Sophia
Aram : « L’extrême gauche est totalitaire et stupide »
ENTRETIEN.
Attaquée de façon obsessionnelle par la « secte mélenchoniste »,
l’humoriste vide son sac.
Propos
recueillis par Peggy Sastre
Publié le
21/08/2024 à 07h00, mis à jour le 21/08/2024 à 14h39
Comme de
juste, l'été de Sophia Aram, humoriste et chroniqueuse à France Inter, aurait
dû être consacré au calme, au repos. À la préparation de la tournée de son
spectacle, Le Monde d'après, récompensé par un molière de l'humour,
prévue pour démarrer le 24 septembre à Blois. Mais c'était compter sans la
guerre des gauches qui l'enrôle comme belligérante et qui, cette année encore,
n'a pas pris de vacances. Avec le franc-parler et le tranchant qu'on lui
connaît, Aram aborde sans détour les polémiques qui l'ont récemment visée. Elle
en profite pour livrer un regard aussi acide que lucide sur l'évolution de sa
famille politique, désormais plus prompte à traquer les « islamophobes »
qu'à défendre la liberté d'expression, et dans laquelle elle ne perçoit rien de
moins qu'une dérive « totalitaire ». Un entretien où la
comique, oui, mais engagée, vide son sac, à défaut de faire ses valises.
Le point du soir
Le Point : Dans votre dernier
spectacle, vous avancez l'idée, dans laquelle beaucoup de nos lecteurs se
reconnaîtront sans doute, que ce
n'est pas vous qui avez changé, mais la gauche. Quelles sont à vos yeux ses
évolutions les plus déplorables – et dommageables ?
Sophia Aram : La soumission des
sociaux-démocrates à la secte mélenchoniste ! L'incapacité de la gauche de
gouvernement à dénoncer un programme abscons et à sortir d'une alliance
mortifère de peur de perdre des élus, aux dernières législatives ou aux
prochaines municipales. Le plus frappant, c'est la peur et le silence des
sociaux-démocrates, qui se taisent et se soumettent au totalitarisme bruyant et
à la bêtise crasse de l'extrême gauche. C'est curieux comme ils ont peur d'être
traités de « sociaux-traîtres »… Mais rien n'est
impossible : les travaillistes anglais ont bien réussi à rompre avec les
années Corbyn.
Profession : humoriste. Sophia
Aram.
Votre été semble bien agité. Déjà,
vous n'avez pas été tendre avec Blanche Gardin, après son sketch en duo avec
Aymeric Lompret donné lors d'une soirée de charité pour Gaza, début juillet.
Vous y étiez comparée à un « herpès du cul » et désignée comme
« islamophobe ». Pourquoi ne pas y avoir répondu par le mépris ?
Sa croisade contre l'« antisémitisme
imaginaire » repose sur l'idée que la montée de l'antisémitisme depuis
le 7 Octobre est au mieux une illusion, au pire une machination sioniste,
contrairement à l'islamophobie, qui serait partout, y compris au cœur de la
décision de me remettre un molière. J'ai trouvé ça gratuit, dangereux et,
surtout, profondément débile, voire à la limite du complotisme, et j'avais
envie de le dire.
Si on veut
défendre l'humour, il faut défendre Sophia Aram
Vous l'avez qualifiée de
« petite Blanche de gauche ». Pourquoi cet angle identitaire ?
D'un côté, elle nie la montée de
l'antisémitisme qui désigne le racisme envers les Juifs ; de l'autre, elle
assimile la critique de l'islam et de l'islamisme à un racisme envers les
musulmans. Elle est infoutue de reconnaître la haine des Juifs en France,
rendus coresponsables des crimes de guerre de Netanyahou, de même qu'elle est
incapable de distinguer la critique de l'islamisme de la haine des musulmans,
qui est également un racisme. Son incapacité à faire la distinction entre la
critique des idées, qu'elles soient politiques ou religieuses, et l'appel à la
haine envers les individus est navrante. Sa vision de l'islam est donc
profondément identitaire ; pour elle, ce n'est pas une croyance ou une
idée, mais un élément de l'identité.
Récompensée. Sophia Aram reçoit le
molière de l’humour, le 6 mai 2024, pour son spectacle Le Monde
d’après. Ce qui n’a pas plu à tout le monde… © Berzane Nasser/ABACA
Dans quel sens ?
