mercredi 1 novembre 2023

CELA DEVAIT ARRIVER MAIS C’EST DEJA TROPTARD DE PAR L’INERTIE DE NOS DIRIGEANTS DEPUIS LE DEPART DE DE GAULLE SURTOUT MAINTENANT AVEC DES POLITICIENS COMME LE VIEUX MELENCHON TRIBUN ABOYEUR DE FOIRE QUI SE COMPLAIT EN SEMANT LA ZIZANIE PAR PLAISIR !?

 

Islamisme et antisémitisme : comment les digues ont lâché ?!

Par cynisme ou idéologie, ils flattent les islamistes et refusent de voir l’antisémitisme de ceux qu’ils défendent. Le leader Insoumis et de nombreux intellectuels se complaisent dans l’erreur. 

Par Michel Revol et Erwan Seznec

Publié le 01/11/2023 à 07h00

HELAS QUAND ON A DES DIRIGEANTS INCAPABLES ET DES SEMEURS DE TROUBLES COMME CERTAINS DES SES POLITICIENS DE CETTE LFI MELENCHONISTE CELA NE PEUT ALLER QUE DE MAL EN PIS !?

Cest devant les choix historiques que l'on mesure la grandeur des âmes. Le 7 octobre s'est déroulé en Israël le premier pogrom du XXIe siècle. Si certains ont mis du temps à saisir la gravité de l'événement orchestré par le Hamas, d'autres n'ont jamais accepté cette réalité, préférant finasser devant le spectacle du sordide. Comment qualifier une organisation qui égorge, tue, fracasse et kidnappe des centaines de personnes parce que juives ? Un « mouvement de résistance », comme le revendique la députée LFI Danièle Obono ? Ou une organisation terroriste, comme l'exigerait la décence minimale ?

Refuser de nommer correctement les choses ne relève pas du manque de discernement, mais bien de la faute morale. Quel responsable politique faut-il être pour nier le réel et trouver tant d'excuses à un pogrom ? « Le salaud est celui qui, pour justifier son existence, feint d'ignorer la liberté et la contingence qui le caractérisent essentiellement en tant qu'homme », écrivait Jean-Paul Sartre dans La Nausée. On pourrait aussi relire Les Mains sales et mesurer à quel point la salissure morale d'une mauvaise foi sans limite ne relève pas de l'erreur mais d'une stratégie.

La méthode Mélenchon décryptée

La période ne manque pas de salauds sartriens. On en croise de nombreux au sein des mouvements qui se trouvent chez LFI et à sa gauche, chez tous ceux qui entretiennent soigneusement la confusion entre le Hamas et le peuple palestinien, tributaire des choix funestes de l'organisation terroriste. Gaza est devenue une entité à défendre comme un tout. Le Fatah est plus prudent aujourd'hui dans ses déclarations que Houria Bouteldja, du parti des Indigènes de la République, par ailleurs cadre à l'Institut du monde arabe. Elle a assuré les tueurs du 7 octobre de sa « fraternité militante », louant les « conditions héroïques » dans lesquelles leurs milices ont égorgé femmes et enfants. Le NPA de Philippe Poutou a, de son côté, appuyé « les moyens de lutte » choisis par le Hamas, alors que Françoise Vergès, universitaire décorée de la Légion d'honneur, a salué un « combat légitime pour la libération » des Palestiniens… François Burgat, islamologue, ex-directeur de recherche au CNRS, a quant à lui relayé un tweet qui justifiait les horreurs du Hamas en ces termes : « Résister à un occupant est légitime. »

Affichage. Louis Boyard et Jean-Luc Mélenchon, le 22 octobre, à Paris. © � Alain Guilhot / Divergence

« Trop longtemps que la France ferme les yeux sur la colonisation et les exactions en Palestine. Trop longtemps que la France renvoie dos à dos la violence de l’État israélien et celle de groupes armés palestiniens. »Louis Boyard, député LFI, X (ex-Twitter), 7 octobre, jour des attaques terroristes du Hamas sur des civils israéliens (1 400 morts).

« Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser de Septembre noir. Nous devons défendre inconditionnellement face à la répression les militants de cette organisation. »Edwy Plenel, dans Rouge, l’hebdomadaire de la LCR, sous le pseudonyme de Joseph Krasny, après le massacre de onze athlètes israéliens aux JO de Munich en 1972 par l’organisation terroriste Septembre noir.

« Dingo fascisant ». Ces voix ne sont pas isolées. Plus de mille universitaires se disant spécialisés dans l'étude du Proche-Orient ont signé une pétition diffusée sur les réseaux sociaux. Là encore, elle témoigne d'un certain éloignement par rapport aux faits, dénonçant « la police de la pensée qui s'est installée dans le monde académique français depuis plusieurs années, dans la continuité de l'invention de l'islamo-gauchisme pour disqualifier certains discours scientifiques ». La pétition ne mentionne aucun exemple concret de censure. Il est pourtant facile de vérifier que nombre de ces signataires ont publié abondamment ces dernières années.

La France insoumise, l'art de la propagandeLa crise palestinienne est le catalyseur d'ingrédients explosifs accumulés au fil du temps. À l'image des Insoumis, une part significative de la gauche occidentale considère qu'Israël est un allié indéfectible des États-Unis, donc du grand capital, donc un ennemi du peuple ; Tsahal maltraite les Palestiniens, comme la police française maltraite les Arabo-musulmans de France ; tout s'imbrique, tout fait sens. Nuance interdite. Ceux qui refusent d'admettre le grand complot sont aux ordres.

Avril 2016. Invité de C à vous, sur France 5, le député européen Jean-Luc Mélenchon traite le candidat Donald Trump de « dingo fascisant ». Au même moment, Sophia Chikirou se trouve aux États-Unis. Intime de Jean-Luc Mélenchon, elle est son envoyée spéciale chargée de suivre la campagne présidentielle américaine. Sur un blog dédié à ce voyage (aujourd'hui effacé), elle analyse cliniquement le succès de Donald Trump, que peu d'observateurs français prennent alors au sérieux. « Trump n'est pas là par hasard : il est dans l'air du temps », écrit-elle, refusant de le comparer à un Le Pen. « On le perçoit en France comme les médias ont bien voulu le caricaturer : un beauf », sans voir que « cet homme incarne une version du rêve américain » et qu'il sait parler à l'électorat. « Il propose des mesures protectionnistes pour les salariés américains », cite-t-elle, comme exemple parmi d'autres.

 

« Nous affirmons notre opposition à cette interdiction des abayas et refusons que l’école continue d’être le relais de politiques racistes, sexistes et patriarcales. »Tribune signée notamment par Annie Ernaux, Adèle Haenel, Frédéric Lordon (philosophe), Médine, Assa Traoré…, 13 septembre.
Le modèle Poutine. Après la victoire de Donald Trump, plus jamais Jean-Luc Mélenchon ne l'insultera. Bien au contraire. « L'élection de Trump concrétise l'ère du peuple », écrit-il sur son blog, le 14 novembre 2016. L'Ère du peuple est le titre d'un livre publié en 2014 par Jean-Luc Mélenchon et le nom de son association de campagne présidentielle en 2017. L'identification n'est pas loin. « Je me réjouirais de traiter avec un homme pareil », déclare-t-il, le 3 janvier 2017, sur France Inter, à propos de Trump.
C'est à peu près à cette époque que, comme l'ancien hôte de la Maison-Blanche, Jean-Luc Mélenchon prend ses distances avec les faits. « Il commence à avoir un rapport idéologique à la vérité, observe un ancien proche. Il prend modèle sur Poutine, pour lequel, par exemple, tous les Ukrainiens sont des nazis. C'est une confusion totale des termes. » Jean-Luc Mélenchon vient de perdre l'élection présidentielle et entend changer de braquet pour enfin vaincre. Il plaque sa grille de lecture idéologique du monde – les dominés contre le dominant, incarné par les États-Unis – sur toutes les situations, qu'importent les nuances. En France, le dominé habite dans les banlieues, peuplées en grande partie de Français de confession musulmane. « Ce n'est pas qu'un calcul électoral, c'est beaucoup plus grave : la défense des populations arabes et musulmanes dans les quartiers, c'est la traduction de sa vision du monde », explique Julien Dray, l'un de ses anciens compagnons de route.
 
