dans l'entourage
élyséen. Si
l'interview à la BBC a été instrumentalisée, il n'en reste pas moins
que le président s'inquiète du nombre de victimes, de la difficulté à acheminer
l'aide humanitaire, et juge qu'il doit le dire haut et fort. « Le
président porte la même ligne depuis le départ, rectifie un proche. La
situation a simplement évolué entre le 7 octobre et le 12 novembre,
elle n'est plus la même. Sa pensée est complexe parce que la situation est
complexe. » Un autre abonde : « Le fond est nuancé.
Dans une époque qui radicalise tout, il est difficile d'avoir le courage de la
nuance. Mais c'est nécessaire. » Emmanuel Macron tend à manifester de
plus en plus d'empathie avec la population gazaouie, au risque de donner le
sentiment d'évoluer à mesure que l'émotion change de camp, de vouloir donner
des gages au monde arabe après qu'il lui a été reproché de trop défendre
Israël.
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