Crépol, symbole d’une
France sous tension
REPORTAGE. Le
meurtre de Thomas, âgé de 16 ans, lors d’un bal de village, dans la nuit
du 18 au 19 novembre, révèle un pays divisé.
LES FRANCAIS NE VEULENT PAS OUVRIR LES YEUX ILS EN SUBIRONT LES CONSEQUENCES TANT PIS POUR EUX !?
Dans les rues glaciales de Romans-sur-Isère, ils avancent d'un pas
déterminé, en tenant un fumigène rouge. « La rue, la France nous
appartient ! » hurle la centaine de militants d'ultradroite.
Barres de fer, battes de base-ball et mortiers d'artifice en main, le groupe
marche vers le quartier sensible de la Monnaie. Il en est empêché par une
rangée de CRS qui interpellent une quinzaine
de militants, originaires de toute la France. L'un d'eux, resté dans sa voiture, a
été déshabillé et tabassé par des jeunes du quartier. L'expédition punitive
a tourné court. Elle venait venger Thomas, 16 ans, tué lors d'un bal de
village à Crépol le
Deux jours plus tôt, dans un restaurant de Margès, un village à cinq minutes
de Crépol, le service du déjeuner s'achève. Pendant que le fils essuie les
verres, la mère range les tasses. Derrière le comptoir, Valérie*
fixe la salle. Elle pense à Thomas. « Ce genre de choses, ça nous rend
racistes. » Les deux familles se ressemblent un peu : un fils
proche de la majorité, serveur, qui aide ses parents restaurateurs. Il était
présent au bal. On l'apercevra le lendemain, dévasté, aux obsèques de son
copain. « Il y a beaucoup de larmes dans notre vallée, car nous sommes
tristes, nous n'acceptons pas ce qui s'est passé », résume le prêtre,
dont l'homélie résonne dans la Drôme des collines. Impossible d'accepter.
Mort
de Thomas à Crépol : comment le bal d'hiver a dégénéré
Dans cette vallée, les routes sinueuses longent des parois rocheuses pour
redescendre sur des zones commerciales en tôle grise. L'automne tombe sur les
coteaux de Crozes-Hermitage, surplombant Romans-sur-Isère, aux portes du massif
du Vercors. Dans les villages, tout le monde connaît la Monnaie. Un lieu vide,
dégradé, gris. « Une prison à ciel ouvert », estime l'un de
ses habitants, assumant une référence douteuse à Gaza. C'est là où traînait le
meurtrier de Thomas.
Colère. Au restaurant, le drame est au cœur de toutes les
conversations, celles des ouvriers en tenue orange fluo qui cassent la croûte,
celles des petits patrons de PME qui parlent habituellement compta, celles des
retraités venus boire un café en lisant Le Dauphiné, le quotidien
régional. La colère sourde, étouffée, émerge au fil des échanges. Une rancœur
immense jaillit envers la bande de la Monnaie. Cette colère s'étend. Aux
médias, aux « racailles », à la justice « laxiste »,
aux meurtriers « qui finiront en prison avec une PlayStation ».
Elle vise aussi les silences d'une partie de la classe politique. « Plus
que certains politiques soient en boucle, ce qui m'embête c'est qu'une partie
d'entre eux n'en parlent pas, regrette une mère croisée à la marche
blanche. Qu'est-ce qui les en empêche ? »
La Drôme des collines n'est – jusqu'ici – pas un bastion affirmé du
Rassemblement national. Marine Le Pen y arrive souvent en tête, comme au
premier tour de la présidentielle de 2022, mais perd systématiquement au
second. À l'écart du tumulte politique, la famille de Thomas a appelé à une
marche blanche « apolitique ». Près de
6 000 personnes ont défilé en silence à Romans. On connaît à peine le
visage des parents de Thomas. Les obsèques se sont déroulées dans la même
solennité. Certains Drômois évoquent spontanément l'attitude de la mère de
Nahel M., tué par un policier en juin. Exubérante, vrombissante sur une
motocross pendant une marche blanche qui a dégénéré en émeutes. « Aucune
école, bibliothèque ou Abribus dégradé », fait remarquer Nicolas, un
proche de la famille.
Désœuvrement. La bibliothèque de Crépol est en effet
intacte. Pour rejoindre le village, il faut parfois prendre son mal en patience
derrière un tracteur. La salle des fêtes au crépi beige, devant laquelle Thomas
s'est effondré, accueille les bals du coin. On s'y amuse pour 4 euros
l'entrée. En fin de soirée se nouent les premières histoires d'amour, les
premières cuites. « On n'oubliera pas les journées piscine, les
sorties à moto ou à la mer », saluent les amis de Thomas à ses
obsèques. Casque de motocross à la main, doudoune sans manches et bas de
survêtement, ils tapent sur les épaules de rugbymen cintrés dans des vestes
d'entraînement du club Romans-Péage. « C'était un mec bien »,
a envoyé par SMS un dirigeant du club au grand-père de Thomas. Digne, mais
remonté, celui-ci fustige une « bande de loubards » avec « un
couteau à la place du cœur », qui « doivent être mis à
l'écart de notre société ». Les Perotto sont des gens simples. Une
famille de cinq enfants qui s'offre de temps en temps un séjour au ski.
À la Monnaie, les séjours au ski paraissent un lointain souvenir. « On
en faisait à l'époque, c'était organisé par la mairie, se souvient
Morcine, un ancien du quartier surnommé “Jack Morcine” en référence à Jacques
Mesrine. Ça n'existe plus, c'est dommage. On n'a plus rien pour les
jeunes. » Selon lui, les gars « du quartier » se
sont toujours battus avec des rugbymen dans les bals. « On se mettait
deux ou trois marrons dehors et on n'osait pas se regarder dans les yeux quand
on se recroisait au Leclerc. Un jour, j'ai tapé un mec dans un bal, je
l'ai recroisé sur la route, il m'a arrêté parce qu'il était flic. Il m'a dit :
“Tu tapes fort toi !” Et il m'a épargné l'amende… » Morcine
s'avoue « dégoûté » de la mort de Thomas, mais tente
d'expliquer le désœuvrement de la jeunesse. « Y a pas de boulot à
Romans pour les Maghrébins. Les gens sont éboueurs, ouvriers sur des
chantiers… » Un ami qui le rejoint travaille comme grutier hors de
l'Isère. « En ville, dans les boutiques, y a pas de vendeurs arabes.
Je peux t'en citer trois, je les connais. » On s'en ouvre auprès de
la restauratrice de Margès. « D'accord, mais le racisme existe de tous
les côtés. Où est SOS Racisme quand c'est contre les Blancs ? »
Il serait temps que (les vrais
Français…) Enfin ceux nés en FRANCE qui réfléchissent et ne veulent pas dire ce
qu’ils pensent vraiment de la situation de leurs villes ou quartiers et des habitants et résidents dans notre pays car
ayant peur de leur opinion qu’on leur reprocheraient en les traitant de racistes
voir en plus antisémitisme quand il s’agit des juifs français et de cette bienpensante
politique hypocrite de nos dirigeants donneurs de leçons dans leur tour d’ivoire
qui bien sûr sont loin de vivre près de communautés d’immigrés devenus trop importantes
dans certaines grandes villes ou régions de France depuis + de 60 ans de la décolonisation
de nos empires coloniaux que tous nos gouvernements de tous bords n’ont pas su gérer !?
Et la liste s’alonge dans notre
pays ou il faisait bon vivre mais c’était avant le passé car ayant connu tous nos
dirigeants passés de tous bords depuis de Gaulle car l’insécurité est en augmentation
perpétuelle ainsi que la violence citons les : Région d’IDF et sa couronne
de PARIS et aussi bien sur en Province à LYON MARSEILLE TOULOUSE NANTES BORDEAUX
NIMES ETC. Et cet incident grave dans ce petit village MORANS SUR ISERE 500 habitants
avec cette rixe meurtrière sans compter les maires de ses communes qui risquent
aussi des agressions d’individus qui veulent régler leurs comptes ou plus graves
imposer leurs cultures ou religions obscurantistes moyenâgeuses extrémistes charia
ou autres et ou on cache les prénoms des agresseurs pour ne pas stigmatiser
les auteurs par cette hypocrisie lâche !?
Merci à Mr le président si inutile
bienpensant procrastinateur qui va peut-être faire un mini remaniement ministériel
de plus pour ripoliner sa mauvaise gouvernance politicienne creuse qui ne protègera
pas les Français !?
Et cette loi sur l’immigration
qui ne sera qu’un pétard mouillé de plus car ayant déjà subi des amendements de
trop tant pis si la France VA MAL CAR C'EST DE NOTRE FAUTE A TOUS ?!
Jdeclef 30/11/2023 13h58
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