jeudi 16 novembre 2023

Quand les pays occidentaux et nos dirigeants grands donneurs de leçons bienpensants hypocrites voulant donner de leçons au reste du monde et a des pays tout aussi développés qu’eux voir plus pour certains mais de cultures différentes ils courront à leur perte dans les années à venir comme notre petite France si mal gouvernée et mal protégée qui régresse chaque jour et que l’on n’écoute plus et dont on se moque !?

 

Nouvel ordre mondial : la haine de l'Occident gagne du terrain !?

La guerre au Proche-Orient galvanise des puissances aux intérêts divergents mais unies par une même haine pour les pays occidentaux.

Par Julien Peyron (avec Jérémy André, Armin Arefi, Marc Nexon, Guillaume Perrier)

La question d’actualité de par le fait de la mauvaise gouvernance incompréhensive de notre président est que faire pour arrêter cette chute vers le fond de La France par l’erreur de Français lambda qui l’on élu et réélu en lui donnant trop de pouvoir qu’il utilise mal ou pas du tout ?!

le 31 octobre s'est tenue la toute première bataille de l'espace. L'affaire a été peu remarquée. Elle représente pourtant un tournant dans l'histoire de la guerre. Ce jour-là, pendant que le Dôme de fer israélien interceptait son lot quotidien de roquettes tirées depuis la bande de Gaza, un autre dispositif antimissile a été mis à contribution, le système Arrow. Il a permis de détruire un projectile qui se trouvait, non dans le ciel israélien mais dans l'espace, loin au-dessus de la mer Rouge. Selon des experts, le missile a été intercepté au-delà de l'atmosphère terrestre, à plus de 100 kilomètres d'altitude. Qui, parmi les ennemis d'Israël disposant de la technologie nécessaire, a lancé ce projectile ? De manière surprenante, le coupable n'est pas une des puissances du Proche-Orient mais une milice méconnue qui sévit au Yémen : les houthis. Ces miliciens zaïdites (le zaïdisme est une branche du chiisme) réservent d'habitude leurs attaques aux forces régulières yéménites et à leur principal soutien, l'Arabie saoudite. À plusieurs reprises, ils sont parvenus à frapper des installations pétrolières sur le territoire saoudien. Prouesse rendue possible par le fait qu'ils sont financés, équipés et armés par l'Iran. À la faveur du début de rapprochement entre Riyad et Téhéran, les houthis ont reçu d'autres objectifs, plus en phase avec leur devise : « Mort à l'Amérique, mort à Israël, maudits soient les Juifs, victoire à l'Islam ». Ils ont pris pour cible le territoire israélien, situé à plus de 1 800 kilomètres de leur fief, Sanaa, et sont parvenus à abattre un drone américain au-dessus de la mer Rouge. En activant sa milice yéménite, le régime iranien est passé à la vitesse supérieure et menace désormais les Occidentaux dans tout le Proche-Orient.

L'Iran et les forces supplétives qui composent son « axe de résistance » anti-Israël au Yémen, au Liban, en Syrie et en Irak, ne sont pas les seuls à tirer parti de l'explosion de violence déclenchée le 7 octobre par le Hamas palestinien. Les puissances révisionnistes profitent de la situation pour s'offusquer uniquement de la riposte israélienne et en présentant chaque témoignage de soutien aux Israéliens comme une preuve des biais et de la partialité de l'Occident. Pire, elles voient dans l'attaque terroriste surprise du Hamas la preuve que les meilleures armées peuvent être prises en défaut. De quoi donner des idées à d'autres, s'est réjoui Khaled Mechaal, l'un des principaux dirigeants du Hamas, sur l'antenne d'une télévision égyptienne. « Les Russes nous ont dit que ce qui s'est passé le 7 octobre serait enseigné dans les académies militaires. […] Les Chinois réfléchissent à établir un plan à Taïwan en faisant ce que les brigades al-Qassam [la branche armée du Hamas, NDLR] ont fait le 7 octobre. Les Arabes donnent une “master class” au monde entier », a-t-il déclaré devant une affiche de Jérusalem et de la mosquée al-Aqsa. Depuis Moscou, Vladimir Poutine lui a répondu en livrant un brillant numéro d'acteur. Le boucher de l'Ukraine, qui n'hésite pas à envoyer sa jeunesse se faire massacrer sur le front ukrainien, est apparu aux bords des larmes en évoquant la situation à Gaza. « C'est la réaction de toute personne normale qui a un cœur qui n'est pas fait de pierre », a-t-il prétendu. La Russie, autrefois alliée d'Israël (l'Union soviétique fut le premier pays à reconnaître l'État hébreu, en 1948), voit d'un bon œil la guerre au Proche-Orient. Le conflit détourne l'attention de l'Ukraine et permet à Poutine de renforcer ses alliances avec tout ce que l'Occident compte d'ennemis, du guide suprême iranien Ali Khamenei au président turc Recep Tayyip Erdogan, en passant par le tyran nord-coréen Kim Jong-un. Depuis sa dernière visite en Russie, en septembre, le Nord-Coréen aurait donné un million d'obus à l'armée russe, selon une estimation sud-coréenne. Plus que tout ceux que les alliés ont livré à l'Ukraine depuis le début de la guerre !

