Les JO
nous laisseront-ils une épidémie de Covid en héritage ?!
Alors que
les JO se terminent ce dimanche, au moins 40 athlètes ont été testés positifs
au Covid-19 et les grands rassemblements ont facilité sa circulation. Au risque
de provoquer un pic épidémique ?
Par Caroline
Tourbe
Publié le
08/08/2024 à 17h09
Avec les
rassemblements liés aux JO de Paris, faut-il craindre un retour de l’épidémie
de Covid-19 en France ? © Khademian Farzaneh / Khademian Farzaneh/ABACA
Paris 2024 n'est
évidemment pas Tokyo 2021. Cette fois, le spectre du Covid-19 n'a pas assombri
les épreuves sportives en tenant les spectateurs éloignés des stades. Tous les
commentateurs ont souligné l'enthousiasme
hors du commun de la foule de supporteurs dans les gradins. Mais, si
plusieurs délégations se sont montrées prudentes, le virus a sans nul doute
profité des vastes rassemblements populaires dans des lieux clos – mention
spéciale aux épreuves de natation à l'Arena La Défense.
.
À l'échelle mondiale, l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) alerte, elle, sur la circulation active du
Sars-CoV-2 et sur le recul de la vaccination. Non, le
Covid-19 n'a pas disparu. Faut-il craindre un retour de l'épidémie en
France ?
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Marchand
La délégation australienne touchée
« Ce n'est pas surprenant de
voir les athlètes infectés, car le virus circule à vive allure dans d'autres
pays », déclarait Maria Van Kerkhove, responsable à l'OMS de la
préparation aux épidémies et pandémies, lors d'un point presse le 6 août à
Genève. Quels sont les chiffres disponibles ? Faute de dépistage
systématique du Covid-19 des 14 500 personnes présentes au village
olympique de Paris 2024, difficile d'avoir des données précises.
« Il est cependant possible de
se faire une petite idée en extrapolant les résultats obtenus dans la
délégation australienne », remarque le Pr Antoine Flahault (1),
épidémiologiste à la tête de l'institut de santé globale de Genève. Venus aux Jeux
olympiques avec deux machines pour réaliser leurs propres tests PCR, les
Australiens ont réalisé un dépistage sur tous leurs sportifs présentant des
symptômes. La nageuse australienne Lani Pallister s'est ainsi retirée des
séries olympiques du 1 500 m après avoir été testée positive.
L'équipe féminine australienne de
water-polo a également indiqué avoir été touchée. « Quarante Australiens
se sont révélés positifs au Covid-19, cela représente environ 10 % de la
délégation, sans prendre en compte les cas asymptomatiques, qui sont restés
sous les radars ». À titre de comparaison, dans le monde, le pourcentage
de positivité des tests Covid ces dernières semaines était de 10 % en
moyenne. Pour l'Europe, ce taux s'élevait à 20 %, indique l'OMS.
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Autre inquiétude relayée sur les
réseaux, le village olympique joue-t-il le rôle de creuset pour l'émergence
d'un nouveau variant du Covid-19 ou même d'un autre virus dans la population
mondiale ? Antoine Flahault se veut rassurant : « Les grands
rassemblements sportifs ont été souvent étudiés. Historiquement, aucun n'a été
identifié comme étant à l'origine d'une pandémie ou d'une nouvelle maladie. À
titre d'exemple, en France, les conséquences épidémiologiques de la Coupe du
monde de football ont été largement analysées et rien n'a jamais été
décelé. »
Les sites olympiques bien
aérés ?
Si le risque d'émergence semble donc
écarté, les grands rassemblements n'en restent pas moins des occasions idéales
de transmission pour les virus respiratoires comme le Covid-19. « Lorsque
j'ai vu les images de la foule compacte et joyeuse soutenant les nageurs dans
l'enceinte fermée et mal ventilée de la piscine olympique, j'ai regretté que
l'un des enseignements principaux de la pandémie n'ait pas été retenu »,
se désole le Pr Flahault. Il tient en un mot, « aération ».
Pas l'ombre d'un capteur de CO2
à l'horizon dans les grands stades couverts. « Leur utilisation est
pourtant simple et peu coûteuse. Si le seuil dépasse 800 ppm (partie
par million), il est alors recommandé de ventiler rapidement ou de porter un
masque, mais je n'en ai pas beaucoup vu sur le nez des spectateurs, à peine sur
celui de quelques athlètes », regrette encore l'expert.
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allons-nous payer le prix de ces imprudences à la rentrée ? Bien malin
celui qui pourra le dire. Pour l'instant, pas d'inquiétude du côté de Santé
publique France (SPF) sur le Covid-19. SPF indique même une tendance à la
baisse en semaine 31 (du 29 juillet au 4 août) de
l'ensemble des indicateurs (en ville, à l'hôpital et dans les eaux usées).
« La vaccination des plus
fragiles reste encore et toujours un pilier essentiel et efficace de la
prévention », conclut Antoine Flahault. Les recommandations des agences de
santé sont attendues pour l'automne. Elles devraient – comme l'année dernière –
prévoir de nouvelles campagnes ciblées qui se dérouleront en même temps que
celle de la vaccination contre la grippe.
C’est la logique du nombre des spectateurs
très important dans la capitale qui a augmenté le risque de contamination car
le gouvernement n’a pas pris de mesure spéciale de protection (comme on fait les
japonais aux jeux de Tokyo) car cette pandémie n’est pas éradiquée malgré des
mesures importantes de vaccination de cette pandémie mondiale mais pas
obligatoire dans nos pays libres et démocratiques !?
Et avec notre gouvernement il ne
fallait pas s’attendre à mieux car déjà pour ne pas effrayer les populations
venant à PARIS ou y habitant et travaillant pour ses J.O. avec des mesures de contrôles
drastiques en matière de vaccination ou port de masque obligatoire et surtout
en évitant la promiscuité des ces foules difficilement contrôlables venant de
tous pays dans notre grande ville de PARIS !?
Tout cela n’étant comme d’habitude des
polémiques creuses et de la mauvaise politique de bavards dont nous souffrons
en France au quotidien car ce gouvernement de pleutres qui nous gouverne si mal
n’avait pas de solution valable et d’ailleurs lors du début de cette pandémie
de COVID en 2019 notre président bavard avec ses conseils de Défense bidon était
déjà perdu et c’est l’Union Européenne qui nous a sorti de ce mauvais pas par l’organisation
efficace de cette vaccination en U.E.!?
Pour autant le virus est toujours présent
et la vaccination pas obligatoire en France ?!
(Ce qui fait le buzz habituel qui
fait vivre les médias et souvent le mauvais journalisme dit d’information il
faut bien que tout le monde vive) car Mr Macron and C° est en vacances à
BREGANCON et son gouvernement provisoire sans vrai 1er ministre de
tout façon le président s’en fiche il est là jusqu’en 2027 grâce aux Français
qui l’on réélu il faut le dire car qu’ils ne se plaignent pas car le réveil à
cette rentrée proche va être bien plus mauvais que le COVID !?
Jdeclef 09/08/2024 11h21
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