C'est au nom de cette vision
identitaire de l'islam que des petits-bourgeois de gauche comme Blanche Gardin,
Aymeric Lompret ou Guillaume Meurice me reprochent de ne pas respecter « ma
religion » et d'être une mauvaise musulmane ou, si vous préférez, une « traître
à ma race ». C'est d'autant plus drôle de les voir me désigner comme « islamophobe »
et raciste qu'ils n'auront jamais à subir ni le racisme ni l'islamisme.
Qu'est-ce que Blanche Gardin connaît à l'accusation d'apostasie, qui condamne à
mort ? Cela ne l'empêche pas de m'expliquer ce que je dois penser de
l'islam et de me traiter de raciste…
«
C'est ainsi que l'humour disparaît... » : Blanche Gardin, le grand entretien
Il vous a été reproché d'avoir
invité à prendre en compte également la
souffrance des Israéliens depuis le 7 Octobre. Comment expliquez-vous
cette réaction ?
Aux Molières, je n'ai effectivement
fait que demander comment il était possible d'exprimer de la compassion envers
les victimes civiles des bombardements israéliens sur Gaza sans exprimer une
même compassion envers les victimes des actes terroristes organisés par le
Hamas le 7 octobre dernier. J'avoue que j'ai du mal à comprendre ceux qui
me reprochent d'avoir rappelé cette évidence, même
si j'ai été moins surprise par les attaques d'une gauche pour qui le Hamas est
une « organisation de résistance » que par la
réaction assez enthousiaste de la salle ce soir-là. Qu'une Blanche Gardin se
rachète un certificat de gauche en me tapant dessus ou en allant applaudir
Judith Butler, c'est sûr, ça lui coûte moins cher que de se convertir à
l'islam. Parce qu'au fond, je pense qu'il y a de la part de Blanche Gardin,
Aymeric Lompret et Guillaume Meurice une forme de détestation d'eux-mêmes, une
nécessité de se faire pardonner leur « blanchité ». Me traiter
d'« islamophobe », c'est une façon très pratique de jouer les
décoloniaux tout en rejouant un énième remake du bon sauvage qu'ils assignent à
résidence identitaire en m'enjoignant de respecter « ma religion ».
Vous voilà encore à susciter les
huées sur X…
À chaque semaine sa bronca. Celle
suscitée, donc, par Blanche Gardin me comparant à un « herpès du cul »
et expliquant qu'on me décernait un molière pour récompenser mon « islamophobie ».
Par Guillaume Meurice, me déclarant raciste et islamophobe dans un meeting du
Nouveau Front populaire. Par les députés Aymeric
Caron et Aurélien Taché-le-bien-nommé me faisant « complice »
du « génocide » des Palestiniens… Que ces gens cherchent à
criminaliser toutes les vannes sur l'islam, le voile ou l'islamisme, on le
savait, mais leurs attaques ont pris un tour nouveau depuis le jour où j'ai
réclamé, en effet, qu'on ait aussi de la compassion pour les victimes du
7 Octobre. C'est ce qu'ils ne supportent pas : qu'une Maghrébine
comme moi puisse exprimer de la compassion pour les victimes civiles
palestiniennes et israéliennes. Comme ils ne supportent pas non plus que
je combatte clairement l'antisémitisme et que je fasse une distinction entre le
racisme envers les musulmans et l'islamophobie.
Ruffin
promet de réintégrer Guillaume Meurice licencié de France Inter pour faute
grave
Le 7 Octobre a radicalisé les
positions. Les jugements sur vous aussi ?
Oui, car depuis leur volonté de me
faire taire commence à se voir. On me prête des intentions dégueulasses et un
pouvoir délirant. Mais l'extrême gauche est délirante, tant sur le plan des
idées que sur la manière dont ils s'expriment et la violence de leurs attaques
envers toutes les personnes qui ne pensent pas comme eux et ne rient pas des
mêmes choses qu'eux. Pour résumer : leur fonctionnement, leurs méthodes et
leurs manières sont devenus aussi totalitaires et stupides que leurs idées. Ce
sont des crétins violents. Et cette violence est, en outre, pratiquée en meute.
C'est ce qui les caractérise aujourd'hui.
Vous avez récemment encore
« fauté » à leurs yeux. Pourquoi ce commentaire sur la marathonienne
voilée Sifan
Hassan ?