 Le résistible déclin de l'Occident

Fracture Nord-Sud. Côté chinois, Xi Jinping reste discret, mais il orchestre la dénonciation par ses médias des velléités guerrières et de l'hypocrisie de l'Occident. Pékin cherche à exploiter la guerre au Proche-Orient pour amadouer les pays du Sud. À l'ONU, l'Amérique et ses alliés paraissent plus isolés que jamais. La fracture Nord-Sud, mise au jour lors de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, s'est creusée, explique Jorge Heine, chercheur à l'université de Boston et ancien ambassadeur du Chili à Pékin. « De plus en plus de pays du “Sud global” remettent en question l'ordre mondial. Je ne dirais pas qu'ils sont passés dans le camp de la Chine et de la Russie, mais ils ont pris leur distance avec l'Occident. Je les appelle “non-alignés actifs” », détaille l'ex-diplomate. Récemment, le président brésilien, Lula, a qualifié la campagne militaire à Gaza de « génocide ». L'Afrique du Sud a établi un parallèle entre la situation en Israël et l'apartheid qui a été imposé à sa majorité noire jusqu'à son abolition, au début des années 1990. Moscou et Pékin tirent avantage de la vague d'indignation contre la riposte israélienne pour gonfler les effectifs de leurs clubs antioccidentaux, les Brics et l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Des alliances baroques au sein desquelles les haines ancestrales ont été mises en sommeil au nom de l'antiaméricanisme. En 2024, les Brics s'apprêtent à accueillir six nouveaux membres, dont l'Iran et l'Arabie saoudite, les porte-drapeaux des branches rivales de l'islam, le chiisme et le sunnisme. Bien que dominées par des dictatures, ces organisations se présentent comme plus vertueuses que les institutions héritées de la Seconde Guerre mondiale, accusées d'être dominées par les États-Unis et leurs alliés. Elles dénoncent la morale à géométrie variable des Occidentaux en s'appuyant sur des exemples récents (Gaza) ou plus anciens (les conflits en Irak ou en Libye). Leurs slogans sont repris jusqu'à Londres, New York, Berlin ou Paris lors des manifestations pro-Palestine. Confrontées à cette bataille informationnelle, les démocraties ont du mal à trouver la parade. « Contre le Hamas, Israël va gagner la guerre militaire mais perdre celle de communication », se désole un ex-ambassadeur occidental au Proche-Orient. Partout dans le monde, la haine de l'Occident gagne du terrain. Tour d'horizons de ses principaux sponsors.

RUSSIE : POUTINE, EN GUERRE CONTRE LA DÉMOCRATIE

Dictateurs. Le Nord-Coréen Kim Jong-un est reçu par Vladimir Poutine en Russie le 13 septembre.© Mikhail Metzel/SPUTNIK/SIPA

Vladimir Poutine trouve toujours les mots qui servent ses intérêts stratégiques : « Quand on voit des enfants tachés de sang, des enfants morts, la souffrance des femmes et des vieillards, on serre les poings et on a les larmes aux yeux. » Lorsqu'il s'exprime ainsi à la télévision russe, le chef du Kremlin n'évoque pas la population ukrainienne, quotidiennement bombardée par ses troupes, mais les civils palestiniens qui endurent les conséquences de l'assaut israélien contre le Hamas. Compassion sincère ? Calcul cynique, plutôt. Car la riposte israélienne dans la bande de Gaza lui offre une occasion inespérée : celle de détourner les yeux du monde de la guerre en Ukraine et, surtout, celle de se poser en chef de file de l'anti-Occident, prêt à défendre la voix des pays du Sud.

