Une fois les attentats
commis, Abrini devient le deuxième homme le plus recherché après Salah Abdeslam. Ils
côtoient tous les deux les mêmes planques en Belgique. Avec deux autres hommes
également impliqués dans les attentats de Paris, ils quitteront la dernière
planque connue de Salah Abdeslam à Forest pour se réfugier ailleurs. Il quitte
cette cache le 22 avril pour se rendre à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem,
où deux kamikazes vont commettre un attentat suicide. Lui s’échappe à nouveau.
Il sera interpellé le 8 avril 2016 dans la commune d’Anderlecht.
Attentats
de Bruxelles : une riposte de loups aux abois
3. Mohammed Amri
Originaire du Maroc et vivant en Belgique, Mohammed Amri,
33 ans, est un des deux hommes venus chercher Salah Abdeslam à Châtillon
(Hauts-de-Seine) après les attentats pour l’exfiltrer en Belgique. C’est lui
que Salah Abdeslam a contacté le premier. Mohammed Amri est un proche des
frères Abdeslam, dont il a longtemps fréquenté le café Les Béguines à
Molenbeek. Remis à la France le 6 juillet 2016, Mohammed Amri, qui était
sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par Paris, va devoir répondre
des chefs d’association de malfaiteurs terroriste criminelle et recel de
malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
4. Mohamed Bakkali
Proche des frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui – qui se sont tous
les deux fait exploser lors des attentats du 22 mars 2016 à
Bruxelles –, Mohamed Bakkali est accusé d’avoir facilité la préparation et la
commission des attentats de Paris, notamment en louant plusieurs appartements
utilisés pour loger clandestinement les terroristes arrivés en Belgique,
fabriquer des ceintures explosives et stocker les armes. Il est également
accusé d’avoir coordonné – avec les frères El Bakraoui – le retour de Syrie des
trois terroristes du Bataclan, en leur envoyant sous une fausse identité un
mandat Western Union en Hongrie. Originaire de Belgique, cet homme de
34 ans est aussi soupçonné d’avoir véhiculé les membres du commando
du Bataclan à leur retour de Syrie et de s’être rapproché de ses connaissances
pour leur procurer des kalachnikovs.
5. et 6. Muhammad Usman et Adel Haddadi
Muhammad Usman, un Pakistanais de 28 ans, et Adel Haddadi, un
Algérien de 34 ans, sont tous les deux interpellés le 15 novembre
2015 dans un camp en Autriche. Après avoir effectué un séjour en
Syrie, les deux hommes ont convoyé par plusieurs pays avec les deux Irakiens
qui se feront plus tard exploser au Stade de France. Passés par la Grèce, ils
vont être arrêtés une première fois avant d’être relâchés, tandis que les deux
Irakiens parviennent, eux, à poursuivre leur chemin. Tous deux continuent
d’emprunter le chemin logique pour se rendre en France, ce qui selon
l’accusation est la preuve qu’ils avaient accepté la mission d’y commettre un
attentat. Ils seront finalement arrêtés dans le camp de réfugiés de Salzbourg
le surlendemain du 13 novembre. Pour les magistrats instructeurs, il est
possible de déduire de leur parcours que les deux hommes étaient en route pour
rejoindre le groupe terroriste et que l’action déclenchée en région parisienne
avant leur arrivée a stoppé leur progression. Impossible, donc, pour l’heure,
de connaître le rôle exact qu’ils auraient dû jouer.
7. Farid Kharkhach
Il est reproché à cet homme de 39 ans ayant la double
nationalité belgo-marocaine d’être l’intermédiaire entre le groupe terroriste
et le réseau de fabrication de faux documents administratifs dit
« Catalogue ». C’est ce réseau qui a fabriqué nombre de faux papiers
utilisés par les membres du groupe terroriste. Des documents destinés à
favoriser le retour en Europe de terroristes formés au sein de l’EI en zone
irako-syrienne.
