La position de Biden sur Israël lui
coûtera-t-elle l’élection de 2024 ?
L'abstention plutôt que Biden
La position de Biden sur Israël lui
coûtera-t-elle l’élection de 2024 ?
LE PEUPLE AMERICAIN EST PLUS NATIONALISTE
QUE NOUS FRANÇAIS CAR QUELQUE SOIT LA QUESTION POSEE A N’IMPORTE QUEL CITOYENS DE
CE GRAND PAYS DE QUELQUE ETATS QUEL QU’ILS SOIENT IL REPONDRONT TOUJOURS « JE
SUIS AMERICAIN » !
QUEL DOMMAGE
QUE CE QUE CE NE SOIT PAS PAREIL EN FRANCE PARMI NOTRE PEUPLE (dont certains
ne se disent même pas Français ?!)
Ces propos, devenus fréquents dans ces manifestations, sont balayés d'un
revers de main par les experts, qui affirment que, confrontés au choix entre
Joe Biden et Donald Trump,
les électeurs démocrates seront conscients de la nécessité d'écarter ce
dernier. Will assure que non : « Les paroles et les actes de Biden
ont été si condamnables, je ne pourrai pas, à moins qu'il ne change
complètement de ton. C'est indéfendable. Il a même exprimé des doutes sur le
bilan humain à Gaza, c'est horrible. Le ministère de la Santé a dû publier les
noms ! Je ne pouvais pas y croire. » Ils ne pensent bien sûr pas
voter pour Trump, mais s'abstenir. « Je vais voter au niveau local, mais
au niveau présidentiel, je ne voterais jamais pour Joe Biden, reprend Will.
L'élue de mon État, soi-disant progressiste, n'appelle pas à un cessez-le-feu,
donc je vais absolument voter pour la remplacer. »
Les jeunes démocrates étaient déjà dubitatifs sur la capacité d'un président
octogénaire à les représenter. Aujourd'hui, plus personne ne l'accuse de
sénilité, mais au contraire de positions trop tranchées. Les jeunes ne se
retrouvent plus dans la position traditionnelle des États-Unis de soutien à
Israël. Selon un récent sondage Quinnipiac, seuls 21 % des moins de
35 ans approuvent la politique de Biden en Israël. Selon un autre, de CBS,
64 % des 30-44 ans pensent que les États-Unis ne devraient pas lui envoyer
d'armes. Et 80 % des démocrates, selon un sondage Data for Progress,
pensent que Biden devrait appeler à un cessez-le-feu.
James Lindsay :
« Les États-Unis subissent une révolution culturelle »
Dans ce contexte, beaucoup de jeunes, notamment de couleur, perçoivent
l'appel à voter pour lui, pour contrer Trump, comme un chantage auquel ils ne
veulent plus se plier. Dans la parution en ligne progressiste The Nation,
Elie Mystal, avocat, écrivain et analyste politique noir, décrypte :
« En tant que noir, j'en ai vraiment assez que les démocrates blancs
utilisent Trump comme un spectre qui émergera des placards des Blancs pour
punir les Noirs qui exprimeraient autre chose qu'un soutien inconditionnel à
Biden. Les experts blancs oublient trop vite que nous ne vivons dans un pays où
plane la menace de Trump que parce qu'une majorité significative de leurs
propres cousins et oncles et conjoints envisagent, encore, de voter pour un
clown orange délirant, quel que soit le nombre de fois où il sera condamné pour
des délits. »
Will est blanc, mais il exprime une pensée progressiste proche :
« La dernière fois, personne ne voulait de Biden, mais les gens voulaient
encore moins de Trump. Cette fois, cette crise a vraiment nui à
Biden. » Anna, 24 ans, qui porte un panneau où il est
écrit : « Votez pour un élu qui ne soutient pas le
génocide ! », avait voté pour Biden en 2020. Elle ne le fera pas en
2024 : « Quelqu'un qui soutient et finance des criminels de guerre ne
devrait jamais être élu ou représenter les États-Unis. En 2020, c'était un
moindre mal, par rapport à Donald Trump, mais en fait, ils sont tous
pareils. » Kimberley, venue de New York, intervient :
« Biden ne représente que l'industrie de l'armement, pas les
Américains. » Elle ne s'abstiendra pas, mais « tentera de trouver un
autre candidat, qui défendrait (ses) intérêts ». Selon un sondage de
Quinnipiac, plus de 40 % des moins de 35 ans soutiennent les
candidatures indépendantes de Robert Kennedy Jr. et de
l'universitaire noir progressiste Cornel West.
Présidentielle
américaine : Robert Kennedy Jr. agace ses partisans par son
soutien à Israël
Le rôle clé des électeurs jeunes et de couleur
Si certains analystes avertissent que la position de Biden sur Israël
pourrait lui coûter l'élection en 2024, c'est que les électeurs jeunes et de
couleur ont joué un rôle clé en 2020, où 60 % des 18-29 ans ont voté
pour lui, 24 % de plus que pour Trump. Ils ont été cruciaux dans certains
États, comme l'Arizona, et le Michigan, où l'écart entre lui et Trump chez les
jeunes était respectivement de 24 % et de 33 %, la Géorgie, où
90 % des Noirs ont voté pour lui, et la Pennsylvanie, où 85 % des
jeunes Noirs ont voté pour lui.
Or, dimanche, un sondage du New York Times a semé la panique chez
les démocrates. Il place Biden entre 4 et 10 points
derrière Trump dans 5 États (Arizona, Géorgie, Michigan, Nevada,
Pennsylvanie) où l'élection devrait se jouer. Parmi les États pivots, Biden
n'est devant Trump que dans le Wisconsin, de 2 points. Dans ces
États, les moins de 30 ans ne soutiennent Biden que par un point de plus
que Trump. Et le sondage est clair : la politique étrangère, qui influence
rarement le vote des Américains, mobilise cette fois les jeunes et les
électeurs de couleur, avec la question palestinienne. Les figures des
communautés musulmane et arabe, en particulier, répètent que la position
pro-israélienne de Biden lui nuit. Ces électeurs représentent une part faible
de la population, mais ils ont un poids décisif dans le Michigan. Depuis ce
sondage, certaines figures démocrates, comme David Axelrod, ancien conseiller
d'Obama, appellent Biden à se retirer de la course. D'autres répètent qu'un
sondage à un an des élections ne veut rien dire.
Si l'Amérique votait
aujourd'hui, Trump serait probablement élu
Tient la censure arbitraire inutile et bornée DU POINT se réveille car n'entrant pas dans le moule de leurs idées rétrogrades et bien sur ne respectant pas la liberté d'expression dans notre pays qui se dit libre et démocratique dirigés par des bien pensants qui veulent donner des leçons au monde entier mais qui doivent balayer devant leur porte avant !?
RépondreSupprimer