 Sombres perspectives pour l'Ukraine en guerre

Retournement. L'acte russe le plus symbolique a lieu le 26 octobre, soit dix-neuf jours après les massacres perpétrés par le Hamas. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, accueille alors à Moscou Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du bureau politique du Hamas. Une visite qui révulse les autorités israéliennes. Qu'importe, Poutine prend désormais ses distances avec Israël, associé à « l'échec des États-Unis dans la région » et va jusqu'à comparer l'incursion de Tsahal à Gaza au siège de Leningrad par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Jusqu'à récemment, pourtant, Moscou et Tel-Aviv affichaient leur entente cordiale. L'État hébreu, fort d'une communauté d'un million de Russes (sur 9,3 millions d'habitants), se gardait bien d'armer l'Ukraine et de s'associer aux sanctions occidentales contre la Russie. Depuis 2015, en Syrie, les deux pays coordonnaient même leurs actions pour éviter tout incident. Les Israéliens y ciblaient les bases du Hezbollah, soutenu par l'Iran, tandis que les Russes s'employaient à sauver le dictateur syrien Bachar el-Assad.

Ce temps est révolu. La raison ? L'invasion russe en Ukraine. La prolongation de la guerre exige de Moscou un effort considérable. Or l'Iran, parrain du Hamas, fournit désormais des armes à la Russie en quantité illimitée.

IRAN :LE PARRAIN DES ORGANISATIONS TERRORISTES

Faux amis. Mohammed ben Salmane (sunnite), prince héritier d’Arabie saoudite, reçoit Ebrahim Raïssi, président iranien (chiite), le 11 novembre, à Riyad.© UPI/Newscom/SIPA

Les attaques contre Israël fusent de toutes parts. Jeudi 9 novembre, l'armée israélienne a utilisé pour la première fois son nouveau système antimissile à très longue portée, Arrow 3, pour intercepter des missiles balistiques tirés en direction d'Eilat par les rebelles yéménites houthis. Le même jour, un drone lancé depuis la Syrie par un nouveau groupe appelé la « Brigade de l'imam Hussein », s'est écrasé dans une école de la station balnéaire du sud d'Israël, sans faire de victime. Le lendemain, c'est le Hezbollah qui a tiré, depuis le Liban, un missile antichar qui a grièvement blessé quatre soldats israéliens dans le nord d'Israël. Tous ces groupes ont en commun d'être alliés à la République islamique d'Iran. Depuis le 7 octobre, ces membres de l'« axe de la résistance » anti-israélienne multiplient les attaques contre l'État hébreu pour dénoncer les bombardements israéliens qui continuent à s'abattre sur l'enclave palestinienne, faisant, selon l'ONU, plus de 11 000 morts, essentiellement des civils. « En raison de l'intensité croissante de la guerre sur les habitants civils de Gaza, l'expansion du champ de la guerre est désormais devenue inévitable », a souligné le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir Abdollahian.

Les armes du Hamas et l'ombre de l'Iran

Les massacres perpétrés par le Hamas en Israël (1 200 morts, dont une majorité de civils) ont permis à l'Iran, principal parrain du mouvement islamiste, qu'il arme et finance, de réaffirmer son statut de premier défenseur de la cause palestinienne dans le monde arabo-musulman, au détriment des monarchies du Golfe en voie de normalisation avec Tel-Aviv. Mais, si elle se plaît à souffler sur les braises du conflit, en accentuant la pression aux quatre coins d'Israël par l'intermédiaire de ses alliés dans la région, la République islamique ne semble pas prête, pour l'heure, à s'engager dans une confrontation directe avec l'État hébreu. « L'Iran veut rester à l'écart de tout cela, confie un haut responsable moyen-oriental sous couvert d'anonymat. Les houthis ont déclaré la guerre à Israël, mais ils n'ont pas beaucoup d'influence et sont trop loin. Ce qui compte, c'est le Hezbollah, mais il ne peut pas exposer le Liban, déjà très affaibli. » Le dernier discours de Hassan Nasrallah l'a encore confirmé. Toujours aussi offensif, le chef du mouvement chiite libanais s'est bien gardé d'annoncer l'ouverture d'un second front contre l'État hébreu.