8. Yassine Atar
Yassine Atar est le frère cadet d’Oussama Atar, dit « Abou
Ahmad », commanditaire supposé des attentats de Paris, qui aurait dirigé
toute l’opération depuis la Syrie et qui est présumé mort depuis 2017. Les
frères Atar sont par ailleurs les cousins des frères El Bakraoui, logisticiens
des attentats du 13 Novembre, qui se sont fait exploser dans la capitale
belge. Yassine Atar sera interpellé quelques jours après le double attentat
commis à Bruxelles, en possession d’une clé de l’appartement de Schaerbeek ayant
servi de planque à Salah Abdeslam, de retour de Paris après les attentats.
9. Ali El Haddad Asufi
Ali El Haddad Asufi est considéré comme l’un des logisticiens de
la cellule djihadiste franco-belge, proche des El Bakraoui. Né
en 1984 à Bruxelles, Ali El Haddad Asufi était, selon l’accusation,
« de façon récurrente » en contact avec les membres de la cellule
franco-belge responsable des attentats de Paris. Les investigations démontrent
notamment qu’il a fréquenté des planques utilisées par les djihadistes pour
préparer les attaques. Le suspect a plus particulièrement été en contact, à
plusieurs reprises, avec Ibrahim El Bakraoui, qui s’est fait exploser à
l’aéroport de Zaventem. Cet accusé est par ailleurs soupçonné d’avoir été en
contact avec des individus soupçonnés de trafic d’armes. Il a été remis à la
France par la Belgique en juin 2019.
10. Osama Krayem et 11. Sofien Ayari
Sofien Ayari
pendant le procès d'Abdeslam à Bruxelles.
Osama Krayem, 29 ans, originaire de
Suède, et Sofien Ayari, un Tunisien de 28 ans, ont séjourné dans les rangs
du groupe État islamique en Syrie dès 2014, avant de revenir en Europe en
septembre 2015, infiltrés parmi les migrants avec d’autres futurs terroristes.
Ils auraient vécu dans diverses planques avec tous les membres des attentats
de Paris et de Bruxelles, où leurs empreintes ont été retrouvées. Osama Krayem
devait vraisemblablement participer aux attentats de Paris puis Bruxelles, mais
aurait renoncé à se faire exploser à deux reprises. Il est désigné comme étant
celui qui discute avec Khalid El Bakraoui juste avant que celui-ci ne se fasse
exploser dans une rame du métro à Bruxelles. Les enquêteurs les soupçonnent
tous les deux d’avoir voulu commettre ou préparer un attentat à l’aéroport
d’Amsterdam-Schiphol parallèlement aux attaques parisiennes. Osama Krayem sera
arrêté le 8 avril 2016 avec Mohamed Abrini tandis que Sofien
Ayari avait été interpellé quelques jours avant, en compagnie de Salah
Abdeslam.
Les accusés sous contrôle judiciaire
12. Hamza Attou
Hamza Attou, né en 1994 à Bruxelles, fait partie du
convoi – avec Mohammed Amri – venu chercher Salah Abdeslam au petit matin du
14 novembre à Châtillon (Hauts-de-Seine). Ils seront d’ailleurs tous les
trois contrôlés par des gendarmes français à hauteur de Cambrai, sans être
interpellés. Selon les déclarations de Hamza Attou, c’est dans la voiture
direction la Belgique que Salah Abdeslam leur aurait confié avoir participé aux
attentats du 13 Novembre. Il affirme qu’avec Mohammed Amri, ils ont
accompagné Salah Abdeslam dans un marché à Laeken, où le survivant des
commandos aurait acheté des vêtements, un téléphone et une carte SIM. Il en
profitera également pour se raser la tête et la barbe. Après cet épisode,
Mohammed Amri repart, tandis qu’un troisième homme rejoint Hamza Attou et Salah
Abdeslam. Il s’agit d’Ali Oulkadi.
13. Ali Oulkadi
Appelé par Hamza Attou à la demande de Salah Abdeslam, Ali
Oulkadi, 37 ans, débarque le 14 novembre pour rejoindre les deux
hommes. Ali Oulkadi est le meilleur ami de Brahim Abdeslam, le frère de Salah.