« On ne peut pas être israélien innocemment. »Houria Bouteldja (Indigènes de la République), blog de Mediapart, décembre 2020.
 
« Je suis désolé, mais [l’attaque du Hamas] était un mécanisme de résistance à une oppression physique militaire. »François Burgat, islamologue et ex-directeur de recherche au CNRS, L’Express, 19 octobre.
Relativisme permanent. Le partage entre dominants et dominés s'incarne aujourd'hui, aux yeux de Mélenchon, à Gaza. Non pas que le sort des Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie l'ait, jusqu'alors, beaucoup tourmenté. Mais, en minorant depuis le 7 octobre les horreurs du Hamas, il vise Israël, à ses yeux le dominant. « Il reprend la dialectique maoïste et trotskiste de la contradiction principale et secondaire, analyse Jean-Christophe Cambadélis, ex-premier secrétaire du PS et lui-même ex-trotskiste. Si vous pensez qu'Israël est le responsable de la situation à Gaza, le reste, ici le soutien au Hamas, est secondaire. Ce que vise Mélenchon, c'est la dénonciation du dominant, c'est-à-dire Netanyahou et Israël. »
Chaque parole de Jean-Luc Mélenchon semble folle alors qu'elle est pesée. Il ose tout, mais après réflexion. Quand le leader des Insoumis accuse Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, de « camper » à Tel-Aviv, c'est une attaque millimétrée. « Il pensait sans doute aux camps d'extermination, mais surtout à l'envahisseur et au mythe du Juif errant. En ce sens, il fait la jonction avec la gauche d'avant l'affaire Dreyfus », explique Julien Dray. Un glissement qui se traduit aussi par ses allusions au peuple juif déicide, qui aurait crucifié le Christ, ou par son soutien au leader britannique Jeremy Corbyn, suspendu du Parti travailliste en 2020 pour sa complaisance envers des propos antisémites tenus par des membres du parti. Au-delà de ses allusions flirtant avec l'antisémitisme, Mélenchon joue un jeu dangereux avec la réalité. Il tord les faits pour qu'ils lui servent d'armes. « Il ne ment pas vraiment, il interprète. C'est un relativisme permanent », juge Cambadélis. L'assassinat d'un professeur d'Arras au cri d'« Allahou akbar », à Arras, c'est pour Mélenchon comme pour Mathilde Panot, la cheffe des députés LFI, une « attaque au couteau », non un acte terroriste. Mais quand un militant d'extrême droite attaque un Juif, Mélenchon ne prend plus de gants : l'attaque est terroriste.
 
« Vous êtes au courant qu’il y a aussi des centaines de tués côté palestinien,Libération
« Là où les islamistes sont dans l’opposition, notre règle de conduite doit être : avec les islamistes parfois, avec l’État jamais. »Chris Harman, militant et théoricien trotskiste britannique, dans un article publié en 1994 intitulé « Le prophète et le prolétariat ». Le début du compagnonnage entre gauche radicale et islamisme.
Chaos. Chez les Insoumis, la vérité est secondaire. L'important, c'est de marquer les esprits. À cet effet, Jean-Luc Mélenchon grossit le trait sans scrupule. La « police tue » parce qu'on lui en donne le droit : la loi de 2017 réformant l'usage des armes à feu dans la police, c'est pour lui la loi « permis de tuer » ; l'exercice autorisé de la clé d'étranglement, c'est le « droit à étrangler ».
Jean-Luc Mélenchon, défait une nouvelle fois à l'élection présidentielle de 2022, est encore passé à une vitesse supérieure. « Depuis, il extrémise tous les sujets pour être visible et montrer que le compromis n'est pas possible », expose Cambadélis. Il joue le chaos en radicalisant sa base. Mélenchon le dit d'ailleurs dans son blog : il entend plus que jamais se fonder sur « l'énergie de la conflictualité ». « Il se place en dehors du cercle de la raison, expose un de ses anciens amis. Jean-Luc Mélenchon pense qu'il n'y a plus d'idéologie. Son seul objectif est de rompre avec la pensée dominante. »
 
