Alger
et Paris inconciliables sur la guerre Israël-Hamas ?!
LETTRE
D’ALGER. Alger qui refuse de qualifier le Hamas de terroriste est dans une
ligne radicalement opposée à Paris : la visite de Tebboune en France
semble de plus en plus hypothéquée.
LA OU VOIT COMME ON EST MAL
DIRIGE MEME AVEC LA MAUVAISE POLITIQUE ETRANGERE DE NOTRE PRESIDENT QUI EST LA RISEE
DE TOUS LE MONDE (et que nous avons réélu en plus comme des niais incurables !?)
LA HONTE N’ETOUFFE PAS NOS
DIRIGEANTS C’EST LAMENTABLE !?
l'occasion de la célébration du 69e anniversaire du
déclenchement de la guerre d'indépendance le 1ernovembre 1954, le
président Emmanuel Macron a adressé un « message de vœux » à son
homologue Abdelmadjid Tebboune.
Macron « lui a souhaité ainsi qu'à l'Algérie,
davantage de prospérité », soulignant que « les deux pays partagent
les mêmes ambitions dans le cadre d'une dynamique de rapprochement renforcée
par la signature de la déclaration d'Alger », selon la présidence
algérienne. Le président français a également insisté sur « la nécessité
de poursuivre le travail dans le cadre de la commission conjointe mise en place
par les deux présidents ». Cette commission mixte
d'historiens algériens et français qui végète, depuis des mois, sans
agenda ni travaux.
Algérie :
Tebboune maintient sa visite en France
Stagnation du bilatéral
Mais ce n'est pas uniquement sur le plan mémoriel – ou l'ensemble des
dossiers du bilatéral d'ailleurs comme le souligne le
récent rapport du député des Français établis hors de France,
Frédéric Petit – que la dynamique stagne. L'actualité au
Moyen-Orient pèse de tout son poids sur la ligne du réchauffement
Alger-Paris, tant les positions des deux États semblent si inconciliables,
sinon totalement opposées.
Il semble donc, pour beaucoup d'observateurs, peu probable que se réalise la
visite du président algérien à Paris, véritable serpent de mer depuis des mois
et dont il n'est plus fait mention dans le dernier message d'Emmanuel Macron.
D'autant que nos sources confient que, bien avant la séquence actuelle de guerre Israël-Hamas,
la présidence algérienne ne semblait pas « satisfaite de l'agenda et
du programme de visite » qu'aurait proposés la partie française.
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la visite de Tebboune à Paris « reportée »
Le Hamas salue la position d'Alger
Dimanche dernier, lors d'une déclaration à Djelfa (sud d'Alger), le
président algérien a affirmé que ce « qui se passait à Gaza est un crime
de guerre ». « Les Palestiniens ne sont pas des terroristes, car ils
défendent leur pays et leurs droits », rappelant que « les Algériens
avaient également été qualifiés de terroristes lorsqu'ils défendaient leur
terre contre la colonisation française » en citant la réplique de Larbi Ben M'hidi,
un des six leaders déclencheurs de la guerre d'indépendance qui, en réponse aux
militaires français qui accusaient le FLN de commettre des actes terroristes
avec des bombes cachées dans les couffins contre des civils lors de la
« bataille d'Alger » : « Donnez-nous vos avions et nous
vous donnerons nos couffins. »
Mercredi, le Hamas a salué, sur sa chaîne Telegram la déclaration du
président algérien (ainsi que celle de Recep Tayyip Erdogan qui a nié le
caractère terroriste du mouvement palestinien), appelant les autres pays arabes
et musulmans à adopter la même position.
Le Hamas avait également remercié Alger pour avoir refusé de participer au
« sommet de la paix » rassemblant plusieurs pays arabes et
occidentaux au Caire le 21 octobre. L'Algérie protestait ainsi, selon des
sources diplomatiques arabes, contre la poursuite des
bombardements sur Gaza. Par ailleurs, l'Algérie a émis des réserves
écrites à la déclaration finale de la réunion d'urgence de la Ligue arabe le
12 octobre au Caire. La délégation algérienne avait exprimé des réserves
sur la déclaration finale qui exigeait « une cessation immédiate de la
guerre israélienne dans la bande de Gaza » et condamnait « les
massacres de civils des deux côtés ». Pour la diplomatie algérienne,
« l'Algérie se distancie de tout ce qui assimile le droit inaliénable du
peuple palestinien à l'autodétermination pour établir un État souverain sur la
base des frontières de 1967, aux pratiques de l'entité sioniste qui viole les
chartes et les résolutions de la légitimité internationale », lit-on dans
la note. Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a également appelé
dans son discours à dénoncer « les deux poids, deux mesures dans les
relations de la communauté internationale avec la cause palestinienne ».
