dimanche 5 septembre 2021

Trop de prétendants à droite et cette division, peut la faire perdre, car il y en a certains qui auraient dû s'abstenir pour se choisir un leader chez LR !

 

FOG – La droite peut-elle encore perdre en 2022 ?

ÉDITO. Si Wauquiez et Retailleau ont renoncé, la bataille s’annonce âpre entre Bertrand et Pécresse. Avec Zemmour en embuscade. L’union n’est pas de mise…

La droite s'est fait « voler » la présidentielle de 2017. Du moins est-ce souvent son sentiment. Le même scénario-catastrophe se reproduira-t-il cinq ans plus tard ?

Ses idées étant majoritaires dans le pays, la droite, si elle avait l'esprit de famille, devrait logiquement l'emporter à la présidentielle après avoir gagné à bas bruit les municipales puis les régionales. Seulement voilà : aujourd'hui comme hier, ses chefs sont souvent démangés par leurs ambitions personnelles comme par des piqûres de puce.

Laissant passer son tour, Laurent Wauquiez a, comme Bruno Retailleau , préféré s'immoler sur l'autel de l'unité plutôt que rajouter à la confusion. Bonne soldate, Valérie Pécresse, qui n'a apparemment pas grand-chose à craindre de concurrents comme Éric Ciotti et Michel Barnier, a, pour l'heure, les meilleures chances de gagner la primaire de la droite. Mais après ?

Se prenant pour le général de Gaulle mais sans la légende du 18 juin, Xavier Bertrand a vu la Vierge, qui lui a dit de se présenter et, depuis lors, fait montre d'une détermination quasi mystique, quitte à fracasser, demain, sa famille politique. Quel est l'intérêt pour la droite d'organiser une primaire si l'une de ses figures les plus en vue refuse de jouer le jeu et annonce qu'elle maintiendra sa candidature « quoi qu'il en coûte » ?

Éric Zemmour pourrait finir le travail de démolition. Si la raison prévalait, le célèbre éditorialiste, qui a plus à perdre qu'à gagner dans une candidature, rétropédalerait in extremis, de peur de se retrouver Gros-Jean comme devant, telle Perrette dans la fable de La Fontaine, « La Laitière et le pot au lait ». Mais c'est oublier la dimension ludique et iconoclaste du personnage.

Si l'on en croit certains politologues, Zemmour, au cas où il se présenterait, pomperait, contre toute attente, plus de voix à LR qu'au Rassemblement national. Il participerait ainsi, à sa manière, au carnage quinquennal de la droite, qui semble appelée, pour le moment, à diviser par trois son électorat en 2022, pour le plus grand bonheur d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, déjà annoncés pour le second tour.

À croire que la droite a ressorti du grenier sa fabuleuse machine à perdre, qui est sans doute ce qu'elle a fabriqué de mieux depuis longtemps. Quelle technicité ! Quelle efficacité ! Après avoir prédit les victoires de Giscard en 1981, de Balladur en 1995, de Jospin en 2002, de Strauss-Kahn en 2012, de Juppé en 2017, le Tout-État parisien se croit ainsi autorisé à annoncer la victoire de Macron à la présidentielle dans moins de dix mois.

Mauvais présage ? Tombés tout petits dans la politique politicienne, les Français détestent que les jeux soient faits avant un scrutin. Ils aiment brouiller les cartes, démentir les sondeurs et « bousculer le pot de fleurs », comme disait de Gaulle. Les favoris sont à peu près toujours condamnés à être battus, surtout s'ils sont sortants. Tel est, jusqu'à nouvel ordre, le principal handicap de Macron.

L'Histoire fait parfois penser à ces vieilles soupes que l'on réchauffe à l'infini en rajoutant une fois un oignon, une autre des croûtons. Mais rien n'est encore écrit. Macron n'a pas encore perdu, loin de là. Il a du talent et de la ressource. Il a cependant raison de se faire du mauvais sang. Il n'est pas à l'abri d'une mauvaise surprise, notamment si la campagne présidentielle tourne à la querelle des Anciens et des Modernes comme celle qui, au XVIIe siècle, déchira le monde littéraire et artistique.

La querelle des Anciens et des Modernes éclata en 1687, quand Charles Perrault, l'auteur des fameux contes, présenta à l'Académie française un poème à la gloire du Roi-Soleil avant d'appeler à faire table rase du passé et à jeter aux orties des génies de l'Antiquité comme Homère ou Virgile. Contre Boileau et les Anciens à qui la postérité a finalement donné raison et qui défendaient aussi bien les écrivains grecs ou latins que Molière, Racine ou La Fontaine, Perrault plaidait, au nom des Modernes, pour une culture amnésique, moralisatrice et confortable, à plat ventre devant les pouvoirs de l'époque.

Autant dire que les propos de Perrault font écho aux déclarations malheureuses de Macron sur la repentance, sur la « culture française » qui n'existerait pas ou à son invitation enfantine à « déconstruire » l'Histoire. Soucieux de rester dans l'air du temps, le président n'a jamais osé affronter frontalement le wokisme, le racialisme, l'indigénisme, le décolonialisme et toutes ces nouvelles modes idéologiques made in USA. Au moins la droite est-elle d'accord là-dessus : « Vous n'avez pas à rougir d'être Français », dit Valérie Pécresse.

À la droite maintenant d'aiguiser son discours contre la politique économique de Macron, qui peut rappeler celle de la gauche de 1981, sur fond de déficits et d'endettement exponentiel. Quand ce sera fait, il lui faudra encore s'unir. Vaste programme !

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Pour les autres leaders LR en négociant peut être un poste de ministre et 1er ministre dans leur prochain gouvernement possible en 2022 !?

A cela il faut avoir un programme qui tient la route et soit innovant sortant de la routine et d’idées toutes faites usées archis connus ne sortant pas de l’ordinaire !

Avec le leitmotiv de battre le RN et M.LE PEN s’ils arrivent à être encore en face à face au 2eme tour avec E.MACRON un de leurs candidats LR trop nombreux pour changer de président de notre république !

Pourtant ils ont le choix, peut être trop d’ailleurs, mais il faudrait qu’ils laissent leurs égos stupides à la porte pour certains de ces politiciens élus médiocres qu’on a déjà vu dans les quinquennats précédents !

Faute de quoi l’abstention gagnera la bataille de cette présidentielle de 2022 des français qui ne veulent pas de ce duel de prétendants : M.LEPEN/E.MACRON car voulant vraiment le changement qu’ils ont raté en 2017 et si cela ce produit au 2 eme tour le président en place n’aura qu’à se baisser pour ramasser la victoire !

Tant que l’on restera dans un système électoral à 2 tours qui fausse l’élection présidentielle de cette V eme république usée obsolète, ce n’est plus cette démocratie qui s’étiole que beaucoup de français veulent, car un président élu par défaut avec une majorité restreinte qui ne représente pas tous les français !

Jdeclef 05/09/2021 10h10

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