vendredi 17 septembre 2021

ZEMMOUR n'est qu'un polémiste de plus « empêcheur de tourner en rond » qui ne peut qu'augmenter :


Zemmour, une campagne fantôme

ENQUÊTE. Réseaux, fonds, parrainages… Quels sont les réels soutiens de l’hypothétique candidat à la présidentielle de 2022 ?

Le 11 juin, une radio nationale croit révéler un scoop : « Éric Zemmour se rendra à Londres le 25 juin pour lever des fonds, exactement comme Emmanuel Macron l'avait fait pour sa campagne de 2017 ! » Stupeur. Cette improbable candidature, dont la rumeur bruit depuis des mois, pourrait-elle se concrétiser ? « Sur le terrain, il se passe des choses incroyables », affirment une poignée de communicants, autoproclamés « porte-parole » d'une campagne largement virtuelle. Car Éric Zemmour ne mettra jamais les pieds à Londres. Pas plus qu'il ne se lancera dans cette vaste tournée « à la rencontre des Français » promise au début de l'été par les mêmes « proches » autorisés à parler aux journalistes. Interrogé, l'intéressé répond invariablement qu'il n'a « pas pris [sa] décision », et qu'il n'a « rien à voir », juré, craché ! avec ce mouvement spontané qui semble jaillir des entrailles du pays pour l'appeler à « sauver la France ».

Dans des centaines de villes, des affiches « Zemmour président » ont fleuri, collées par le collectif de jeunes Génération Z, qui revendique 2 000 membres. L'idée leur serait venue, soutient leur président, Stanislas Rigault, en lisant en février une enquête de L'Express révélant une possible candidature du polémiste. « On s'est dit : il y a peut-être quelque chose qui se prépare… » Mais quoi ?

Émissaire. Éric Zemmour  à Dunkerque avec Antoine Diers (au c.), porte-parole officiel des Amis d’Éric Zemmour, en juin.

Les quelques proches qui poussent le chroniqueur peuvent se prévaloir déjà d'un formidable succès : avoir réussi à créer, depuis la fin de l'hiver et à coups de campagnes peu coûteuses d'agit-prop, « un désir de Zemmour » auprès d'une frange de l'électorat, essentiellement constituée, au tout début, d'ex-membres du FN, amers d'avoir été écartés du mouvement par une Marine Le Pen en phase de « normalisation », ou d'anciens de la Manif pour tous, se sentant orphelins depuis le krach de François Fillon. Par dizaines, ils ont offert leurs réseaux, comme le maire d'Orange, Jacques Bompard, ou l'ex-Bloc identitaire et président de la webtélé TV Libertés, Philippe Milliau… Avant d'être mis discrètement sur la touche. « Les signatures et les parrainages ? Je ne sais pas où on en est, c'est Paris qui gère », confie sèchement Bompard. Un ancien élu RN, l'un des premiers à avoir offert ses services, n'a « plus aucune nouvelle depuis plusieurs semaines. On envoie les promesses de parrainage sur une adresse mail générique, et personne ne répond… »

Ni bureaux ni adhérents… Les journalistes cherchant à vérifier la réalité de cette « structure de campagne » se heurtent au même mystère. Sur le papier, tout est en place. Au total, une dizaine de trentenaires ambitieux, issus du mouvement universitaire UNI ou passés par l'IFP, un institut de formation politique parisien très ancré à droite, s'activent autour de l'éminence grise de Zemmour, Sarah Knafo, une énarque de 28 ans qui les a recrutés. Un administrateur du Sénat met en forme le programme, chiffrant les mesures. Un banquier, Julien M., se charge des donateurs, avec l'aide d'un jeune acteur de la finance. Deux préfets veillent à la légalité des comptes - l'équipe s'attend à ce que la promo du livre, qui démarre à Toulon le 17 septembre, soit imputée aux comptes de campagne. Un parti politique a été créé, Les Amis d'Éric Zemmour, dont l'association de financement a été agréée, fin juin, par la Commission nationale des comptes de campagne. En théorie, le polémiste peut donc récolter des fonds. Mais le parti ne compte aucun adhérent. Son président (François Miramont, un ex-centriste dirigeant d'une TPE) vit à l'étranger. Et son mandataire financier a décidé, cette semaine, de jeter l'éponge - « Je dois me consacrer à un autre projet professionnel », confie-t-il au Point.