TURQUIE : ERDOGAN, L'AGITATEUR EN CHEF

Antiaméricanisme. Manifestation propalestinienne près d’une base de l’Otan à Incirlik (sud de la Turquie), le 5 novembre.© AFP or licensors

Néo-sultan. Recep Tayyip Erdogan harangue la foule à Istanbul, le 28 octobre.© Emrah Gurel/AP/SIPA

Recep Tayyip Erdogan venait de se réconcilier avec Benyamin Netanyahou, lors de l'Assemblée générale de l'ONU. « J'ai serré la main de cet homme, nous avions de bonnes intentions mais il nous a abusés », a-t-il pourtant lâché devant ses députés, le 25 octobre. « Nos relations auraient pu être différentes, cela n'arrivera plus. » Le massacre du 7 octobre a éloigné les deux pays, traditionnellement alliés au Moyen-Orient. La Turquie est l'un des principaux soutiens du Hamas. L'organisation islamiste palestinienne est issue, comme l'AKP d'Erdogan, de la mouvance des Frères musulmans.

Les députés de l'AKP ont ovationné le leader turc lorsqu'il a fait l'éloge du Hamas, « un mouvement patriotique qui défend son peuple et son territoire », contre le « génocide » que commettrait l'État hébreu. « Israël assassin. Allah akbar », ont entonné les élus du parti au pouvoir.

 Gaza : la Turquie durcit le ton contre Israël

Gaza est un prétexte. Dans chacune de ses diatribes, Erdogan accuse « l'Occident », coupable de tous les maux et de toutes les trahisons. Les États-Unis, « second pays sioniste », sont mis à l'index. Le 5 novembre, des dizaines de milliers de militants pro-Hamas ont convergé de tout le pays vers la base aérienne de l'Otan utilisée par l'aviation américaine à Incirlik (dans le Sud), et ils n'ont été empêchés d'en forcer les portes qu'à la dernière minute. Le lendemain, lorsque le secrétaire d'État, Antony Blinken, s'est arrêté à Ankara, Erdogan a refusé de le recevoir, laissant cette tâche à son ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Comme en 2010, lorsqu'il avait lancé la « flottille de la liberté » pour forcer le blocus israélien, Gaza lui sert de prétexte pour remobiliser ses militants et tester ses alliances. Le 7 octobre lui donne l'opportunité de mettre les pays occidentaux face à leurs contradictions. Mais la position turque n'en manque pas non plus ! Membre de l'Otan, Erdogan n'hésite pas à dire qu'il fait « autant confiance à la Russie qu'à l'Occident ». Il dénonce la colonisation des territoires palestiniens, alors que son armée et les milices islamistes qui lui sont affiliées occupent et terrorisent le nord-ouest de la Syrie. Et, dans le Caucase, il s'est tenu au côté de son allié, l'Azerbaïdjan, qui a assiégé et affamé pendant dix mois les 100 000 habitants du Haut-Karabakh.

CHINE : LA STRATÉGIE DE LA (FAUSSE) NEUTRALITÉ

Alliés objectifs. Le Russe Poutine et le Chinois Xi Jinping.© Sergey Savostyanov/AP/SIPA

Cet été, Xi Jinping a fait parvenir à Benyamin Netanyahou une chaleureuse invitation à venir à Pékin… Le 7 octobre a eu raison de ce flirt estival. Israël fait maintenant savoir sa « profonde déception » face à la position « très troublante » de la Chine sur les attaques du Hamas qui ont fait 1 200 morts. Comme sur l'Ukraine, le Parti communiste chinois (PCC) joue la « neutralité », se disant « attristé par les pertes civiles » et « ami à la fois d'Israël et de la Palestine ». Pékin s'en tient donc à rappeler l'objectif d'une solution à deux États, sans condamner ni soutenir le Hamas. « Les Israéliens auraient souhaité une reconnaissance de la gravité des attaques du Hamas », résume Jean-Loup Samaan, spécialiste des relations entre la Chine et le Proche-Orient à l'Institut français des relations internationales.

