jeudi 22 août 2024

Notre pays va très mal économiquement et n’est plus protégé et mal gouverné correctement avec ce président et « sa macronie fantome » et bien sûr avec les médias inféodés au pouvoir et cette classe politique déplorable et pour ceux qui se souviennent la seule accalmie dans cette dégringolade de notre pays n’a eu lieu qu’en fin de 1970 et peu de temps de l’après 1968 insurrectionnel malgré de GAULLE que les Français ont rejeté lors du début de la (déjà vieille) V eme république usée !?

 

Sophia Aram : « L’extrême gauche est totalitaire et stupide »

ENTRETIEN. Attaquée de façon obsessionnelle par la « secte mélenchoniste », l’humoriste vide son sac.

Propos recueillis par Peggy Sastre

Publié le 21/08/2024 à 07h00, mis à jour le 21/08/2024 à 14h39

Comme de juste, l'été de Sophia Aram, humoriste et chroniqueuse à France Inter, aurait dû être consacré au calme, au repos. À la préparation de la tournée de son spectacle, Le Monde d'après, récompensé par un molière de l'humour, prévue pour démarrer le 24 septembre à Blois. Mais c'était compter sans la guerre des gauches qui l'enrôle comme belligérante et qui, cette année encore, n'a pas pris de vacances. Avec le franc-parler et le tranchant qu'on lui connaît, Aram aborde sans détour les polémiques qui l'ont récemment visée. Elle en profite pour livrer un regard aussi acide que lucide sur l'évolution de sa famille politique, désormais plus prompte à traquer les « islamophobes » qu'à défendre la liberté d'expression, et dans laquelle elle ne perçoit rien de moins qu'une dérive « totalitaire ». Un entretien où la comique, oui, mais engagée, vide son sac, à défaut de faire ses valises.

Le point du soir

Le Point : Dans votre dernier spectacle, vous avancez l'idée, dans laquelle beaucoup de nos lecteurs se reconnaîtront sans doute, que ce n'est pas vous qui avez changé, mais la gauche. Quelles sont à vos yeux ses évolutions les plus déplorables – et dommageables ?

Sophia Aram : La soumission des sociaux-démocrates à la secte mélenchoniste ! L'incapacité de la gauche de gouvernement à dénoncer un programme abscons et à sortir d'une alliance mortifère de peur de perdre des élus, aux dernières législatives ou aux prochaines municipales. Le plus frappant, c'est la peur et le silence des sociaux-démocrates, qui se taisent et se soumettent au totalitarisme bruyant et à la bêtise crasse de l'extrême gauche. C'est curieux comme ils ont peur d'être traités de « sociaux-traîtres »… Mais rien n'est impossible : les travaillistes anglais ont bien réussi à rompre avec les années Corbyn.

Profession : humoriste. Sophia Aram.

Votre été semble bien agité. Déjà, vous n'avez pas été tendre avec Blanche Gardin, après son sketch en duo avec Aymeric Lompret donné lors d'une soirée de charité pour Gaza, début juillet. Vous y étiez comparée à un « herpès du cul » et désignée comme « islamophobe ». Pourquoi ne pas y avoir répondu par le mépris ?

Sa croisade contre l'« antisémitisme imaginaire » repose sur l'idée que la montée de l'antisémitisme depuis le 7 Octobre est au mieux une illusion, au pire une machination sioniste, contrairement à l'islamophobie, qui serait partout, y compris au cœur de la décision de me remettre un molière. J'ai trouvé ça gratuit, dangereux et, surtout, profondément débile, voire à la limite du complotisme, et j'avais envie de le dire.

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Vous l'avez qualifiée de « petite Blanche de gauche ». Pourquoi cet angle identitaire ?

D'un côté, elle nie la montée de l'antisémitisme qui désigne le racisme envers les Juifs ; de l'autre, elle assimile la critique de l'islam et de l'islamisme à un racisme envers les musulmans. Elle est infoutue de reconnaître la haine des Juifs en France, rendus coresponsables des crimes de guerre de Netanyahou, de même qu'elle est incapable de distinguer la critique de l'islamisme de la haine des musulmans, qui est également un racisme. Son incapacité à faire la distinction entre la critique des idées, qu'elles soient politiques ou religieuses, et l'appel à la haine envers les individus est navrante. Sa vision de l'islam est donc profondément identitaire ; pour elle, ce n'est pas une croyance ou une idée, mais un élément de l'identité.

Récompensée. Sophia Aram reçoit le molière de l’humour, le 6 mai 2024, pour son spectacle Le Monde d’après. Ce qui n’a pas plu à tout le monde… © Berzane Nasser/ABACA

Dans quel sens ?

C'est au nom de cette vision identitaire de l'islam que des petits-bourgeois de gauche comme Blanche Gardin, Aymeric Lompret ou Guillaume Meurice me reprochent de ne pas respecter « ma religion » et d'être une mauvaise musulmane ou, si vous préférez, une « traître à ma race ». C'est d'autant plus drôle de les voir me désigner comme « islamophobe » et raciste qu'ils n'auront jamais à subir ni le racisme ni l'islamisme. Qu'est-ce que Blanche Gardin connaît à l'accusation d'apostasie, qui condamne à mort ? Cela ne l'empêche pas de m'expliquer ce que je dois penser de l'islam et de me traiter de raciste…

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Il vous a été reproché d'avoir invité à prendre en compte également la souffrance des Israéliens depuis le 7 Octobre. Comment expliquez-vous cette réaction ?

Aux Molières, je n'ai effectivement fait que demander comment il était possible d'exprimer de la compassion envers les victimes civiles des bombardements israéliens sur Gaza sans exprimer une même compassion envers les victimes des actes terroristes organisés par le Hamas le 7 octobre dernier. J'avoue que j'ai du mal à comprendre ceux qui me reprochent d'avoir rappelé cette évidence, même si j'ai été moins surprise par les attaques d'une gauche pour qui le Hamas est une « organisation de résistance » que par la réaction assez enthousiaste de la salle ce soir-là. Qu'une Blanche Gardin se rachète un certificat de gauche en me tapant dessus ou en allant applaudir Judith Butler, c'est sûr, ça lui coûte moins cher que de se convertir à l'islam. Parce qu'au fond, je pense qu'il y a de la part de Blanche Gardin, Aymeric Lompret et Guillaume Meurice une forme de détestation d'eux-mêmes, une nécessité de se faire pardonner leur « blanchité ». Me traiter d'« islamophobe », c'est une façon très pratique de jouer les décoloniaux tout en rejouant un énième remake du bon sauvage qu'ils assignent à résidence identitaire en m'enjoignant de respecter « ma religion ».

L'asphyxie de Blanche Gardin

Vous voilà encore à susciter les huées sur X…

À chaque semaine sa bronca. Celle suscitée, donc, par Blanche Gardin me comparant à un « herpès du cul » et expliquant qu'on me décernait un molière pour récompenser mon « islamophobie ». Par Guillaume Meurice, me déclarant raciste et islamophobe dans un meeting du Nouveau Front populaire. Par les députés Aymeric Caron et Aurélien Taché-le-bien-nommé me faisant « complice » du « génocide » des Palestiniens… Que ces gens cherchent à criminaliser toutes les vannes sur l'islam, le voile ou l'islamisme, on le savait, mais leurs attaques ont pris un tour nouveau depuis le jour où j'ai réclamé, en effet, qu'on ait aussi de la compassion pour les victimes du 7 Octobre. C'est ce qu'ils ne supportent pas : qu'une Maghrébine comme moi puisse exprimer de la compassion pour les victimes civiles palestiniennes et israéliennes. Comme ils ne supportent pas non plus que je combatte clairement l'antisémitisme et que je fasse une distinction entre le racisme envers les musulmans et l'islamophobie.

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Le 7 Octobre a radicalisé les positions. Les jugements sur vous aussi ?

Oui, car depuis leur volonté de me faire taire commence à se voir. On me prête des intentions dégueulasses et un pouvoir délirant. Mais l'extrême gauche est délirante, tant sur le plan des idées que sur la manière dont ils s'expriment et la violence de leurs attaques envers toutes les personnes qui ne pensent pas comme eux et ne rient pas des mêmes choses qu'eux. Pour résumer : leur fonctionnement, leurs méthodes et leurs manières sont devenus aussi totalitaires et stupides que leurs idées. Ce sont des crétins violents. Et cette violence est, en outre, pratiquée en meute. C'est ce qui les caractérise aujourd'hui.

Vous avez récemment encore « fauté » à leurs yeux. Pourquoi ce commentaire sur la marathonienne voilée Sifan Hassan ?

J'ai avant tout réagi à un commentaire d'Edwy Plenel qualifiant le hidjab de la championne néerlandaise Sifan Hassan de « joyeuse réponse à l'archaïque interdiction française du voile pour les sportives ». Il m'a semblé nécessaire d'ajouter au prêche de frère Plenel la photo de Manizha Talash, une athlète afghane membre de l'équipe des réfugiés, exclue de la compétition quelques jours plus tôt pour avoir affiché le slogan « Free Afghan Women » [« Libérez les femmes afghanes », NDLR], en ajoutant cette question : « Qu'est-ce qui est archaïque ? ». C'est là que j'ai remarqué que Sifan Hassan était visiblement plus douée pour courir le marathon que pour nouer son hidjab. Cela m'a fait marrer, j'ai repensé aux fois où, enfant à Casablanca, on me couvrait la tête parce que j'avais les cheveux mouillés en sortant du hammam et que ma grand-mère avait peur que je ne prenne froid. J'en ai fait un tweet : « Moi quand je sors du hammam et que j'ai froid à la tête #TutoHijab ».

« Haram » ? Avec son « tweet olympique », Sophia Aram a déclenché les foudres d’une gauche radicale, en s’en prenant notamment à la « “mère supérieure” Sandrine Rousseau ».

Et la sauce ne cesse de monter. Voilà que des pointures comme Rokhaya Diallo en sont à faire campagne pour votre licenciement de France Inter, au motif que, sinon, il y aurait un deux poids deux mesures avec Guillaume Meurice. Qu'en pensez-vous ?

Que Rokhaya Diallo mette sur le même plan une vanne moquant la manière dont une athlète noue son hidjab et une vanne reliant, par le prépuce, un Premier ministre juif à celui qui a pensé et organisé l'extermination de 6 millions de Juifs ne m'étonne pas vraiment. D'abord parce que Rokhaya Diallo est incapable de faire la distinction entre ce qui relève de la pratique religieuse ou des idées de ce qui relève des individus et de leur appartenance à un peuple… Surtout lorsqu'il s'agit de rappeler leur extermination. Ensuite parce que Rokhaya Diallo était l'une des premières à signer une pétition lancée par les Indigènes de la République contre le soutien à CharlieHebdo après le premier incendie de leurs locaux en 2011. En sacralisant le voile – elle a quand même réalisé, pour le compte de France Télé, des documentaires prosélytes pour le port du voile, rebaptisé « modest fashion » ! – ou l'interdiction de représenter le Prophète en imposant aux non-croyants de « respecter » les pratiques ou les interdits islamiques, elle est malheureusement d'une constance rare dans sa volonté de combattre la liberté d'expression.

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On se rappelle cette phrase de Salman Rushdie, déjà vieille de vingt ans : « Dès l'instant où vous affirmez qu'un système d'idées est sacré, que ce système relève d'une foi ou d'une idéologie laïque, à l'instant où vous affirmez qu'un ensemble d'idées devrait être protégé de la critique, de la satire, de la dérision ou du mépris, la liberté de pensée devient impossible. »

Le point commun de ces nouveaux « gardiens de la révolution » est de sacraliser le voile, mais surtout d'interdire toute forme de moquerie ou d'expression dénonçant l'archaïsme de cet instrument de l'apartheid de genre. Au nom de la liberté de le porter… D'après eux, parce que Sifan Hassan est libre de porter le voile, il m'est interdit de rire de la manière dont elle le noue, et surtout d'exprimer mon avis sur le hidjab, à savoir qu'il s'agit d'un instrument de domination masculine et de prosélytisme. Mon avis, c'est qu'elle fait ce qu'elle veut avec ses cheveux et que je suis libre d'en rire. Les raisonnements de ceux qui s'en offusquent sont à la fois dangereux et absurdes. Ces idiots utiles de l'islamisme déclenchent des vagues de harcèlement contre moi sur les réseaux sociaux. La « mère supérieure » Sandrine Rousseau considère que rire de la manière dont une athlète noue son hidjab est honteux. L'antisioniste patentée Ersilia Soudais me traite d'islamophobe. Cédric Herrou explique doctement qu'interroger Edwy Plenel sur l'archaïsme du port du voile serait tout simplement « raciste ».

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Vous n'êtes pas fatiguée par tout ça ?

Cela m'amuse, surtout. Comme quand Sandrine Rousseau juge mon tweet honteux. J'avoue qu'elle me fait souvent rire, bien malgré elle. Je pouffe quand je relis son tweet concernant l'affaire Meurice et le prépuce de Netanyahou. Elle écrivait alors qu'« être Charlie c'est accepter que les blagues puissent blesser, heurter des convictions, provoquer les interdits ». Avouez qu'il y a de quoi rigoler, d'autant qu'elle affirmait, grandiloquente et navrante : « Nous nous sommes levés pour conserver ce droit. » Ils se rêvent debout, alors qu'ils ne font que sacraliser un bout de tissu. En réalité, ils se couchent devant les promoteurs de l'islam politique en suppliant « les habitants des quartiers populaires » – c'est ainsi qu'ils désignent les musulmans aujourd'hui – de bien vouloir voter pour eux…

Quel regard portez vous sur la présence accrue du mot « islamophobie » dans le discours public ?

Je crois que les seuls à définir correctement l'« islamophobie », ce sont les islamistes eux-mêmes. Un islamiste tel Elias d'Imzalène explique clairement que « l'islamophobie, c'est tout ce qui entrave la construction et le développement de la communauté, son expression, qu'elle soit visible ou politique, ici en France ou dans le monde ». Il a au moins le mérite d'être clair. Ceux qui, comme les Insoumis, voient l'islamophobie partout s'inscrivent clairement dans une forme de collusion avec l'islam politique.

Y a-t-il trop d'humoristes à la radio ?

La conflictualité de la scène comique est-elle réellement une nouveauté ? On a le sentiment que ce phénomène touche d'abord les humoristes du service public…

Il y a toujours eu des bandes dans l'humour. Il y avait le Tribunal des flagrants délires ou la bande à Ruquier. La bande à Charline [Vanhoenacker] est caractérisée par un fonctionnement clanique autour de Meurice s'érigeant en directeur de conscience politique. C'était une joyeuse troupe qui, petit à petit, a dérivé vers le clan et qui fonctionne désormais clairement comme une meute. J'ai toujours évité les bandes, les obligations de penser en rond ou d'être rappelé à la pensée commune d'un groupe faisant avancer ses idées en rangs serrés. Je me suis toujours tenue à l'écart, y compris d'un « club » qui serait celui des « humoristes d'Inter ». C'est ce genre d'appartenance qui vous rend comptable des sorties plus ou moins heureuses des uns et des autres. Pour autant, je ne pense pas qu'il y ait une dérive conflictuelle dans le milieu de l'humour. Le « milieu de l'humour » n'existe pas. Il s'agit avant tout de la dérive de l'extrême gauche.

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C'est-à-dire ?

Rendez-vous compte qu'Aymeric Caron en est réduit à diffuser des images d'un vieux sketch, déjà exhumé par Rima Hassan, que j'avais fait avec Arthur… en ne retenant que la partie dans laquelle je suis à genoux devant lui ? En faisant cela, ils organisent les vagues de harcèlement en ligne qui ne manquent pas de formuler ce que pensent réellement Aymeric Caron et Rima Hassan, sans oser le dire : « Sophia Aram est une suceuse de Juifs. » Ces méthodes de voyous sont racistes et d'un antisémitisme confondant.

Assistez-vous à une contraction de la liberté d'expression depuis le début de votre carrière ?

Je pratique mon métier d'humoriste de la même manière et avec la même liberté, mais cela déclenche plus de vagues et toujours plus de harcèlement en ligne. Ce n'est pas propre à l'humour, tous les journalistes, écrivains, élus et tous les individus sur les réseaux sociaux sont confrontés à ce phénomène. En invoquant l'offense, l'extrême gauche s'autorise la même violence que l'extrême droite, qui avait aussi lancé une vague de menaces et d'intimidations contre moi, lorsque j'avais expliqué que j'avais du mal « à faire la différence entre un gros con et quelqu'un qui pense que tous ses problèmes sont liés à la présence de Noirs et d'Arabes sur le sol français ». Cette injonction permanente au respect d'un « sacré » relève d'une même fonction politique : menacer et interdire toute forme d'expression contradictoire. Là-dessus, extrême gauche et extrême droite partagent un goût identique pour les pratiques totalitaires et violentes. La bêtise d'une partie de leurs sympathisants leur permet d'attiser la haine à l'encontre de tous les contradicteurs. Leur puissance de harcèlement se limite heureusement aux réseaux sociaux. Il suffit d'éteindre et d'aller à la pêche pendant qu'ils vomissent leur haine. Puis de rallumer deux ou trois jours après lorsqu'ils ont choisi une nouvelle cible. Ce faisant, ils enferment leurs « communautés » dans une vision archaïque du monde, plaçant l'offense avant la liberté de rire ou la liberté d'expression.

L'audiovisuel public français manque-t-il de pluralisme ?

Êtes-vous sujette à l'autocensure ?

Non, mais à la lassitude, parfois. J'ai toujours envie de me foutre de la gueule des cons, auxquels il faut reconnaître une inépuisable créativité.

Quelles sont vos limites personnelles dans vos sketchs et chroniques ?

Je n'en ai aucune mis à part les limites imposées par la loi et mon envie de ne pas trahir les faits pour une vanne.

Avec votre dernier spectacle, un critique estimait que vous aviez « dérapé » dans une « profession de foi néoconservatrice »…

À l'heure où certains critiques considèrent que l'humour doit être au service de la révolution prolétarienne et que tout ce qui est à la droite de Guillaume Meurice est néoconservateur, j'imagine bien que je dois représenter une vision ultralibérale, quelque chose qui se situerait entre les deux chantres de l'ultralibéralisme qu'étaient Mendès France et Rocard !

Vous êtes très investie dans la lutte contre la pauvreté, notamment au Rwanda. Comment vous est venu cet engagement ?

Cela fait des années que je suis membre de l'ONG FXB International aux côtés d'Albina du Boisrouvray, qui a conçu des programmes qui aident très efficacement des familles à sortir durablement de la grande pauvreté. Je fais maintenant partie du conseil d'administration de FXB Rwanda, un pays que j'admire, notamment pour sa capacité à se reconstruire après le génocide perpétré contre les Tutsis en mettant de côté toute forme de revendication ethnique ou identitaire. Certains, en France, prennent le chemin inverse en communautarisant la société, ce qui ne conduira qu'à l'augmentation de la violence.

L'humoriste a-t-il des responsabilités politiques ?

Nous sommes tous responsables de ce que nous disons. Que l'on soit humoriste, journaliste, boulanger ou athlète. Nous sommes également libres d'exprimer un point de vue politique.

 

 

C’est évident l’extrémisme sous toutes ses formes est a proscrire car déjà simplement dangereux on a l’exemple de certains ex élu et ex ministre et politicien excité mal élevé car notre pays fait partie des états le plus libres du monde démocratique comme les USA d’ailleurs avec leur fumisterie d’élection présidentielle bizarre car avec un système qui repose sur trois états dont en fait le résultat désigne le président avec quelque milliers de voix de différence qui sera élu et cela fait 250 ans que ça dure et pour les 47 restant qui votent aussi (alors que le nombre total d'inscrits sur les registres électoraux U.S. pour les élections en 2020 est d'environ 248 500 000 électeurs.)

 

Mais ce n’est pas à comparer avec la France et même à l’Union Européenne dite démocratique libre dont les citoyens lambda votent au suffrage universel pour élire leurs présidents et même chez nous qui leurrent les citoyens pour faire croire à d’éventuels changements hypothétiques en changeant le noms de leurs partis politique ringards depuis que cette vieille V eme république de + de 66 ans usée qui ne profite qu’a ces politiciens de tous bords par leurs avantages et privilèges de l’ancien régime dont on n’arrive pas à se débarrasser « qui nous collent aux pieds comme un vieux chewing-gum usé » !?

 

Alors beaucoup chez nous ce désintéresse de la politique nationale et internationale alors ils s’abstiennent d’aller voter car il y en aussi beaucoup qui n’y comprennent plus rien et âgés comme moi leurs vies étant derrière eux et que seule leur pension de retraite soit garantie pour ceux qui en ont une et qui ont travaillé toute leur vie de + 44 ans comme moi ou plus et qui continue pour survivre car ayant perdu leur simple bon sens ?!

 

Notre pays est hélas à la ramasse à cause de ceux qui nous gouvernent mais aussi par les Français qui les ont élus et réélus c'est cela la triste vérité !?

 

JDeclef 22/08/2024 11h37

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