Cotta –
Des Verts un peu trop gris (car faux jetons. .!)
Le premier
débat entre les candidats à la primaire d’Europe Écologie-Les Verts fut policé.
Mais les désaccords entre les impétrants restent nombreux.
Gentils,
gentils au cours du premier de leur débat avant l’élection primaire qui
doit les départager, diffusé sur France Info et France Inter, ils ont été tous
très gentils les uns avec les autres. Tous les cinq, conscients des fractures,
des divisions, parfois mortelles, qu’une élection primaire peut entraîner,
écartant les électeurs plutôt que les attirant, ont d’abord fait attention à se
ménager les uns les autres, à donner d’eux l’apparence la plus exquise
possible, y compris Sandrine Rousseau dont la radicalité naïve en a fait
sourire plus d’un la semaine dernière. Yannick Jadot, ragaillardi par des
sondages favorables, était sans doute le plus à l’aise, dominant de sa haute
taille la partie, tandis que l’ex-ministre Delphine Batho, chargée de l’écologie
dans le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault, expérience politique
aidant, prenait dès le début la place de challenger. Une déception, celle
du maire de Grenoble, Éric Piolle, pourtant bien placé jusqu’à maintenant
dans la compétition, qui n’est pas parvenu à structurer assez sa pensée pour
l’imposer. Et un ovni méridional très content de lui, Jean-Marc
Governatori, coprésident, avec Corinne Lepage, de Cap Écologie, dont on s’est
demandé jusqu’au bout ce qu’il faisait là, encore qu’il ait su cacher, pour
l’occasion, ses positions plus qu’ambiguës vis-à-vis du vaccin et du pass
sanitaire. Bref, une attitude collective exemplaire, dont devraient s’inspirer
tous les candidats à des primaires, quelles qu’elles soient. D’ailleurs, à
l’issue de leur première rencontre, ils avaient tous l’air contents d’eux et de
la qualité de leur débat.
Coignard – Sandrine Rousseau :
radicale ou bancale ?
Une décroissance qui « améliore le bien-être
humain » ?
Et pourtant, derrière cette belle démonstration audiovisuelle,
bien des divergences exprimées, certes sans aboiements, au cours d’échanges
policés sont plus profondes qu’elles ne sont apparues hier. Un
exemple : celui de la décroissance, terme cher à Delphine Batho. De quoi
s’agit-il ? En réalité, le concept de décroissance telle qu’elle s’est
efforcée de le développer est resté bien flou. Il s’agit, a-t-elle plaidé,
d’une politique de décroissance qui « améliore le bien-être humain ».
Comment ? Cela, on ne le sait pas, car la candidate à la candidature n’est
pas entrée dans le détail, remettant à plus tard, si elle gagne, la
construction de son programme avec les citoyens. L’essentiel, on l’a compris,
est que, selon elle, la France doit abandonner son « obsession de la
croissance du PIB » pour viser d’autres objectifs, « la pleine
santé, la lutte contre la pauvreté, la réduction des gaz à effet de serre et la
régénération de la biodiversité ».
Certes. Qui peut être contre ?
En réalité, c’est à Yannick Jadot en priorité qu’elle
s’adressait pour souligner le désaccord fondamental qui les oppose. Selon
elle, Jadot n’a pas l'intention de renoncer à l’obsession de la croissance
du PIB, mais plutôt d’imposer ses règles à l’économie et à la société :
primes aux énergies renouvelables, surveillance de l’attribution des fonds
publics à ceux qui font usage de pesticides, tout cela basé sur une
revendication de la justice sociale, le député européen vert prônant la
nécessité d’un revenu citoyen. Insuffisant, selon Delphine Batho, pour laquelle
la seule idée de croissance est incompatible avec l’écologie. « C’est tout
le logiciel qu’il faut changer », a-t-elle redit plusieurs fois, cachant à
peine que, selon elle, Yannick Jadot restait, lui, obsédé par la compétition
économique.
Gernelle – Éric Piolle, candidat le
plus anti-écolo de France
Des divergences sur la laïcité
Des divergences, on en a aussi senti, toujours certes dans la
politesse, sur la laïcité. Sur le droit au blasphème, qui avait pourtant été
critiqué avec horreur par Jean-Marc Governotari, et que les quatre autres ont
au contraire revendiqué. Mais aussi lorsque Delphine Batho a constaté que
l’interdiction du foulard était bel et bien émancipatrice pour la femme, tandis
que Sandrine Rousseau, de manière compliquée, a semblé dire que l’émancipation
de la femme passait d’abord par la liberté d’usage de son corps. Cette
dernière, donnant le seul coup de canif à l’apparence d’unité, a d’ailleurs
laissé entendre au détour d’une phrase qu’il y avait bel et bien deux types de
Verts, deux groupes « qui n’ont pas le même rapport avec la laïcité ».
Hormis le refus horrifié du nucléaire, commun aux cinq
protagonistes d’hier, on compte donc bien des différences dans ce groupe
qui a su éviter les oppositions sans parvenir donc à les cacher.
Une question demeure, si tant est qu’on ait l’humeur un
tantinet provocatrice : chacun des leaders, à gauche à droite et au
centre, semblant faire sienne la bataille de la biodiversité, de la lutte
contre le CO2, et d'autres maux de la planète, faut-il encore des
Verts pour s’occuper d’écologie ?
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Pour
essayer de « plaisanter un peu ils ne sont pas encore murs pour gouverner
la France plutôt blette » avec leurs divisions de cours d'écoles !
Si
les verts n'étaient plus divisés, ce ne serait plus les verts style EELV écolos
utopiques faisant de la mauvaise politique politicienne qui ont eu des
ministres de l'écologie dans le passé !
On
en a eu pas mal de ces politiciens ou apprentis ministres plus médiocres les
uns que les autres avec en plus certains pas très nets faut-il les nommer ?!
C’est
facile, jusqu’à le fameux N.HULOT star médiatique télévisuelle par ces documentaires qui ont fait sa fortune
et qui engrange les fruits de ses produits, dérivés de son émission Ushuaia !
Personnage
utopique qui a fait pschitt après que E.MACRON et son mauvais choix habituel l’avait
choisi, ce collaborateur médiatique parce qu’il plaisait aux français, l’a remercié !
L’écologie,
l’environnement, la lutte contre le dérangement climatique dans la vie
quotidienne c’est utile et bien, mais il faut savoir les pratiquer
intelligemment, eux ne savent pas, ils font de la mauvaise politique politicienne
comme d’autres partis connus (ou nos dirigeants et gouvernements actuels bien-pensants
donneurs de leçons hypocrites !)
En
plus nos médias nous serinent avec leurs sondages en mettant encore en avant le duel
M.LE PEN et E.MACRON en lice au 2eme tour de la présidentielle, ce qui effraie
la majorité silencieuse qui s’abstient de voter au mieux, car désespéré !
La
France va mal, car les français ne se remuent pas, car encore trop gâtés malgré
les crises actuelles sanitaires et autres et les médias n’arrangent pas cela
pour les gogos qui s’y laissent prendre !
Les
7 mois avant la présidentielle ne vont pas être sereins, car politisés à
outrance !
Jdeclef
06/09/2021 10h12
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