 L'arsenalisation des échanges

« Saper l'hégémonie l'américaine ». La colère de Tel-Aviv n'a fait que croître depuis. « Ce n'est pas de la neutralité mais de l'indifférence à notre souffrance », dénonce Tuvia Gering, spécialiste israélien de la Chine à l'Institute for National Security Studies (INSS) de Tel-Aviv. Il pointe les signes d'un discret mais net virage pro-palestinien. Dès le 14 octobre, le diplomate en chef Wang Yi estimait que « les actions d'Israël ont dépassé le cadre de l'autodéfense ». En outre, accusations de crimes de guerre israéliens et diatribes antisémites se sont multipliées dans les médias d'État, les universités et les réseaux sociaux chinois… Enfin, le 23 octobre, Wang Yi est allé jusqu'à défendre le « droit au retour » des Palestiniens, position radicale qui légitime pour certains les attaques du 7 octobre. « Pour la Chine, ce n'est qu'une question de compétition stratégique mondiale », juge Tuvia Gering. L'objectif : exploiter la cause palestinienne pour mettre du plomb dans l'aile de l'aigle américain. La rencontre entre Xi et Biden ne lui donne que peu d'espoir de désescalade. « Plus les actions d'Israël sont présentées comme barbares et maléfiques, et plus cela rejaillit sur les États-Unis, décrypte le chercheur. L'occasion est trop bonne de saper l'hégémonie américaine. »

« SUD GLOBAL » : UNE TROISIÈME VOIE ANTIOCCIDENTALE

L'invasion de l'Ukraine par la Russie avait provoqué une fracture sur la scène mondiale. La résurgence du conflit au Proche-Orient l'a encore creusée. En Afrique, en Asie, en Amérique latine, le « Sud global » s'était montré réticent à soutenir Kiev et à condamner Moscou, y compris dans les votes des résolutions des Nations unies. Depuis le 7 octobre, une bonne partie des pays émergents s'élève contre le soutien « inconditionnel » affiché par les pays occidentaux envers Israël. C'est particulièrement vrai en Amérique du Sud : le Venezuela, principal point d'appui du Hezbollah et de l'Iran dans la région, a dénoncé un « génocide » contre les Palestiniens, et le président colombien, Gustavo Petro, a comparé Gaza à Auschwitz, provoquant un gel des exportations d'armes israéliennes vers Bogota. Avec Israël, ce sont les États-Unis qui sont ciblés. La gauche latino-américaine (Bolivie, Chili, Venezuela), par anti-impérialisme, critique vertement le soutien américain à Israël. Le continent africain, lui aussi, est divisé. Israël y a multiplié les initiatives et a été accepté comme membre observateur de l'Union africaine (UA), avant d'être banni deux ans plus tard. En février, la représentante de la diplomatie israélienne pour l'Afrique avait été expulsée manu militari de l'assemblée générale de l'UA, à Addis-Abeba. L'influence des puissances occidentales est en recul, à l'image de la France, chassée du Sahel au profit de la milice russe Wagner. « Nous vivons désormais une crise de transition liée à la fin de la domination de l'Occident dans le monde », juge le Sénégalais Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom, à Dakar. Sur le continent, la guerre au Proche-Orient renforce encore un sentiment de « deux poids, deux mesures »

C’est logique de par l’histoire du monde qui a évolué après les dernières guerres mondiales d’origines européennes devenues mondiales et la fin des grands empires coloniaux anglais et français et autres notamment par une décolonisation laborieuse pas totalement terminée depuis + de 60 ans et dans les faits malgré les indépendances des pays du Maghreb et de l’Afrique francophone voire l’Indochine française pour la France et ses dirigeants et gouvernements de tous bords politiques qui n’ont pas su gérer cela jusqu’à ce jour (auquel il faut ajouter les USA devenu indépendant depuis le 4/7/1776 grâce à la France qui l’a aidée militairement juste avant notre révolution de 1789) bien que géographiquement pas sur le continent européen car né sur la migration des Anglo saxon européens et autres avec des flux importants et servant de protecteurs (ou gendarme du monde) comme on le disait à cette Europe vraiment OCCIDENTALE depuis les après guerres mondiales de 1914 et 1939  !?

Car ces pays notamment moyens orientaux ou d’ASIE que nous occidentaux grands donneurs de de leçons bienpensant hypocrites quelquefois arrogants du fait peut être de nos anciennes monarchies millénaires poussiéreuses voire empires divers obsolètes considèrent (encore qu’ils soient sous-développés) alors que certains de plus en plus nombreux ne le sont plus et voir même aussi performants techniquement voire plus (La CHINE par exemple et d’autres aussi !?)

Va faire comprendre çà aux Français lambda et à nos nouvelles générations de jeunes de par nos dirigeants et gouvernements médiocres avec notre éducation nationale politisée orientée aux pouvoirs en place devenant de mauvaise qualité pour les élèves dans leurs établissements scolaires reflète la régression de la France depuis + de 40 ans devenant mission impossible !?

Il faudrait absolument balayer devant notre porte en France car on glisse réellement vers le fond et cela devient urgent ?!

Jdeclef 16/11/2023 10h19

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