Tous les trois se rendent dans un café. C’est, selon Ali Oulkadi, à cet instant
que Salah Abdeslam l’informe de ce qu’il s’est passé à Paris. En sortant du
café, Ali Oulkadi et Salah Abdeslam déposent Hamza Attou sur la route puis
prennent la direction de Schaerbeek, où Salah Abdeslam disposera d’une cache.
Aux enquêteurs, Ali Oulkadi a précisé qu’après avoir déposé le seul survivant
des commandos, les deux hommes s’étaient dit qu’ils ne se reverraient jamais.
Selon lui, c’est pour être déposé dans une voiture différente de celle qui l’a
récupéré que Salah Abdeslam aurait décidé de le faire appeler.
14. Abdellah Chouaa
Fils d’un imam controversé de Molenbeek, Abdellah Chouaa se voit
essentiellement reprocher d’avoir apporté son aide à Mohamed Abrini, dont il
était très proche, à l’occasion du voyage que ce dernier avait fait en Syrie
puis en Angleterre en juillet 2015. C’est Abdellah Chouaa qui, notamment,
aurait déposé Abrini à l’aéroport pour que ce dernier rejoigne l’EI en
zone irako-syrienne.
Les accusés qui font l’objet de mandats d’arrêt
15. Oussama Atar, dit « Abou Ahmad »
Le frère aîné de Yassine Atar est un vétéran du djihad. Parti en
Syrie en 2003 pour y suivre des cours d’arabe, il avait rejoint
Falloujah en Irak en 2004 pour prendre part aux combats
contre les troupes américaines. Fait prisonnier puis condamné à 20 ans
de prison par un tribunal irakien, Oussama Atar est détenu de 2005 à
2012. C’est pendant ce séjour dans les geôles irakiennes qu’il se lie avec
« Abou Mohammed al-Adnani », futur porte-parole de l’État islamique,
qui l’introduira à « Abou Bakr al-Baghdadi », calife autoproclamé de
l’EI. Après un court séjour en Belgique, il part pour la Syrie, devient
en 2014 « émir » et dirige la cellule des opérations
extérieures. Les enquêteurs le soupçonnent aujourd’hui d’avoir coordonné les
attentats de Paris et Bruxelles depuis la Syrie. Il a été désigné comme le
recruteur des deux kamikazes irakiens ayant déclenché leurs ceintures piégées
aux abords du Stade de France, à Saint-Denis, le 13 novembre 2015, et est
soupçonné d’être l’homme à qui les terroristes ont soumis leur plan d’action
avant de se faire exploser dans la capitale belge. D’après des renseignements
concordants, Oussama Atar aurait été tué par une frappe de drone le
17 novembre 2017, même s’il n’existe aucune certitude de son décès.
13 novembre
2015 : comment les attentats ont-ils été préparés par l’EI ?
16. X… se disant Ahmad Alkhald (pouvant être Omar Darif)
Il est considéré comme le seul acteur majeur des commandos du
13 Novembre parvenu à prendre la fuite. Sous ce nom d’emprunt se cacherait
Omar Darif, Syrien à la date de naissance inconnue. Pour les enquêteurs, il est
l’un des principaux artificiers de Daech, missionné pour fabriquer les
explosifs utilisés lors des attentats du 13 Novembre. Son ADN a été
retrouvé sur des ceintures d’explosifs utilisées à Paris et dans
plusieurs planques belges des commandos. Arrivé en Europe en septembre
2015, il regagne la Syrie deux semaines avant les attentats, continuant de
donner des consignes aux futurs terroristes. Après les attentats de Paris, la
cellule belge continuera de le solliciter pour des conseils techniques en
matière d’explosifs. Il aurait été tué lors d’un bombardement aérien en
février 2016.
17. Ahmed Dahmani
Incarcéré en Turquie, ce Belge de 26 ans, intime de Salah
Abdeslam, est au cœur des investigations sur les attaques du 13 Novembre.
Il devra cependant être jugé en son absence. Aucun accord n’a été trouvé avec
les autorités turques pour permettre sa comparution en France. Il était,
selon l’accusation, en relation téléphonique avec deux commandos de Daech en
Europe. Il pourrait être celui qui a aidé les terroristes à entrer en Europe.