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pro-Palestine à Alger : « Laissez-nous partir combattre ! »
Pour Alger, le Hezbollah et le Hamas ne sont pas terroristes
Il faut rappeler ici que l'Algérie ne considère ni le Hezbollah ni le
Hamas comme des organisations terroristes.
Le Hamas est classé organisation terroriste par les États-Unis
depuis 1997 et par l'Union européenne depuis 2001. La plupart des pays
arabes et musulmans ne considèrent pas ce mouvement comme terroriste,
à une exception, l'Égypte, depuis 2015 – contre l'avis de la Ligue
arabe – qui avait accusé le Hamas de soutenir le terrorisme islamiste dans le
Sinaï.
De son côté, le Hezbollah libanais, classé comme organisation terroriste par
Washington, Bruxelles et plusieurs capitales occidentales, a été également
classé comme tel par la Ligue arabe en 2016, sous pression saoudienne et sur
fond de tensions entre Riyad et Téhéran.
À l'époque, Alger s'était opposé à cette démarche considérant, notamment,
que « le Hezbollah est un mouvement politico-militaire qui fait partie du
paysage social et politique du Liban et qui participe aux équilibres fragiles
patiemment et laborieusement négociés dans ce pays, notamment en vertu des
accords de Taëf [qui ont mis fin la guerre civile libanaise 1975-1990) auxquels
il a été partie prenante », avait rappelé le chef de la diplomatie
algérienne Ramtane Lamamra.
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d'Alger
L'Algérie et la définition du terrorisme
« Les Saoudiens, dans leur guerre larvée contre la mouvance des Frères
musulmans [le Hamas fait partie de cette matrice], ont également tenté de faire
inscrire le Hamas comme organisation terroriste à la Ligue arabe, mais se sont
heurtés à un veto catégorique de l'Algérie qui a imposé le terme de “mouvement
de résistance” », rappelle un diplomate algérien. La définition
consensuelle au niveau de l'ONU du terrorisme, par ailleurs, reste un des
leitmotivs militants dans les forums internationaux de l'Algérie, victime
elle-même du terrorisme islamiste des années 1990. Depuis la fin des
années 1990, Alger était sur une ligne de crête délicate pour
imposer une définition consensuelle et mondiale du terrorisme, « sans pour
autant amalgamer des mouvements de libération comme en Palestine ou au Sahara
occidental dont les classements sous le terme “terroristes” répondent plus
à des rapports de force qu'à la légalité internationale », souligne un
ancien diplomate algérien en poste à l'ONU dans les années 2000. « En
fait, même en l'absence d'un instrument universel de lutte contre le
terrorisme, faute d'un consensus au sein de la communauté internationale et
dans l'ONU, les efforts de l'Algérie se sont quand même traduits par son
adhésion aux différents mécanismes et instruments de lutte contre le terrorisme
transnational tant au plan international et régional. Nous avons inspiré, je le
rappelle, et non sans difficulté, la résolution 2133 en
janvier 2014 par le Conseil de sécurité relative au payement de rançons,
et qui fait référence au Mémorandum d'Alger sur les bonnes pratiques en matière
de prévention des enlèvements contre rançons par des terroristes. Ce ne fut pas
aisé face à certaines puissances occidentales qui continuent à payer, par des
voies détournées (États tiers, grosses entreprises ou fondations), des rançons,
et notamment au Sahel ! » poursuit le diplomate.
France-Algérie :
un appel téléphonique fait-il le printemps ?
Lignes de fractures
Récemment, l'Algérie a reporté sine die une réunion
parlementaire mixte avec l'Union européenne, qui était prévue le
9 novembre à Bruxelles, pour protester contre une résolution, datant du
19 octobre, du Parlement européen considérant le Hamas comme organisation
terroriste.
