Macron
face à l'obsolescence programmée de son mandat ?!
LETTRE DU
PALAIS. Alors que son Conseil national de la refondation (CNR) a fait long feu,
les « Rencontres de Saint-Denis », dont la troisième édition a lieu vendredi,
risquent de subir le même sort.
Qui a des nouvelles du Conseil national de la
refondation (CNR) ? La question est devenue une boutade en
macronie, tant le concept, inventé par Emmanuel Macron
au beau milieu de la campagne des législatives de 2022, n'a jamais convaincu.
Censé rassembler les forces vives du pays autour des priorités du chef de
l'État – école et santé, notamment, avant d'être élargi à d'autres thématiques
– pour partager un diagnostic et dégager des pistes d'action concrètes, cet
espace de dialogue né d'une fulgurance et d'une improvisation présidentielles
n'a jamais suscité l'enthousiasme espéré..
Sommet
entre Macron et les partis : comment ça s'est vraiment passé en coulissesAu
Parlement comme au gouvernement, l'idée en a laissé plus d'un dans la
perplexité. Pis, même à l'Élysée, on n'y croit plus… « Que voulez-vous, le
président ne voudra jamais se dédire, donc tout le monde fait semblant… »,
décrit, las, l'un de ses proches. On se souvient de son inauguration en grande
pompe au Centre national du rugby, à Marcoussis, quelques jours à peine avant
de proposer une réforme des retraites… par simple amendement au budget de la
Sécurité sociale. Résultat, dix-huit mois plus tard, plus personne ou presque
ne s'y réfère. Un « CNR » consacré à la réponse à apporter aux
émeutes s'est tenu à Matignon, début octobre. Le sigle est devenu un label
marketing pour désigner une réunion grand format sur un thème défini, avec les
acteurs concernés. Un « CNR » sur la santé mentale devrait ainsi
se tenir prochainement.
Boycotts en série
Les « Rencontres de Saint-Denis » vont-elles subir le même
sort ? Cette « initiative politique d'ampleur », selon la
formule qu'avait employée Emmanuel
Macron, avait été lancée à la toute fin août, dans la ville où
reposent les rois de France, en Seine-Saint-Denis. Le locataire de l'Élysée
avait réuni à huis clos, douze heures ( !)
durant, les onze dirigeants des partis politiques représentés au
Parlement, pour un échange à bâtons rompus, dans la foulée des émeutes
urbaines. De quoi rappeler les interminables soirées du « grand
débat », en 2019, qui avaient toutefois permis au chef de l'État de se
relever de la crise des « Gilets jaunes ».
Sauf que pour cette troisième édition des « Rencontres de
Saint-Denis », ce vendredi – une deuxième a eu lieu
à l'Élysée le 12 octobre, consacrée au conflit au Proche-Orient
et ses répercussions en France –, plusieurs participants manqueront à l'appel.
Après le socialiste Olivier Faure et l'Insoumis Manuel Bompard, c'est Éric Ciotti, patron des
Républicains, qui, contre l'avis d'une partie de son camp, a décidé à son tour
de boycotter l'événement, dénonçant une opération de communication
et prétextant ne pas avoir supporté l'absence du président à la marche contre
l'antisémitisme. Dès lors, le concept paraît mort-né… « Saint-Denis avait
une vertu : c'était une leçon de civilité et une négation du bruit et de
la fureur mélenchoniens », observe un habitué de l'Élysée.
Guerre
Hamas-Israël : la partition indéchiffrable d'Emmanuel MacronLes
trois responsables des partis de la majorité – Stéphane Séjourné (Renaissance),
François Bayrou (MoDem) et Édouard Philippe (Horizons) – seront présents
à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur, ainsi que le patron du
Rassemblement national, Jordan Bardella, des Écologistes, Marine Tondelier, de
l'UDI, Hervé Marseille, du Parti communiste, Fabien Roussel, les présidents des
deux Assemblées, la Première ministre Élisabeth Borne.
Les discussions porteront, selon le communiqué de la présidence, sur les
« questions internationales », « l'élargissement
du champ du référendum » (le fameux article 11 de la Constitution),
« la décentralisation et la déconcentration », « les
possibilités de réforme constitutionnelle et de différenciation territoriale,
en particulier en Corse et en Nouvelle-Calédonie ». Les élus sont
convoqués à 9 h 30, aucun horaire de fin n'est indiqué et le chef de
l'État compte bien prendre son temps puisque l'agenda du reste de sa
journée est vide… « Cette fois-ci, je ne resterai pas douze heures, j'ai
autre chose à faire ! » prévient d'emblée un convive.
On ne peut pas toujours parler pour toujours
repousser la ligne d’horizonGérard Larcher, président du
Sénat, au Point
En réalité, beaucoup s'interrogent sur l'utilité de la récurrence d'un tel
format d'échanges, si ce n'est celle, pour le président, de se mettre en scène,
d'apparaître « en saint-patron de la France », griffe un
parlementaire. « Cette fois, je souhaite qu'on se fixe des objectifs. On
ne peut pas toujours parler pour toujours repousser la ligne d'horizon »,
lâche au Point Gérard Larcher qui, contrairement à Éric Ciotti, a
répondu présent vendredi. Le président (LR) du Sénat rappelle qu'une grande loi
sur la décentralisation est annoncée depuis un an, que la conférence sociale
sur les bas salaires n'a pour l'instant pas abouti, que la réforme des
institutions faisait partie du programme d'Emmanuel Macron… En 2017. « Je
veux bien être ouvert, mais à un moment il faut du
concret ! » prévient-il. « À chaque fois, il nous en remet
pour six mois ! On n'avance à rien… », se lamente une figure du
Parlement. La fameuse procrastination macronienne, qui exaspère tant Nicolas
Sarkozy…
Dévitalisation accélérée
Doublement empêché par une majorité (très) relative à l'Assemblée et
l'impossibilité de se représenter pour un troisième mandat, Emmanuel Macron
explore des voies paraparlementaires de dialogue, dans l'espoir de faire naître
un consensus politique, de paraître moins vertical. Le chef de l'État est
persuadé que les Français lui en sauront gré de se placer en surplomb des
querelles politiciennes et des polémiques, cherchant à rassembler. La
possibilité d'étendre le champ du référendum aux sujets sociétaux tels que
l'immigration ou la fin de vie est devenue le sujet central de ces
« Rencontres de Saint-Denis ». Son entourage le pousse à accélérer
sur ce point, afin de montrer que ces heures de discussions ne sont pas vaines.
L'inquiétante
confusion d'Emmanuel Macron sur IsraëlReste que « ce
qui compte en politique, c'est l'action », assène-t-on dans un ministère
de premier plan. « Saint-Denis, c'était un fusil à un coup. Il se retrouve
pris à son propre piège », regrette un intime du président. Cette désaffection
pour ce rendez-vous d'échanges ainsi que le scepticisme partagé sur cette
instance ne seraient que les révélateurs d'un processus de dévitalisation
accéléré du quinquennat. « Je me demande si le président comprend le
pays… », peut-on désormais entendre dans la bouche de ses plus fervents
supporteurs, en plein désarroi et interrogation sur la capacité d'Emmanuel
Macron d'aller au bout de ce second mandat. Son action et ses déclarations
confuses tant sur la scène diplomatique que sur le plan intérieur ont semé le
trouble jusque dans son propre camp. « Il faut qu'il parle moins, qu'il
prenne du champ et se recentre sur les questions essentielles » propres à
sa fonction, adjure une parlementaire Renaissance.
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L’idiotie des FRANÇAIS est à
la hauteur de leur président et ses gouvernements voire ces politiciens de tous
bords d’une médiocrité lamentable qui sont censés gouverner le pays voire le protéger
de ces situations mondiales explosives dans le monde !?
Mais étant donné qu’ils ont commis
l’erreur colossale de le réélire avec ce CNR fumeux un flop retentissant ou avec
la crise des gilets jaunes et ses grands débats creux et d’autres de même acabit
sans compter la crise épidémique de ce COVID toujours présent et la gestion des
vaccinations heureusement reprise par l’UE pour une fois car en France avec SANOFI
on était cul par-dessus tètes (d’ailleurs expression grivoise utilisé par notre
petit bourgeois parvenu pour d’autres problèmes parce qu’on ne les comptes plus
!?)
Ou d’autres innovations dans
ces conseils de défense divers de scientifiques qui se battaient entre eux dévoilant
leur nullité !)
Les FRANÇAIS ont montré qu’ils
peuvent se mobiliser quand ils le font avec force contre cette guerre anti juifs
et antisémite mené par ce Hamas et ces terroristes islamiques barbares !?
Alors qu’ils prennent aussi leur
courage à leur main en demandant à ce président sans amour propre petit bourgeois
qui dédaigne tant le peuple de France F.HOLLANDE l’avait fait et étant donné qu’il
sort du même moule de ce gouvernement( PS HOLLANDAIS) qu’il le fasse ce peuple naïf
car beaucoup de Français seraient satisfaits car attendre 2027 c’est trop loin et
préféreraient revoter avant mais seraient-ils le faire tant ils choisissent mal
depuis + de 40 car semblant incurables ?
Car il n’arrive à rien ce président
depuis qu’il est au pouvoir il bavarde et soulent les Français avec ses leçons de
bienpensant hypocrite c’est ça la réalité et la vérité et même avec la crise ISRAELO/HAMAS
il va à contre-courant car ne sachant pas ou il va en subissant les moqueries d’autres
pays à l’international !?
Le problème c’est que c’est notre
président que nous avons réélu jusqu’en 2027 on a se qu’on mérite tant pis pour
nous !?
JDeclef 17/11/2023 13h52
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Pensez donc dire ce qu'on pense de notre président est forcement censuré par la modération d'abrutis du POINT et leur rédaction inféodée au pouvoir en place c'est une honte dans ce pays qui pratique la liberté d'expression pourtant inscrite dans notre constitution que beaucoup foulent au pied sans vergogne et qui devrait être sanctionnés !
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