J'ai avant tout réagi à un
commentaire d'Edwy Plenel qualifiant le hidjab de la championne néerlandaise
Sifan Hassan de « joyeuse réponse à l'archaïque interdiction
française du voile pour les sportives ». Il m'a semblé
nécessaire d'ajouter au prêche de frère Plenel la photo de Manizha Talash, une
athlète afghane membre de l'équipe des réfugiés, exclue de la compétition
quelques jours plus tôt pour avoir affiché le slogan « Free Afghan
Women » [« Libérez les femmes afghanes », NDLR], en
ajoutant cette question : « Qu'est-ce qui est archaïque ? ».
C'est là que j'ai remarqué que Sifan Hassan était visiblement plus douée pour
courir le marathon que pour nouer son hidjab. Cela m'a fait marrer, j'ai
repensé aux fois où, enfant à Casablanca, on me couvrait la tête parce que
j'avais les cheveux mouillés en sortant du hammam et que ma grand-mère avait
peur que je ne prenne froid. J'en ai fait un tweet : « Moi
quand je sors du hammam et que j'ai froid à la tête #TutoHijab ».
« Haram » ? Avec son
« tweet olympique », Sophia Aram a déclenché les foudres d’une gauche
radicale, en s’en prenant notamment à la « “mère supérieure” Sandrine
Rousseau ».
Et la sauce ne cesse de monter.
Voilà que des pointures comme Rokhaya Diallo en sont à faire campagne pour
votre licenciement de France Inter, au motif que, sinon, il y aurait un deux
poids deux mesures avec Guillaume Meurice. Qu'en pensez-vous ?
Que Rokhaya
Diallo mette sur le même plan une vanne moquant la manière dont une athlète
noue son hidjab et une vanne reliant, par le prépuce, un Premier ministre juif
à celui qui a pensé et organisé l'extermination de 6 millions de Juifs ne
m'étonne pas vraiment. D'abord parce que Rokhaya Diallo est incapable de faire
la distinction entre ce qui relève de la pratique religieuse ou des idées de ce
qui relève des individus et de leur appartenance à un peuple… Surtout lorsqu'il
s'agit de rappeler leur extermination. Ensuite parce que Rokhaya Diallo était
l'une des premières à signer une pétition lancée par les Indigènes de la
République contre le soutien à CharlieHebdo après le premier incendie de
leurs locaux en 2011. En sacralisant le voile – elle a quand même réalisé, pour
le compte de France Télé, des documentaires prosélytes pour le port du voile,
rebaptisé « modest fashion » ! – ou l'interdiction
de représenter le Prophète en imposant aux non-croyants de
« respecter » les pratiques ou les interdits islamiques, elle est
malheureusement d'une constance rare dans sa volonté de combattre la liberté d'expression.
Race : le retour d'une
obsession
On se rappelle cette phrase de
Salman Rushdie, déjà vieille de vingt ans : « Dès l'instant où vous
affirmez qu'un système d'idées est sacré, que ce système relève d'une foi ou
d'une idéologie laïque, à l'instant où vous affirmez qu'un ensemble d'idées
devrait être protégé de la critique, de la satire, de la dérision ou du mépris,
la liberté de pensée devient impossible. »
Le point commun de ces nouveaux
« gardiens de la révolution » est de sacraliser le voile, mais
surtout d'interdire toute forme de moquerie ou d'expression dénonçant
l'archaïsme de cet instrument de l'apartheid de genre. Au nom de la liberté de le
porter… D'après eux, parce que Sifan Hassan est libre de porter le voile, il
m'est interdit de rire de la manière dont elle le noue, et surtout d'exprimer
mon avis sur le hidjab, à savoir qu'il s'agit d'un instrument de domination
masculine et de prosélytisme. Mon avis, c'est qu'elle fait ce qu'elle veut avec
ses cheveux et que je suis libre d'en rire. Les raisonnements de ceux qui s'en
offusquent sont à la fois dangereux et absurdes. Ces idiots utiles de
l'islamisme déclenchent des vagues de harcèlement contre moi sur les réseaux
sociaux. La « mère supérieure » Sandrine Rousseau considère que rire
de la manière dont une athlète noue son hidjab est honteux. L'antisioniste
patentée Ersilia Soudais me traite d'islamophobe. Cédric Herrou explique
doctement qu'interroger Edwy Plenel sur l'archaïsme du port du voile serait
tout simplement « raciste ».
Salman
Rushdie : « Mon couteau, c'est le langage »
Vous n'êtes pas fatiguée par tout
ça ?