Alger aurait, selon certaines sources diplomatiques, émis également des
réserves sur sa participation au prochain sommet d'urgence de la Ligue arabe
prévu le 11 novembre au vu des positions de certains pays arabes sur la
crise Israël-Palestine.
Pour rappel aussi, Alger avait accueilli,
tout au long de l'année dernière, des délégations de quatorze factions
palestiniennes comme le Jihad islamique, le Hamas, le FPLP (classés comme
organisations terroristes par plusieurs États occidentaux), le Fatah, le
FDLP, etc., pour tenter de réconcilier ces organisations. Ces réunions ont
débouché, le 13 octobre 2022, sur la signature de « l'accord d'Alger
sur l'unité nationale palestinienne », mais qui demeure lettre morte.
Précisons aussi que beaucoup d'organisations palestiniennes ont leurs bureaux ou
représentants à Alger, à l'instar du Fatah et même du Hamas. Oussama Hamdane,
leader du Hamas au Liban, ou d'autres dirigeants de l'organisation sont
également interviewés par la radio publique algérienne. Dans les médias
publics, le terme « entité sioniste » est d'ailleurs majoritairement
employé par rapport à la dénomination « Israël » ou « État
israélien ».
Par ailleurs, le 18 octobre, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers
(OFAC) du département du Trésor américain a « imposé des sanctions à dix
membres, agents et facilitateurs financiers clés du groupe terroriste du Hamas
à Gaza et ailleurs, notamment au Soudan, en Turquie, en Algérie et au
Qatar », selon un communiqué officiel.
On imagine donc mal un
quelconque pas vers plus de rapprochement entre Alger et Paris qui serait
couronné par une visite d'État d'Abdelmadjid Tebboune
en France au vu de la profonde discordance sur la question du Hamas et de la crise
au Moyen-Orient en général. Comment les deux présidents pourront faire une
déclaration commune qui ne pourra éviter la question du Moyen-Orient sans faire
résonner chacun les profondes et radicales dissensions de leurs pays
respectifs ?
Alger et Paris inconciliables sur la guerre
Israël-Hamas mais c’est logique c’est d’abord un pays musulman qui ne peut pas être
pour ISRAEL et les juifs hébreux !?
Mais surtout en plus et ce n’est la première raison
car la France leur a fait une guerre inutile pour avoir leur indépendance qu’il
réclamait à juste titre comme tous les pays de l’Afrique ex empire colonial AOF/AEF
et aussi le TUNISIE et MAROC de ce Maghreb qui comme cette ALGERIE et ses dirigeants
qui détestent la France et dont le passé n’est pas digéré par les autorités algériennes
depuis 1962 année de leur indépendance !?
Avec en plus les pays africains francophones qui
lâchent la France les uns après les autres ne voulant plus de l’ex colonisateur
Français depuis + 60 ans fin des colonisations européennes (mais qui n’oublient
pas de nous envoyer leurs familles de migrants !?)
Pour l’ALGERIE et ses dirigeants vindicatifs anti-Français
il faut absolument du fait de ne pas vouloir dénoncer le HAMAS terroriste couper
les ponts avec ce pays qui déjà ne s’entend pas avec ces voisins magrébins et qui
est dangereux par ses idées antisémites et anti occidentales !?
Car notre petit président parvenu bourgeois trop
jeune n’y comprend rien à cette décolonisation et ne nous protège pas et est un
bienpensant donneur de leçons hypocrite que plus personne n’écoute dans le monde
et aussi de tous les Français de métropole surtout ceux qui on subit cette partie
de notre histoire coloniale malheureuse encore nombreux qui se souviennent !?
La communauté juive de France est importante par
600000 juifs sur notre sol il faut la protéger contre cet antisémitisme rampant
que l’on voit renaitre et celle arabo musulmane de 1,9 millions car ce déséquilibre
est déjà trop important !?
Et si notre président et son gouvernement n’arrive
pas à nous protéger ni eux ces Français Juifs ils ne servent à rien (ce dont on se doutait déjà hélas !?)
Jdeclef 03/11/2023 14h35
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