Un autre pilier de l'équipe, chargé de superviser la récolte des 500 signatures, s'est lui aussi mis en retrait, lassé de travailler bénévolement depuis quatre mois. « Ceux qui ont besoin d'un salaire commencent à s'impatienter, admet un membre de l'équipe. Mais des profils de haut niveau, déjà recrutés, vont les remplacer. » Lesquels ? « Les noms viendront… » Des locaux ont été visités à Paris 7 e, mais la structure n'a pas encore de bureaux ; pas plus que sa maison d'édition, Rubempré, qui a fait imprimer son livre à 250 000 exemplaires : Thierry Deransart, un vieil ami, s'occupe bénévolement de la presse depuis son salon. Selon nos informations, si Zemmour multiplie les rencontres, sa campagne n'a réussi à lever que quelques milliers d'euros. « Les gens voient Éric par curiosité », confie un proche. Même le sulfureux homme d'affaires Charles Gave, dépeint comme soutien, « n'a pas versé un kopeck ».

Stratégie. Des affiches « Zemmour président » ont fleuri un peu partout en France après les régionales. Un parti politique a été créé, Les Amis d’Éric Zemmour, mais le polémiste cultive l’ambiguïté sur son éventuelle candidature.

Si le candidat a passé l'été « à avaler les kilos de fiches qu'on lui envoie », comme l'affirme avec emphase Antoine Diers, porte-parole officiel et visage de la campagne, impossible de savoir qui le conseille - en dehors de Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG d'Elf. « Il rattrape son retard sur certaines thématiques. Il s'est fait cet été une opinion éclairée sur l'agriculture, par exemple », glisse un ami, chaque semaine plus « impressionné » par ses progrès. Les conseillers de l'ombre défileraient à sa table : cadres du CAC 40 et industriels participant au programme sur l'intelligence économique, agriculteurs, patrons de grandes écoles, hauts fonctionnaires… Un groupe Twitter, Les agriculteurs avec Zemmour, a bien été créé, mais il est piloté par… un étudiant en BTS productions animales.

Renoncer ? D'où les doutes de nombre de ses amis, qui, à l'image du maire de Béziers, Robert Ménard, le pressent de renoncer. « La perte de la tribune que constituait CNews n'arrange rien, décrypte un interlocuteur régulier de Zemmour. Mais je ne crois pas qu'il avancera son calendrier : il a besoin que les choses se décantent chez les LR avant de se lancer. » Car Knafo et « sa bande » auraient une stratégie : « Ils rêvent qu'un Laurent Wauquiez ou qu'un Bruno Retailleau les rejoigne. Cela créerait une dynamique qui ferait basculer tout un pan des LR de leur côté. » Une hypothèse qui fait sourire les proches du président de la région Rhône-Alpes. « Quand Michel Barnier aura perdu la primaire, qui sait ? Il faut attendre », philosophe le même interlocuteur. Pour l'heure, un seul élu de poids, le sénateur LR Sébastien Meurant, assume publiquement son ralliement. Jean-Frédéric Poisson, président de l'ex-Parti chrétien- démocrate, tout comme Christine Boutin, la pasionaria des anti-Pacs, démentent les rumeurs : Éric Zemmour, pour l'instant, c'est non. À moins que des sondages , qui installeraient « durablement » le polémiste à 12 %, ne convainquent les hésitants ? Dans les semaines qui viennent, la campagne « virtuelle » restera le nerf de la guerre. Et l'affaire du jeune Samuel Lafont, ancien animateur des réseaux sociaux pour la campagne de Fillon, qui use de toutes les ficelles du marketing pour booster son « produit » auprès de publics jeunes, passionnés de jeux vidéo ou de visuels humoristiques. Sur Facebook, le Neurchi de Zemmour, qui détourne en images ses interventions, rassemble plus de 55 000 membres. « C'est plus que le Neurchi d'OSS117 ! » s'enthousiasme l'expert. Et en 2021, une consécration.

Les vrais politiciens élus ou non déjà médiocres qui polluent la classe politique française désespérante !

Ce serait bien qu’il n’obtienne pas les fameuses 500 signatures d’élus !

Car dans l’aréopage des candidats qui se présentent, il y en a peu qui valent que l‘on s’intéressent à eux !?

Donc pour les restants connus anciens et nouveaux, il faut qu’ils sortent vraiment du lot ce n’est pas impossible d’en trouver un, je ne le désignerais pas c’est inutile :

Car il faudrait déjà que les français qui votent si mal depuis 40 ans réfléchissent (pour ceux qui votent encore) et qui ont un minimum de bon sens en cessant de penser à leur « moi personnel » et en privilégiant le bien de la collectivité des français et de la France !?

Mais ça c’est un vœu pieux, faute de quoi on risque encore de revoir les mêmes et réélire au 2eme tour notre président pseudo monarque actuel dans un fauteuil et nous aurons ce que nous avons mérité !?

Bien sur cette constatation est logique, mais n’arrange rien, pour l’avenir, pauvre France qui fut un grand pays souvenir souvenir..!

Jdeclef 17/09/2021 13h13

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