Cela m'amuse, surtout. Comme quand
Sandrine Rousseau juge mon tweet honteux. J'avoue qu'elle me fait souvent rire,
bien malgré elle. Je pouffe quand je relis son tweet concernant
l'affaire Meurice et le prépuce de Netanyahou. Elle écrivait alors qu'« être
Charlie c'est accepter que les blagues puissent blesser, heurter des
convictions, provoquer les interdits ». Avouez qu'il y a de quoi
rigoler, d'autant qu'elle affirmait, grandiloquente et navrante : « Nous
nous sommes levés pour conserver ce droit. » Ils se rêvent debout,
alors qu'ils ne font que sacraliser un bout de tissu. En réalité, ils se
couchent devant les promoteurs de l'islam politique en suppliant « les
habitants des quartiers populaires » – c'est ainsi qu'ils désignent
les musulmans aujourd'hui – de bien vouloir voter pour eux…
Quel regard portez vous sur la
présence accrue du mot « islamophobie » dans le discours
public ?
Je crois que les seuls à définir
correctement l'« islamophobie », ce sont les islamistes
eux-mêmes. Un islamiste tel Elias d'Imzalène explique clairement que « l'islamophobie,
c'est tout ce qui entrave la construction et le développement de la communauté,
son expression, qu'elle soit visible ou politique, ici en France ou dans le
monde ». Il a au moins le mérite d'être clair. Ceux qui, comme les
Insoumis, voient l'islamophobie partout s'inscrivent clairement dans une forme
de collusion avec l'islam politique.
Y a-t-il trop d'humoristes
à la radio ?
La conflictualité de la scène
comique est-elle réellement une nouveauté ? On a le sentiment que ce
phénomène touche d'abord les humoristes du service public…
Il y a toujours eu des bandes dans
l'humour. Il y avait le Tribunal des flagrants délires ou la bande à
Ruquier. La
bande à Charline [Vanhoenacker] est caractérisée par un fonctionnement clanique
autour de Meurice s'érigeant en directeur de conscience politique. C'était
une joyeuse troupe qui, petit à petit, a dérivé vers le clan et qui fonctionne
désormais clairement comme une meute. J'ai toujours évité les bandes, les
obligations de penser en rond ou d'être rappelé à la pensée commune d'un groupe
faisant avancer ses idées en rangs serrés. Je me suis toujours tenue à l'écart,
y compris d'un « club » qui serait celui des « humoristes
d'Inter ». C'est ce genre d'appartenance qui vous rend comptable des
sorties plus ou moins heureuses des uns et des autres. Pour autant, je ne pense
pas qu'il y ait une dérive conflictuelle dans le milieu de l'humour. Le
« milieu de l'humour » n'existe pas. Il s'agit avant tout de la
dérive de l'extrême gauche.
Pourquoi
il faut soutenir Sophia Aram face à Hanouna et aux charlatans de tous
bords
C'est-à-dire ?
Rendez-vous compte qu'Aymeric Caron
en est réduit à diffuser des images d'un vieux sketch, déjà exhumé par Rima
Hassan, que j'avais fait avec Arthur… en ne retenant que la partie dans
laquelle je suis à genoux devant lui ? En faisant cela, ils organisent les
vagues de harcèlement en ligne qui ne manquent pas de formuler ce que pensent
réellement Aymeric Caron et Rima Hassan, sans oser le dire : « Sophia
Aram est une suceuse de Juifs. » Ces méthodes de voyous sont racistes et
d'un antisémitisme confondant.
Assistez-vous à une contraction de
la liberté d'expression depuis le début de votre carrière ?
Je pratique mon métier d'humoriste
de la même manière et avec la même liberté, mais cela déclenche plus de vagues
et toujours plus de harcèlement en ligne. Ce n'est pas propre à l'humour, tous
les journalistes, écrivains, élus et tous les individus sur les réseaux sociaux
sont confrontés à ce phénomène. En invoquant l'offense, l'extrême gauche
s'autorise la même violence que l'extrême droite, qui avait aussi lancé une
vague de menaces et d'intimidations contre moi, lorsque j'avais expliqué que
j'avais du mal « à faire la différence entre un gros con et quelqu'un
qui pense que tous ses problèmes sont liés à la présence de Noirs et d'Arabes
sur le sol français ». Cette injonction permanente au respect d'un
« sacré » relève d'une même fonction politique : menacer et
interdire toute forme d'expression contradictoire. Là-dessus, extrême gauche et
extrême droite partagent un goût identique pour les pratiques totalitaires et
violentes. La bêtise d'une partie de leurs sympathisants leur permet d'attiser
la haine à l'encontre de tous les contradicteurs. Leur puissance de harcèlement
se limite heureusement aux réseaux sociaux. Il suffit d'éteindre et d'aller à
la pêche pendant qu'ils vomissent leur haine. Puis de rallumer deux ou trois
jours après lorsqu'ils ont choisi une nouvelle cible. Ce faisant, ils enferment
leurs « communautés » dans une vision archaïque du monde, plaçant
l'offense avant la liberté de rire ou la liberté d'expression.
