Guerre
Hamas-Israël : la partition indéchiffrable d'Emmanuel Macron !?
Dans le
climat de tension extrême au Proche-Orient, le président de la République
semble dans le brouillard, entre hésitations et tergiversations. Un rendez-vous
manqué avec l'Histoire ?
il s'est rendu en Israël
après les principaux chefs d'État occidentaux, y a proposé une improbable et
irréaliste coalition internationale contre le Hamas, a réussi à fâcher les pays
arabes puis les Israéliens et s'est interrogé pendant trois jours sur sa
participation ou non à la marche contre l'antisémitisme…
Emmanuel Macron,
que l'on dit très inquiet dans un climat de tension extrême, hésite et
tergiverse, défend une position puis son contraire… Pensée complexe ou
flottement général ?
L'inquiétante confusion
d'Emmanuel Macron sur Israël
Ménager la rue arabe ? L'agitation diplomatique
macronienne, depuis le 7 octobre,
donne le tournis. L'onde de choc implique bien sûr de soutenir l'État hébreu
sans réserve après l'attaque terroriste, ce qu'il fait. Avec toujours cette
crainte chez le président, non assumée mais bien visible, de paraître trop
pro-Israël. Il a en tête que, dans les pays arabes, on brûle drapeaux
tricolores et portraits à son effigie. Emmanuel Macron, accaparé certes par
l'attentat d'Arras, observe donc le ballet des chefs d'État européens et
américain avant de se rendre
enfin à Tel-Aviv et à Jérusalem, le 24 octobre. Trop tard, et
en faisant chou blanc, tant son idée de coalition
internationale anti-Hamas sortie du chapeau n'a pas convaincu,
contraignant sa cellule diplomatique à corriger le tir. Qu'importe, le
dirigeant français peut se targuer d'avoir été reçu par le Premier ministre
israélien, Benyamin Netanyahou, comme par le président de l'Autorité palestinienne,
Mahmoud Abbas, par le roi de Jordanie et par le président égyptien al-Sissi là
où l'Américain Joe Biden a dû se contenter d'une tournée a minima. Il
peut se prévaloir, aussi, de continuer à promouvoir la solution à deux États,
même au moment où nous en sommes le plus éloignés. Il pense que cela sera porté
à son crédit, un jour. Emmanuel Macron marche sur un fil : il considère
qu'Israël a le droit de se défendre, mais qu'une offensive terrestre massive
serait « une erreur », se montrant soucieux du sort des
civils. Il prône une « pause humanitaire » mais d'abord sans
le dire, jusqu'à finalement « exhorter Israël à cesser » les
bombardements qui tuent des civils, ce 10 novembre, dans un entretien
accordé à la BBC. « Aujourd'hui, des civils sont bombardés. Ces bébés,
ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués », a-t-il
dénoncé. Il n'y a « aucune justification » ni « aucune
légitimité à cela ».
Un changement de ton qui vise à ménager la rue arabe, prompte à prendre le
parti des Palestiniens ? Un message adressé aux populations
arabo-musulmanes en France ? Deux jours plus tard, le chancelier allemand
Olaf Scholz prend immédiatement ses distances, se déclarant opposé à un cessez-le-feu.
Et le même jour, face au tollé et aux réactions indignées côté Israël, Emmanuel
Macron est contraint de clarifier ses propos, indiquant au président Isaac
Herzog qu'il n'« accusait pas Israël de porter atteinte
intentionnellement aux civils », a rapporté l'État hébreu.
L'enjeu
national de la visite de Macron au Proche-Orient
Embarras. Pas de revirement, explique-t-on dans l'entourage
élyséen. Si
l'interview à la BBC a été instrumentalisée, il n'en reste pas moins
que le président s'inquiète du nombre de victimes, de la difficulté à acheminer
l'aide humanitaire, et juge qu'il doit le dire haut et fort. « Le
président porte la même ligne depuis le départ, rectifie un proche. La
situation a simplement évolué entre le 7 octobre et le 12 novembre,
elle n'est plus la même. Sa pensée est complexe parce que la situation est
complexe. » Un autre abonde : « Le fond est nuancé.
