Les
revirements géopolitiques de Mélenchon au Maghreb CE N’EST PAS ETONNANT IL FAIT
FEU DE TOUT BOIS POUR SEMER LE SOUK ET FAIRE PARLER DE LUI C’EST DESESPERANT
CHEZ CE VIEUX TRUBLION PATENTE et le défaut dans le cuir des pays libres et démocratiques
ou l’on peut tout dire et tout faire sans garde fous !?
L’ENQUÊTE
DU DIMANCHE. Le leader Insoumis cherche à flatter le pouvoir algérien et faire
oublier que, ces dernières années, son parti s’est rapproché de son frère
ennemi, le Maroc.
Par Erwan Seznec
Juillet 2024.
Députée
européenne depuis moins de deux semaines, l'Insoumise Rima Hassan réserve
sa première visite d'élue à l'Algérie. Compte tenu de ses déclarations
enflammées sur la Palestine, personne ne l'attendait sur le terrain de la
nuance. La trentenaire va pourtant réussir à surprendre les observateurs les
plus blasés en qualifiant le pays de « Mecque des révolutionnaires et de
la liberté », expression tout droit sortie des années 1960.
Les citoyens algériens, qui savent
ce qu'il en est des libertés dans leur pays, n'ont pas forcément pris ces
propos au premier degré. La plupart des commentateurs ont conclu qu'ils étaient
calibrés pour l'électorat français de culture arabo-musulmane, que LFI courtise
assidûment. La mission de Rima Hassan avait probablement un autre but,
moins transparent : flatter le pouvoir en place et faire oublier, dans la
mesure du possible, que LFI
s'est rapprochée ces dernières années du frère ennemi de l'Algérie, le Maroc.
LFI et Mélenchon, entre Algérie
et Maroc
Cette région du monde est chère au
cœur de Jean-Luc Mélenchon. Il est né en 1951 à Tanger, où il a vécu
jusqu'à ses 11 ans. Ses parents étaient des fonctionnaires français
d'Afrique du Nord, mais avec des racines en Algérie, ce qu'il ne manque jamais
de rappeler quand il se rend sur place.
Le commerce politique
tropicalisé de LFI
Problème, les relations entre les
deux pays sont exécrables. Leur immense frontière commune (1 800
kilomètres) est physiquement fermée par une muraille de barbelés. Chacun est
sommé de choisir son camp, le dossier du Sahara occidental constituant l'objet
de cristallisation. Ce territoire grand comme la moitié de la France,
désertique, est revendiqué par le Maroc depuis son indépendance. De son côté,
l'Algérie soutient indéfectiblement les indépendantistes sahraouis du Front
Polisario.
Les enjeux réels sont dérisoires,
explique Pierre Vermeren, professeur d'histoire contemporaine à
Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste du Maghreb. « Les
ressources géologiques ou pétrolières et l'accès hypothétique de l'Algérie à
l'Atlantique pèsent aujourd'hui beaucoup moins que les intérêts des deux
armées, qui reçoivent des milliards pour se battre et contrôlent chacune une
part des trafics dans la zone. »
Le Sahara occidental est d'abord une
question de fierté nationale. En annonçant,
le 30 juillet dernier, qu'il soutenait le plan marocain (qui prévoit
en substance une autonomie sahraouie et une souveraineté marocaine), Emmanuel
Macron a provoqué une crise majeure. L'Algérie a rappelé son ambassadeur et
refuse depuis lors de reprendre ses ressortissants expulsés de France.
Sahara
occidental : ce que signifie le ralliement français à la position
marocaineJean-Luc Mélenchon, pourtant habitué à faire feu de tout bois,
n'exploite pas vraiment cette crise. Et pour cause. Il avait devancé Emmanuel
Macron. À l'automne 2023, en visite au Maroc, il jugeait
« intéressantes » les propositions de Rabat, insistant sur l'absence
de toute « relation du mouvement Insoumis institutionnel avec qui que ce
soit d'autre que les partis de la démocratie marocaine ». Ce n'était pas
encore un alignement sur Israël, qui venait de reconnaître la souveraineté du
Maroc sur le Sahara occidental, mais presque… Rupture nette avec la tradition,
pour les Insoumis.
Les rôles de la droite et la gauche
françaises
Pendant plus d'un demi-siècle,
rappelle Benjamin Stora, les rôles ont été tranchés. « La droite française
soutenait le Maroc, aux côtés d'Israël et des États-Unis, alors que la gauche
soutenait l'Algérie, aux côtés de la Russie et des non-alignés. »
En 2018 encore, dans une question écrite, le député LFI Loïc
Prud'homme accusait le Quai d'Orsay de laisser se « perpétrer des
persécutions avec des risques de torture avérés, sur le peuple sahraoui ».
Le soutien sans faille à l'Algérie reposait aussi sur une forme de mauvaise
conscience. Un certain nombre de socialistes avaient à cœur de se faire
pardonner leurs positions pro-Algérie française. Parmi eux, François
Mitterrand, modèle et mentor de Jean-Luc Mélenchon. Tant qu'il a régné sur la
gauche, taper sur le Maroc et louer l'Algérie faisaient partie du programme
imposé.
En 1990 paraît chez
Gallimard Notre ami le roi, violente charge contre Hassan II signée
Gilles Perrault (décédé l'an dernier). Directeur de collection : Edwy
Plenel. « C'est lui qui a écrit le livre », assure Benjamin Stora.
Deux ans plus tard, en 1992, les lignes commencent à bouger. Les militaires
algériens ont organisé un coup d'État pour reprendre le pouvoir, confié par les
urnes au Front islamique du salut. La droite française se rapproche d'Alger.
Les services de renseignements des deux pays renforcent leur coopération contre
la menace commune représentée par les islamistes.
Pourquoi
les Insoumis ne sont pas des héros en AlgérieLa gauche, qui
reste en bons termes avec le pouvoir algérien, tonne alors sans retenue contre
les fondamentalistes, Jean-Luc Mélenchon en tête ! Le port du voile
« est un traitement dégradant pour la personne qui s'y soumet »,
écrit-il sur son blog en 2010. « Le porter en public n'est en rien une
pratique purement personnelle », mais un geste « idéologique et
politique » qui « viole ostentatoirement la norme laïque qui gouverne
notre vie sociale commune »…
Se rapprocher de Rabat, sans vexer
Alger
Quinze ans passent, nouveau décor.
L'armée et les islamistes se partagent l'Algérie. Jean-Luc Mélenchon, de son
côté, ménage désormais ces derniers, à des fins électorales. Après avoir raté
le second tour de la présidentielle en 2017, pour quelque 600 000 voix, il
s'est mis en tête qu'elles étaient à prendre dans des quartiers de France où la
laïcité ne paie pas. Le hirak de 2019 l'embarrasse. Impossible de ne
pas soutenir ce mouvement de protestation pour les droits civiques en Algérie,
mais attention à ne pas braquer le pouvoir. Solution : la flatterie. Les
forces de l'ordre algériennes « ont un comportement plus mesuré et plus
proportionné que les violences auxquelles nous assistons en France »,
déclarait-il alors sur sa chaîne YouTube.
La même année, Mathilde
Panot, députée Insoumise en visite en Algérie, est arrêtée et expulsée,
certaines de ses rencontres ayant été jugées « inappropriées » par
les autorités. La réaction du groupe parlementaire Insoumis se résume à un
communiqué de six lignes écrit à l'eau tiède, déplorant une « interruption
forcée du programme » de la députée.
Priorité de 2024, se rapprocher de
Rabat, sans vexer Alger. Le charmant sourire et les propos illuminés de Rima
Hassan y contribuent. Députée de Paris, née de parents algériens et intime de
Jean-Luc Mélenchon, Sophia Chikirou est mise à contribution. Elle poste de
vibrants messages de soutien au Front Polisario, que LFI est en train de lâcher
au Maroc. Subtil dosage, sans garantie de succès. « Personne ne
l'obligeait à adopter une position aussi tranchée sur le Sahara
occidental », s'étonne Julien Dray, lui-même né en Algérie.
La raison profonde à cette prise de
risque est peut-être tout simplement sentimentale. Dans une tribune publiée par
Le Point en novembre 2023, Ruth
Elkrief (née au Maroc) se demandait dans quelle mesure l'Insoumis en chef ne
cherchait pas à apaiser « sa culpabilité d'ancien pied-noir » en
se faisant « le candidat des musulmans opprimés » en France. Le tout
au nom d'une enfance idéalisée. « J'ai quitté le royaume à mes
11 ans », et « je n'y ai jamais croisé la moindre forme de
violence religieuse », déclarait-il au Courrier de l'Atlas de
mars 2024. Étrange distraction. Entre les émeutes antijuives
de 1948 et le départ pour la France de Jean-Luc Mélenchon en 1962,
des dizaines de milliers de juifs ont fui le Maroc.
L'aveuglement de Mélenchon
Cet aveuglement ne surprend pas
Pierre Vermeren. « Réussir par la générosité ce que la colonisation
française a raté par sa brutalité est un fantasme que l'on retrouve dans une
grande partie des élites françaises. Elles ne voient même pas la dimension
néocoloniale du projet. » Quand il parle de la guerre d'Algérie, Jean-Luc
Mélenchon emploie l'expression de « guerre civile ». L'Algérie était
donc française… ou la France algérienne. Dans une de ses interventions de 2023,
il évoquait le chiffre de 35 % de Français ayant des liens avec l'Algérie.
Un chiffre faux, ahurissant, mais qui a le mérite de réconcilier la nostalgie
de son passé avec son positionnement politique actuel. « Le jour viendra
où, de nouveau, le bassin méditerranéen sera l'aire d'activité essentielle de
la France […], l'usage en commun de la langue française ouvre les perspectives
d'une intégration toujours plus grande de ses élites intellectuelles »,
déclarait-il en commission à l'Assemblée nationale le 20 juillet 2017.
Deux ans plus tôt, il avait publié
un ouvrage d'une germanophobie virulente, Le Hareng de Bismarck. Pour
Jean-Luc Mélenchon, clairement, la France est un pays méditerranéen et son
avenir est au Sud. Jusqu'à voir Paris comme la capitale métissée d'un grand
Maghreb uni ? « Et après tout, pourquoi pas ? » approuve
Julien Dray. Peut-être parce que rien ne va dans ce sens… En matière de
commerce extérieur, la France a perdu en 2013 son statut de premier
fournisseur de l'Algérie, au profit de la Chine.
L'ex-colonie « ne peut plus
être considérée comme un pays francophone chez les moins de 40 ans »,
rappelle Pierre Vermeren, qui voit les deux pays s'éloigner inexorablement. Au
Maroc, la France maintient ses positions, mais elle ne monte pas en puissance.
Quant à fédérer le bassin méditerranéen occidental… « Vers qui
penchez-vous ? Voilà la vraie question au Maghreb. Son unité est une
fiction », tranche Benjamin Stora. « Les confrontations avec la
France et le Maroc sont des fondamentaux algériens, confirme Thierry Oberlé,
grand reporter, qui a couvert la zone pendant vingt-cinq ans. Chirac, Macron,
Mélenchon, par affect, sentiment ou ambition de marquer l'Histoire, beaucoup de
politiques français ont entretenu l'illusion qu'ils pouvaient faire fonctionner
le Maghreb. »
Les trois spécialistes tombent
d'accord pour dire que le leader Insoumis ne connaît pas, ou plus, cette région
qu'il aime tant. Dans un tweet de 2022, il déplorait la disparition du français
sur un nouveau billet de banque algérien. La Banque d'Algérie n'émet plus de
billet en français depuis 1977…
Mais c’est déjà inconcevable de simplement
écouter parler cet aboyeur de foire mal élevé vindicatif girouette qui change d’avis
comme de chemise sale qui ne prend son plaisir qu’à semer le trouble chez les Français
lambda et leurs classes politiques de tous bords hyper médiocres dans notre pays
qui va assez mal comme cela car mal gouverné mal protégé par un président nul
et « sa macronie » qui ne sert à rien à par s’écouter parler pour ne
rien dire d’utile en donneur de leçon hypocrite en plus et qui se moque de ces
Français qui l’ont élu en 2017 et stupides réélu en 2022 mais qui ne savent
hélas que raller ce qui n’est pas positif et surtout inutile car improductif ?!
Car ce vieux MELENCHON extrémiste de gauche fut un ex ministre
de gauche PS classique qui a réussi à créer cette LFI à son image qui porte
bien son nom d’insoumise mal élevée comme lui et qui sème le trouble à l’ASSEMBLEE
NATIONALE avec en cette NUPES ramassis de cette gauche restante ou partis
devant marginaux PS/PC/NPA écolos aussi là on touche le fond de notre pauvre France
si libre ou ces concitoyens acceptent tout sans rien n’y comprendre le tout bien
aidé par des médias orientées souvent pour le pouvoir en place !?
Et à la droite classique LR qui
mainte fois a changé de nom de partis artifice pour faire croire qu’elle évoluait
elle est devenue presque inexistante avec CIOTTI son patron qui a disjoncté !?
Sans oublier l’extrême droite RN de
M.LE PEN qui compte les points et fait la morte mais qui quand même a raté le coche
par des Français qui ont quand même peur des extrêmes droite ou gauche !?
Mais ce n’est pas comme cela que l’on
gouverne un pays ce qu’il ne fait pas Mr MACRON qui a trop de pouvoir qu’on lui
a donné et qui est gagnant jusqu’en 2027 à cause de nous Français lambda qui ne
sommes plus capables de choisir notre destin alors tant pis pour nous et notre prochaine
rentrée mise entre parenthèse par ces J.O. festifs alibi bien utilisé par
celui-ci intelligemment !?
MAIS LA REALITE VA ETRE TRES DURE A SUPPORTER ?!
Jdeclef 11/08/2024 14h22
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