18. Fabien Clain et 19. Jean-Michel Clain
Ils sont les
« voix de Daech ». Ces deux vétérans du djihad français, notamment
connus pour avoir revendiqué les attentats du 13 Novembre au nom de l’État
islamique, s’étaient radicalisés au contact d’Olivier Corel, alias
« l’émir blanc » et à l’origine de la filière dite d’Artigat, du nom
d’une commune d’Ariège où il a dispensé un enseignement fondamentaliste à de
nombreux jeunes. L’aîné, Jean-Michel, est le premier à quitter le territoire
national, en 2014, accompagné de sa femme, Dorothée Maquere, et de leurs cinq
enfants. Fabien Clain ne tardera pas à lui emboîter le pas. En février
2015, il part avec Mylène Foucre, sa femme, leurs enfants et sa mère,
Marie-Rosanne Grosset. Pour les enquêteurs, Mylène Foucre tient un rôle
important dans l’enquête sur les attentats de Paris : elle serait celle
qui a permis d’établir un lien matériel entre les frères Clain et les attentats
de novembre 2015. Sa photo figurait en effet sur une carte d’identité belge
falsifiée et utilisée, avec d’autres papiers frauduleux, pour louer des
planques aux membres du commando.
Djihadisme :
la sœur aînée des frères Clain de nouveau devant la justice
En Syrie, les frères Clain sont « les voix françaises du
djihad ». Le 14 novembre 2015, un message intitulé Communiqué sur
l’attaque bénie de Paris contre la France croisée est publié
sur le site de propagande de l’EI. Dans ce communiqué audio, l’anasheed
« Avance, avance » démarre ainsi : « Huit frères portant
des ceintures d’explosifs et des fusils d’assaut ont pris pour cibles des
endroits choisis minutieusement à l’avance au cœur de la capitale
française […] ; le bilan de ces attaques est de
minimum 200 croisés tués et encore plus de blessés. » Des propos
immédiatement attribués à Fabien Clain. Spécifiquement visés par une
frappe aérienne, les deux propagandistes ont été tués en février 2019 à
Al-Baghouz, dernier bastion de l’État islamique dans l’Est syrien.
Procès
Clain : le djihad, une affaire de famille
20) Obeida Aref Dibo
Surnommé Abou Walid al-Souri, il aurait occupé de hautes fonctions
au sein de l’EI et est soupçonné d’avoir joué un rôle important dans
l’organisation des attentats du 13 Novembre. Il était un cadre de la
cellule des opex et travaillait sous les ordres directs d’Oussama Atar. Il
aurait également été sollicité pour contrefaire de faux passeports syriens
pour quatre des djihadistes ayant quitté la Syrie le 1er octobre
2015. Il aurait été tué par une frappe aérienne en février 2016.
-------------------------------- Qui
ne veulent pas adhérer à leurs dogmes obscurantistes moyenâgeux et qui
continuent toujours leurs exactions depuis plus de 20 ans en occident et
partout dans le monde !
A
l’image de cet état islamique DAESH qu’ils ont créé et avant AL QUAIDA spécialiste
des attentats terroristes islamiques et BEN LADEN leur leader parmi d’autres
qui a été éliminé avec difficulté par les USA !
Etant
donné que nos états démocratiques libres occidentaux et autres n’ont pas été
capables de s’unir rigoureusement pour lutter et éradiquer ce fléau !
Ce
procès fleuve coute une fortune et est bien trop long, car pour les victimes et
les familles de celles décédées on peut douter que les peines encourues soient assez
sévères et de l’application de celles-ci avec rigueur dans notre justice française
et son code pénal inadapté pour ce type de crime terroristes ces individus sont
coupables alors qu’ils prennent tous le maximum et soient contents de ne pas
avoir été abattu lors de leurs arrestation !
Pour
ce type de crime terroriste islamique, il faut une justice d’exception, car « ces
fous de dieu » barbares ne respectent pas les droits de l’homme, encore moins
ceux de la femme et n’ont aucun respect de la vie humaine, donc quand on arrive
à les arrêter, il ne faut plus qu’ils ressortent et donc subissent une vraie
prison à vie !
Jdeclef
04/09/2021 10h47LP
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