Dans une époque qui radicalise tout, il est difficile d'avoir le courage de la
nuance. Mais c'est nécessaire. » Emmanuel Macron tend à manifester de
plus en plus d'empathie avec la population gazaouie, au risque de donner le
sentiment d'évoluer à mesure que l'émotion change de camp, de vouloir donner
des gages au monde arabe après qu'il lui a été reproché de trop défendre
Israël.
Les gesticulations sur le plan intérieur trahissent le même embarras. Pas
tant pour une question de positionnement que par crainte que la situation ne
dégénère, avec, en France, une communauté musulmane et une communauté juive
parmi les plus importantes d'Europe. Dès le 12 octobre, le chef de l'État
choisit des mots forts dans son adresse aux Français. « Rien ne peut
justifier le terrorisme, il ne peut jamais y avoir de “oui mais” », dit-il,
et ajoute, contre l'avis d'une partie de son cabinet qui y était hostile :
« Gardons à l'esprit que l'antisémitisme a toujours été le prélude à
d'autres formes de haine. » Devant le Grand Orient, le
8 novembre, il cible ceux qui « confondent le rejet des musulmans
et le soutien des Juifs », se lançant dans une ode à la laïcité et au
projet républicain – aux antipodes du discours prononcé aux Bernardins en 2018,
dans lequel il vantait le rôle des religions dans la cohésion de la société.
À LIRE AUSSI La grande déprime du camp
Macron
« Vanité ». Dimanche 12 novembre, il n'a pas
marché aux côtés des présidents des deux Assemblées, de ses deux prédécesseurs,
des ex-Premiers ministres, des représentants des cultes, des membres de son
gouvernement, des citoyens. Ne pouvait-il pas redevenir français parmi les
Français, le temps de rendre hommage aux 40 compatriotes morts en Israël,
en soutien aux otages ? « C'est de la pure vanité… »
griffe un parlementaire Renaissance. N'a-t-il pas manqué un rendez-vous avec
l'Histoire, là où François Mitterrand, en 1990, avait créé la surprise en
rejoignant les rangs de la manifestation après la profanation du cimetière juif
de Carpentras ? Emmanuel Macron a dit dans une lettre soutenir la démarche
« en pensées et en actes » et tenté ces derniers jours
d'expliquer son absence, sur différents registres, au point de brouiller son
message.
Lors des cérémonies du 11 Novembre, saluant une descendante d'Alfred
Dreyfus, qui lui exprime la déception que lui inspire cette décision, il a
cette réponse : « Je pense que mon rôle est plutôt de bâtir
l'unité du pays et d'être ferme sur les valeurs. […] Mon rôle est
d'agir. Sinon, je pourrais manifester toutes les semaines… »
Antisémitisme :
les dessous de la marche de Larcher et Braun-Pivet
Son équipe assume : participer au rassemblement, c'était le choix de la
facilité. Mais on lui aurait demandé, la fois d'après, de manifester contre
l'islamophobie, puis pour le climat… Ce serait sans fin, justifie-t-on. Comme
si toutes les causes se valaient… Quelques jours plus tôt, il avait avancé un
autre argument, appelant ses principaux ministres et cadres de la majorité à la
retenue : il faut certes se préoccuper des menaces et actes antisémites et
lutter contre ce fléau, mais les Français, sur le terrain, se préoccuperaient
davantage des sujets de la vie quotidienne, l'inflation, l'accès à la santé…
Sans doute. Mais le chef de l'État ne se grandirait-il pas justement en prenant
position sur des sujets fortement symboliques, mais à la hauteur de la fonction
qu'il occupe ? Robert Badinter aurait-il aboli la peine de mort s'il
s'était fié aux considérations et priorités de l'opinion ?
« Tout un homme… » Le chef de l'État se retrouve
en réalité prisonnier des fractures, tant internationales que nationales, qu'il
préfère passer sous silence. « Il y a une grande anxiété sur une
importation du conflit, confirme un ministre. D'où la volonté
d'apaisement, d'équilibre du président. » Le gouvernement veille au
grain, scrute depuis un mois les discours qui infusent dans les mosquées, dans
les quartiers, dans les banlieues. Les Insoumis attisent le ressentiment et
flirtent avec une ligne pro-Hamas pour flatter une partie de leur électorat. « Si
le président ne manifeste pas en soutien aux Français de confession juive de
peur de la réaction des musulmans, c'est qu'on a basculé dans autre
chose… » se désole une figure du parti présidentiel.
Entre le RN et
Israël, une longue histoire tourmentée
Il n'a ainsi pas échappé à Emmanuel
Macron que, dans les cortèges contre l'antisémitisme, les Français issus de la
diversité et les jeunes générations étaient sous-représentés. Un constat qui
conforte ce qu'il pressent depuis quelque temps : il estime hériter d'une
situation nouvelle, une « société de communautés » –
« l'archipel français », aurait dit le politologue Jérôme
Fourquet – qui aurait laissé place à une « société de
sectes », décrit un proche, ajoutant qu'il faudra « une
génération » pour espérer y remédier. Des minorités qui n'ont au
départ rien à voir entre elles coaguleraient, encouragées par la tripartition
du paysage politique. Face à un « bloc révolutionnaire » (LFI)
et un autre « contre-révolutionnaire » (RN), le président
cherche donc à ériger le bloc central en gardien de la République, de l'unité
nationale et de l'universalisme. « Tout un homme, fait de tous les
hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui », résume un
visiteur du soir, citant Jean-Paul Sartre. Devant les images de cette foule
sobre et pacifique et après les controverses sur l'absence de
Jean-Luc Mélenchon et la participation de
Marine Le Pen, on rapporte qu'Emmanuel Macron s'interrogeait,
dimanche 12 novembre au soir : quelle conséquence cette marche
aura-t-elle sur la présidentielle de 2027 ? Qu'a conquis le Rassemblement
national en défilant ? Comme le spectateur déboussolé d'une tragédie qui
se joue désormais sans lui.
Se croyant au-dessus de ce peuple
Français qui n’est pas de son monde selon lui car se croyant comme un monarque de
l’ancien régime dont on arrive pas à se débarrasser par notre culture ancestrale
ancienne de 2000 ans et cette Veme république devenue indirectement monarchique
et obsolète plus d’actualité avec la situation mondiale instable et parce que nous
sommes aussi un petit pays qui fut grand dans son histoire ancienne par sa puissance
mais qui a à peu près tout perdu sauf l’arrogance de ses dirigeants de tous bords
passés et surtout ceux présents bienpensants hypocrites avec leurs gouvernements
si médiocres qui veulent donner des leçons au monde entier car se croyants plus
intelligents plus éduqués malgré une éducation nationale et l’enseignement dans
nos écoles publiques de la république qui se dégrade pour nos enfants de façon alarmante
car politisée par le pouvoir depuis toujours et notre pays qui régresse devenant
la lanterne rouge des pays libres et démocratiques qui ne l’écoute plus et dont
certains se moque !?
C’est la même chose en politique
intérieure pour des ministères de pointe l’enseignement la justice le ministère
de l’intérieur de la défense ou affaires étrangères en filigrane et le régalien
là aussi notre petit président n’aime pas cela sans oublier la santé en pleine déliquescence !?
Les Français n’ont qu’une question
à se poser existe-t-il dans l’entourage présidentiel des hommes ou femmes pour raisonner
ce chef d’état qui ne veut pas se rendre compte de son manque de compétence et qui
en plus n’a aucun amour propre aveuglé par son orgueil démesuré déplacé ?!
Car les Français se sont trompés
2 fois en l’élisant et surtout le réélisant et 2027 erreur de trop et c’est bien
loin qu’il démissionne F.HOLLANDE avait bien lâché l’affaire d’ailleurs notre président
était issu de son gouvernement donc du même moule (car lui notre président s’en
fiche il ne peut être réélu !?)
JDeclef 15/11/2023 11h56
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire