Coignard –
Pass sanitaire : le pari – osé – d’Emmanuel Macron
CHRONIQUE. La fin du
pass est évoquée par le président qui envisage un allégement des
contraintes sanitaires. Mais attention à ne pas décevoir.
Deux
jours d’affilée ! Mercredi en déplacement en Eure-et-Loir, Emmanuel Macron
avait évoqué un prochain « allégement des contraintes » sur
le pass sanitaire. Hier jeudi, aux Rencontres de l’Union des
entreprises de proximité, il sert montré plus précis : « Dès que les
conditions sanitaires le permettront et, à mon avis, quand je vois les
chiffres, ça ne va pas venir si tard, on pourra se permettre sur les
territoires où le virus circule moins vite de lever certaines contraintes et de
revivre normalement. »
Cette promesse d’un retour prochain aux « jours
heureux », d’un quotidien à la danoise, pays où un
« coronapass » avait été instauré au printemps et où toutes les
contraintes sanitaires ont été levées le 10 septembre dernier, est à
double tranchant.
Coignard –
Plaidoyer pour le pass sanitaire
Côté face, le président veut capitaliser sur l’incontestable
réussite globale de sa stratégie sanitaire au cours des derniers mois. Son
discours du 12 juillet dernier sur l’extension du pass sanitaire,
l’obligation vaccinale pour les soignants et la fin de la gratuité des tests de
convenance à partir du 15 octobre prochain a conduit plus de
15 millions de Français vers le vaccin. Mieux, les soignants réfractaires
à toute injection, frappés de suspension d’activité depuis ce mercredi,
représentent une infime minorité. La stratégie de persuasion par la manière
forte a donc fonctionné. Et le président aurait tort de ne pas s’en féliciter.
Covid-19 dans le
monde : la situation s’améliore, mais pas partout
Le risque de décevoir
Mais, côté pile, la promesse d’un retour prochain aux « jours
heureux », selon l’expression remarquée qu’il avait employée le
13 avril 2020, n’est pas sans risque.
D’une part, le chef de l’État ne peut désormais que décevoir, si
d’aventure la baisse des contaminations venait à marquer le pas, voire à
s’inverser. L’hypothèse n’est pas farfelue. Elle est évoquée par les
modélisations de l’Institut Pasteur et par de nombreux médecins, qui craignent
l’arrivée de l’automne et la baisse des températures qui l’accompagne. Elle est
étayée par la proportion de personnes fragiles non vaccinées, 15 % environ,
soit infiniment plus qu’au Danemark. Des personnes qui pourraient, demain,
venir saturer de nouveau les services hospitaliers. Or, ne pas tenir un
engagement optimiste, à quelques mois de la présidentielle, se révélerait fort
embarrassant.
Covid-19 :
les incohérences de la vaccination obligatoire
D’autre part, le message selon lequel le passe sanitaire peut être
oublié parce qu’il a accompli sa principale mission, pousser le plus grand
nombre vers les centres de vaccination, recèle une grande part d’ambiguïté.
Parmi ses infatigables détracteurs, certains prétendront qu’il n’était donc pas
si nécessaire que cela. D’autres s’indigneront que les soignants aient été
contraints à la vaccination juste au moment où tout va mieux. D’autres encore
risquent d’interpréter cet assouplissement comme le signal d’un relâchement général…
La machine à critiquer menace de fonctionner de nouveau à plein régime dans les
jours à venir.
L’annonce est-elle prématurée ? Nul ne le sait aujourd’hui,
pas même Emmanuel Macron, qui a « pris son risque ». Il était,
certes, essentiel d’indiquer une sortie à cet interminable rétrécissement du
quotidien. À condition, toutefois, de bien choisir son moment !
L’économie française n’a pas souffert
du pass sanitaire
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Bien sûr, il est en campagne électorale il ne
pense qu’à cela, bien qu’il ne l’ait pas confirmé, alors en bon politicien chef
d’état pleutre, il ne décide pas, il tergiverse car la vaccination faussement
obligatoire par se passe sanitaire n’est qu’un moyen détourné, car s’il se
trompe on lui reprochera, mais il a le droit de se tromper, ce n’est qu’un
homme non scientifique et çà cela s’appelle manque de courage ou volonté de « président »
pas des politiciens médiocres comme toute la classe politique française est
lotie car ils se battent pour eux !?
Il se dégonfle comme son prédécesseur HOLLANDE,
des baudruches crevées qui devant les problèmes perdent de leur ampleur
artificielle dû à leurs égos démesurés !
Car tous courent après les honneurs ou conforts
et ors des palais de la république pseudo monarchique qui leur donnent trop de
pouvoir donné par nous français, dont on ne peut se débarrasser par notre
histoire ancienne pourtant ponctuée par une révolution qui a en fait débouché
sur l’empire pour finir après des épisodes chaotiques sur ces républiques qui
maintenant accouchent de bienpensant donneur de leçons hypocrites qui se
prennent pour des monarques sans couronne de l’ancien régime !
Mais ces élus professionnels de la politique ne
sont pas stupides, même s’ils se déchirent pour le pouvoir suprême, ils ne
pensent qu’à eux et profitent de la versatilité et du « chacun pour soi »
individualistes typique d’une majorité de français lambda !
En 2022 on vote pour l’élection présidentielle,
ce serait très étonnant que cela change, car quand des mauvaises habitudes sont
prises, il est difficile d’en changer !?
Jdeclef 17/09/2021 11h04
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