« J’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que de vivre à genoux. J’ai aimé ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. »Virginie Despentes, Les Inrocks, 17 janvier 2015, à propos de la tuerie à Charlie Hebdo.
Abaya. En France, les intellectuels tombent dans le panneau, comme l'a montré le feuilleton de l'abaya. Dans la foulée des Insoumis, certains d'entre eux s'insurgent, mais avec une ligne foncièrement illogique. Ils affirment, parfois dans la même phrase, que l'abaya n'est pas un vêtement religieux et que son interdiction est islamophobe. L'écrivaine Annie Ernaux, le philosophe Frédéric Lordon et l'ex-actrice Adèle Haenel signent ainsi une tribune dénonçant une « offensive raciste, islamophobe, sexiste et patriarcale ».
 Guerre Hamas-Israël : les sordides calculs de Jean-Luc Mélenchon
Sans surprise, Jean-Luc Mélenchon en vient à dénoncer une presse sous influence. « L'assaut des médias, alignés sur la fachosphère française et israélienne, n'a été à aucun moment une surprise », écrit-il sur son blog, le 22 octobre. Un propos limpide, auquel son électorat adhère. Selon la radiographie de l'antisémitisme publiée en 2022 par la Fondapol et l'American Jewish Committee, 29 % des électeurs LFI pensent que les Juifs ont trop de pouvoir dans les médias.
Aux États-Unis, les contre-vérités de Donald Trump ont conduit Twitter et Facebook à suspendre les comptes du président américain. Une des rares voix qui se sont élevées pour protester dans la classe politique française était celle de… Jean-Luc Mélenchon §

Arrêtons cette hypocrisie qui dure depuis la fin de la décolonisation et la fin de cette guerre d’ALGERIE inutile comme toutes les guerres mais celle-là plus particulièrement de la France que j’ai subie comme bien des anciens comme moi étant basé dans la grande base navale de Mers El Kébir à ORAN !?
Car il est trop tard on doit vivre avec ce terrorisme islamique datant après 2001/2015 que nous pays européens et occidentaux avons subi et qui n’est pas terminé car perdurant car périodique par des attentats divers isolés avec cette lutte contre cet E.I. DAESH car inachevée tout comme cet antisémitisme rampant remontant à nos dernières guerres mondiales et avant même en France sous ce pétainisme lâche pendant l’occupation Allemande de 1940 et notre défaite ?!
Et j’ai perdu un grand père militaire de carrière aux DARDANELLES mort en 2017 dans ce détroit contre la Turquie ?!
Donc hélas l’antisémitisme fait partie d’un tout et c’est un fléau comme le racisme il faut le combattre comme le terrorisme islamique car ce n’est pas fini !?
Car moi-même j’ai effectué ma scolarité secondaire dans un collège parisien du 4eme arrondissement ou la moitié de la classe était des juifs sans aucun problème avec des camarades ados comme moi avec qui j’ai passé une bonne jeunesse sans aucun problème et heureux !?
Et les statistiques parlent d’elles-mêmes dans notre pays qui prône les droits de l’homme que peut ne respectent avec aussi ce droit d’asile !?
Car l’immigration galopante nous a rattrapée (car les hommes n’arrivent plus à s’entendre pollués par leurs religions dont certains se servent pour les diviser pour mieux régner sur les plus faibles !?)
Et nos dirigeants dépassés ne sont plus à la hauteur de ce problème quel que soit leurs bords politiques !?

Car bien sur la communauté juive de France est importante par 600000 juifs sur notre sol mais aussi celle arabo musulmane 1.9 millions et africaine 100 900 résidents dans notre pays important après la décolonisation depuis les années 1960 (ce n’est qu’un constat La statistique représente l'évolution du nombre total de personnes de nationalité étrangère résidant en France 2011 à 2023 mais il faut regarder la réalité en face car en plus concentré en paris et sa couronne et en IDF et autres villes importantes de provinces dans le sud est qu’on ne nommera pas car connues !?)

Jdeclef 01/11/2023 14h42



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