L'audiovisuel
public français manque-t-il de pluralisme ?
Êtes-vous sujette à
l'autocensure ?
Non, mais à la lassitude, parfois.
J'ai toujours envie de me foutre de la gueule des cons, auxquels il faut
reconnaître une inépuisable créativité.
Quelles sont vos limites
personnelles dans vos sketchs et chroniques ?
Je n'en ai aucune mis à part les
limites imposées par la loi et mon envie de ne pas trahir les faits pour une
vanne.
Avec votre dernier spectacle, un
critique estimait que vous aviez « dérapé » dans une
« profession de foi néoconservatrice »…
À l'heure où certains critiques
considèrent que l'humour doit être au service de la révolution prolétarienne et
que tout ce qui est à la droite de Guillaume Meurice est néoconservateur,
j'imagine bien que je dois représenter une vision ultralibérale, quelque chose
qui se situerait entre les deux chantres de l'ultralibéralisme qu'étaient
Mendès France et Rocard !
Vous êtes très investie dans la
lutte contre la pauvreté, notamment au Rwanda. Comment vous est venu cet
engagement ?
Cela fait des années que je suis
membre de l'ONG FXB International aux côtés d'Albina du Boisrouvray, qui a
conçu des programmes qui aident très efficacement des familles à sortir
durablement de la grande pauvreté. Je fais maintenant partie du conseil d'administration
de FXB Rwanda, un pays que j'admire, notamment pour sa capacité à se
reconstruire après le génocide perpétré contre les Tutsis en mettant de côté
toute forme de revendication ethnique ou identitaire. Certains, en France,
prennent le chemin inverse en communautarisant la société, ce qui ne conduira
qu'à l'augmentation de la violence.
L'humoriste a-t-il des
responsabilités politiques ?
Nous sommes tous responsables de ce
que nous disons. Que l'on soit humoriste, journaliste, boulanger ou athlète.
Nous sommes également libres d'exprimer un point de vue politique.
C’est évident l’extrémisme sous toutes
ses formes est a proscrire car déjà simplement dangereux on a l’exemple de
certains ex élu et ex ministre et politicien excité mal élevé car notre pays
fait partie des états le plus libres du monde démocratique comme les USA d’ailleurs
avec leur fumisterie d’élection présidentielle bizarre car avec un système qui
repose sur trois états dont en fait le résultat désigne le président avec
quelque milliers de voix de différence qui sera élu et cela fait 250 ans que ça
dure et pour les 47 restant qui votent aussi (alors que le nombre total
d'inscrits sur les registres électoraux U.S. pour les élections en 2020 est
d'environ 248 500 000 électeurs.)
Mais ce n’est pas à comparer avec la
France et même à l’Union Européenne dite démocratique libre dont les citoyens
lambda votent au suffrage universel pour élire leurs présidents et même chez nous
qui leurrent les citoyens pour faire croire à d’éventuels changements hypothétiques
en changeant le noms de leurs partis politique ringards depuis que cette vieille
V eme république de + de 66 ans usée qui ne profite qu’a ces politiciens de
tous bords par leurs avantages et privilèges de l’ancien régime dont on n’arrive
pas à se débarrasser « qui nous collent aux pieds comme un vieux chewing-gum
usé » !?
Alors beaucoup chez nous ce désintéresse
de la politique nationale et internationale alors ils s’abstiennent d’aller
voter car il y en aussi beaucoup qui n’y comprennent plus rien et âgés comme
moi leurs vies étant derrière eux et que seule leur pension de retraite soit garantie
pour ceux qui en ont une et qui ont travaillé toute leur vie de + 44 ans comme
moi ou plus et qui continue pour survivre car ayant perdu leur simple bon sens ?!
Notre pays est hélas à la ramasse à
cause de ceux qui nous gouvernent mais aussi par les Français qui les ont élus
et réélus c'est cela la triste vérité !?
JDeclef 22/08/2024 11h37
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire