jeudi 16 septembre 2021

C'est la première fois que je le dis, mais MACRON à l'international est un bienpensant trop donneur de leçons que personne n’écoute qui continue à faire de mauvais choix !

 

Macron-MBZ : divine idylle

Séduit par son combat contre l’islamisme, le président français s’aligne sur les politiques du prince héritier d’Abou Dhabi dans le monde arabe, malgré leurs excès.

La convergence des deux politiques est saisissante. Que ce soit en Égypte, dans le blanc-seing accordé à l’autocrate président Al-Sissi, en Libye, en soutien à l’imprévisible maréchal Haftar, ou en Méditerranée orientale, dans la dénonciation des multiples ingérences de la Turquie du président Erdogan, la France et les Émirats arabes unis demeurent sur la même ligne. « C'est assez clair lors de nos rencontres », se félicite d’ailleurs un participant. Lié depuis 1995 à Abou Dhabi par un accord de défense, Paris possède depuis 2009 dans la capitale émirienne une base aérienne stratégique pour ses opérations au Moyen-Orient. Elle a notamment servi cet été à l’évacuation vers l’Hexagone des derniers ressortissants français d’Afghanistan, ainsi que de centaines de citoyens afghans en danger.

Mais, contrairement aux autres pays alliés de la France dans la région, la relation bilatérale avec les Émirats confine à l’idylle, au même titre que le Qatar sous Nicolas Sarkozy ou que l’Arabie saoudite sous François Hollande. Mohammed ben Zayed (MBZ), le prince héritier d’Abou Dhabi, a été l’un des premiers dirigeants étrangers accueillis par Emmanuel Macron, dès juin 2017, à l’Élysée, tandis que le président français a réalisé sa seule visite dans le Golfe à Abou Dhabi en novembre 2017, à l’occasion de l’inauguration du musée du Louvre Abou Dhabi. Sa bonne entente avec le leader émirien lui avait permis d’obtenir à l’époque, lors d’une escale à Riyad le 10 novembre 2017, la libération de l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, alors retenu contre son gré en Arabie saoudite. Depuis lors, les deux dirigeants français et émirien cultivent une relation étroite, communiquant directement par messagerie privée.

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Guerre contre l’islamisme

C’est donc en ami qu’Emmanuel Macron a accueilli ce mercredi à Fontainebleau Mohammed ben Zayed. Réunis pour un déjeuner de travail, les deux hommes se sont félicités de leur partenariat stratégique, qui leur permet de « coopérer dans tous les domaines afin de résoudre ensemble les problèmes internationaux et régionaux communs », selon la déclaration commune publiée dans la foulée par l'Élysée. « Il existe une sorte de fascination d’Emmanuel Macron à l’égard de Mohammed ben Zayed, qui est pour lui en quelque sorte l’incarnation du dirigeant arabe moderne », explique un diplomate occidental familier de la région. « Il est à la tête d’une success-story dans le monde arabe avec un pays très orienté vers les start-up et la technologie, et se veut par ailleurs le porte-étendard de la lutte contre l’islam politique, ce qui est très porteur en France. »

Dans sa guerre contre l’islamisme, Emmanuel Macron possède un allié de poids en la personne du tout-puissant leader émirien. Dirigeant d’une main de fer la fédération de sept émirats depuis 2014 et l’AVC de son frère, le président Khalifa ben Zayed, celui que l’on surnomme par ses initiales MBZ possède des moyens quasi illimités (les Émirats renferment 6 % des réserves prouvées de pétrole au monde) avec une population nationale réduite (10,4 millions d’habitants, dont seulement 12 % d’Émiriens) qui bénéficie amplement de la redistribution de la rente pétrolière. Ayant fait de la « tolérance » ethnique et religieuse le maître mot de la stratégie de soft power du jeune État, créé en 1971, cet ancien pilote de chasse, âgé de 60 ans, ne goûte que peu les voix dissidentes. Il mène à l’intérieur de son royaume ultra-surveillé une lutte implacable contre la moindre expression de l’islam politique, au nom de la « lutte contre le terrorisme ».

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« Stabilité autoritaire »

Ainsi, les membres de la confrérie des Frères musulmans, qui formaient l’essentiel des cadres du pays depuis les années 1970 après avoir fui l’Égypte de Nasser, ont subi de vastes purges, notamment en 2008 et en 2011, et croupissent depuis en prison après des procès iniques. Le prisme anti-islamiste de MBZ détermine entièrement sa politique étrangère, qui s’est révélée très engagée après l’avènement des Printemps arabes, en 2011, au Maghreb et au Moyen-Orient. « Il a eu peur d’une contagion révolutionnaire dans le Golfe des mouvements islamistes, alors seule alternative aux pouvoirs en place », pointe Sébastien Boussois, chercheur en sciences politiques, qui vient de publier le livre Émirats arabes unis, à la conquête du monde (éditions Max Milo).

De l’Égypte à Bahreïn, en passant par la Libye, la petite fédération a œuvré au renversement des pouvoirs liés aux Frères musulmans, qu’elle considère comme une organisation terroriste. Soit le miroir inversé de la politique du Qatar, rival des Émirats, qui a soutenu au contraire les forces révolutionnaires islamistes dans la région. « L’objectif final de Mohammed ben Zayed est de mettre en place une stabilité autoritaire, à savoir de poser une chape de plomb sur tous les pays qui avaient entamé une transition politique et démocratique », poursuit le chercheur Sébastien Boussois. Pour l’heure, le but des Émiriens semble atteint.

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« Apprenti sorcier »

Hormis la Turquie, les derniers gouvernements islamistes arrivés au pouvoir dans la région à l’issue du soulèvement de 2011 ont été écartés, soit par la force en Tunisie, soit par les urnes au Maroc (la situation est plus complexe en Libye, où a été mis en place un gouvernement d’union nationale). Si la mise à l’écart des forces se réclamant de l’islam politique a été favorablement accueillie par la majorité des populations, le risque de nouveaux soulèvements populaires est d’autant plus élevé que la situation économique et sociale de ces pays reste précaire.

Dans ce contexte incertain, l’alignement français sur la politique régionale des Émirats arabes unis, au nom de la « lutte contre le terrorisme », peut poser question. « La France est traditionnellement une puissance médiatrice de dialogue et d’équilibre au Moyen-Orient », rappelle ainsi l’historien Jean-Pierre Filiu, qui vient de publier Le Milieu des mondes : une histoire laïque du Moyen-Orient de 395 à nos jours (éditions du Seuil). « Il est donc d’autant plus étonnant de la voir s’aligner aujourd’hui sur les politiques d’un apprenti sorcier qui agit à sa guise, car il n’a pas de population. »

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Comme pour ses collaborateurs ou décisions sur des sujets intérieurs à la France !

Et s'il n'était pas réélu, ce serait peut-être mieux, car notre pseudo monarque sans couronne n’a pas la carrure d’un chef d’état !?

Bien que la classe politique et les prétendants à l’élection présidentielle soit médiocre, cela ne peut être pire, il n’y en a peu, mais un qui pourrait le remplacer avantageusement, je ne le désigne pas, car je ne suis pas là pour faire sa campagne électorale !?

Car ses erreurs et manque de décisions du président commencent à être trop nombreuses depuis le début de son quinquennat !

Jusqu’à dernièrement la perte de ce contrat de vente de sous-marins à l’Australie (repris par les USA et L’Angleterre !?)

Une fois de plus depuis 40 ans, il faut enfin que les français votent mieux qu’ils ne le font depuis des décennies, sans quoi, ils auront encore la même chose désespérante qu’ils mériteront !

Jdeclef 16/09/2021 08h53


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