dimanche 19 novembre 2023

On se demande depuis 65 ans si on se sortira de cette médiocrité de nos dirigeants ou gouvernements de tous bords de cette V eme république obsolète usée en plus avec un président inaudible et incompréhensible qui ne sait plus où il va (et s’il le savait avait avant ce qui est loin d’être sur ?!)

 

Faut-il regretter la « politique arabe » de la France ? OUI CAR INAUDIBLE !?

LA CHRONIQUE DE GÉRARD ARAUD. Une note rédigée par des ambassadeurs français au Moyen-Orient a critiqué la politique étrangère de Macron, jugée déséquilibrée en faveur d’Israël.

Par Gérard Araud

Notre président est un incurable bavard seule chose qu’il sache faire se croyant sur la scène du théâtre Français du Palais royal de nos ex monarchies et les Français lambda aussi mais eux désabusés car n’y comprenant plus rien mêmes pour ceux qui font l’effort de réfléchir sur l’avenir de notre pauvre France !?

les ambassadeurs français basés au Moyen-Orient auraient envoyé au Quai d'Orsay une note pour critiquer la politique étrangère d'Emmanuel Macron, qui serait déséquilibrée au profit d'Israël. C'est l'occasion de demander ici ou là : quid de « la politique arabe de la France », de glorieuse mémoire ? Rappelons d'abord que, comme l'adjectif l'indique, « la politique arabe » elle-même n'était en rien « équilibrée », en tout cas pas aux yeux d'Israël, qui la jugeait inamicale à son égard et s'opposait donc avec succès à ce que notre pays ait le moindre rôle opérationnel dans les négociations de paix. Nous étions donc limités à un rôle déclaratoire qui satisfaisait notre ego mais qui n'avait guère d'influence sur la réalité. Est-ce le moment d'y revenir ?


Le général de Gaulle disait : « On peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages. Mais quoi ? Il n'y a pas de politique qui vaille, en dehors des réalités. » Je pense que certains de mes anciens collègues devraient méditer ce rappel. Leur critique me paraît marquée du sceau de la nostalgie pour ce Moyen-Orient où on parlait un français délicieux au Liban, où nous recevions solennellement Yasser Arafat à Paris et où nous nourrissions l'illusion charmante de peser. Or, le monde dans lequel se déployait cette diplomatie n'est plus. La politique étrangère, ce n'est pas la mise en œuvre d'une doctrine, c'est l'adaptation pragmatique aux conditions du moment. Changent-elles qu'il est indispensable que celle-ci en fasse autant pour rester pertinente.

 Guerre Hamas-Israël : la partition indéchiffrable d'Emmanuel Macron

Jusqu'au 7 octobre, le conflit israélo-palestinien avait progressivement disparu de l'agenda des chancelleries. J'avais moi-même constaté, dans les consultations bilatérales que je conduisais avec nos principaux partenaires, que ce sujet ne les mobilisait plus guère. Le monde se désintéressait de la cause palestinienne. Dans ce contexte, dans un monde arabe dont les principales puissances traditionnelles (Égypte, Irak et Syrie) sont affaiblies et où le leadership est passé aux monarchies du Golfe, la politique française ne pouvait qu'en tenir compte et répondre aux préoccupations de celles-ci. Sauf à être le dernier des Mohicans, il était normal que la France tourne son attention, comme toutes les autres puissances, vers les autres défis de la région que la question palestinienne – notamment le programme nucléaire iranien, qui y est vu comme une menace existentielle par nos partenaires.

Cris d'orfraie

Par ailleurs, le Moyen-Orient est le paradis de la realpolitik. Il y a, d'un côté, le discours unanimiste autour des thèmes ressassés de l'unité et de la solidarité arabes et, de l'autre, la réalité glaciale de la défense la plus égoïste des intérêts nationaux, qui n'a que faire de ces vieilles lunes. Ce serait naïveté que de prendre au sérieux le premier et erreur que de ne pas voir la seconde. Le conflit actuel autour de Gaza en est la meilleure illustration. Qu'ils sont émouvants, les cris d'orfraie qu'on entend aujourd'hui dans les capitales arabes autour des souffrances de la population civile, mais qu'ils sont creux ! En réalité, au-delà de déclarations pour répondre aux émotions des opinions publiques, la plupart des pays arabes de la région qui considèrent le Hamas comme leur ennemi se féliciteraient qu'Israël parvienne à l'éradiquer.

Si on se rappelle les méthodes de Bachar el-Assad en Syrie ou des Saoudiens au Yémen, on imagine aisément que ce n'est pas la brutalité de l'intervention israélienne qui les émeut. J'espère que nos ambassadeurs ne prennent pas au sérieux ces larmes de crocodile. D'ailleurs, lorsque la Ligue arabe a tenu un sommet sur Gaza le 11 novembre, elle n'a pris aucune mesure contre Israël, même pas le rappel des ambassadeurs qui y sont accrédités. Dans ce contexte, la politique française – dont la mission n'est pas d'être le porte-parole de la rue arabe, mais qui vise à entretenir des relations confiantes avec les États – a répondu aux réalités du moment et pas au fantôme d'une politique d'un autre temps. Dans les faits, elle n'est ni plus ni moins pro-israélienne que celle des pays arabes de la région. Devrait-elle être plus arabe qu'eux ?

 L'inquiétante confusion d'Emmanuel Macron sur Israël

Aujourd'hui, la question palestinienne est de retour sur la table, mais force est de constater que nul pays ne paraît prêt et capable de s'en saisir. C'est à ce problème que devrait s'atteler notre diplomatie, et non à rallumer des ardeurs qui ne sont plus. Sommes-nous capables d'approcher discrètement les acteurs internationaux pour les sonder sur leurs dispositions à participer à un effort concerté pour relancer un processus de paix dont l'attaque du 7 octobre a prouvé la nécessité ? Sommes-nous capables de montrer la créativité nécessaire pour leur proposer des pistes de travail autour, par exemple, de l'émergence d'un nouveau leadership palestinien ou des garanties de sécurité à accorder à Israël ? Savons-nous passer des principes à leur mise en œuvre pragmatique ? Il y a là un « vaste programme », dirait le général, un programme dont la diplomatie française devrait se saisir, même si son génie est de dire le droit plutôt que de faire bouger les choses.

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Oui c’est évident à cause des Français eux-mêmes avec leur versatilité leur manque de mémoire voire leur égoïsme borné pour leurs petits avantages personnels étriqués de pays libres et démocratiques qui s’effritent chaque jour depuis + de 40 ans et bien sur l’après mitterrandisme qui fut des fiascos qui avait comme actuellement réélu de ce président anti gaulliste avéré après 2 septennats 1981 et 1988 et décédé de maladie en 1989 !?

Et que fait on depuis cette époque qui parait lointaine mais pas tant que çà pour les français de ma génération qui ont connu de Gaulle et cette Veme république devenue pseudo monarchique usée qui ne correspond plus au monde instable actuel et à ce que veulent les Français enfin ceux qui réfléchissent encore car :

Ils refont les mêmes erreurs et réélisent ce président procrastinateur qui ne sait pas ou il va n’agissant pas pourtant les Français ont changé de génération mais hélas incurables jusqu’en 2027 qui ne peut être réélu seul garde-fou restant avec le seul espoir d’en trouver un ou une qui sorte du lot de cette classe politique hyper médiocre et ce n’est pas gagné loin de là dans ce monde instable EST/OUEST transformé en OCCIDENT/ORIENT-ASIE ?!

Pour revenir à cette chronique dont les faits remontent aux après guerres mondiales mais surtout après les décolonisations des grands empires coloniaux européens anglais/français et après la guerre froide post libération pour la France surtout depuis la fin de la guerre d’ALGERIE en 1962 inutile échec tout comme celle de l’Indochine française représentée par celle du Vietnam car les américains avaient pris la suite et ont pris une défaite lamentable !?

Mais comme les Français avalent tout préférant défiler voire protester contre tous ses malheurs mondiaux divers ils ont ce qu’ils méritent car beaucoup n’y comprennent rien ?!

Jdeclef 19/11/2023 11h11

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